Nantes
Notre-Dame-des-Landes:
10 idées reçues sur le nouvel aéroport passées au crible
CONSULTATION
J-5 Le point sur les vérités et contre-vérités régulièrement
entendues au sujet de l'aérogare et des équipements envisagés à
Notre-Dame-des-Landes...
« Etes-vous favorable au projet de transfert de l’aéroport Nantes-Atlantique à Notre-Dame-des-Landes ? » C’est la question à laquelle devront répondre les électeurs de Loire-Atlantique dimanche. Au-delà des principaux débats qui se posent (environnement, bruit, urbanisme, coût…), de nombreuses idées reçues concernant l’aérogare et les équipements de Notre-Dame-des-Landes sont répétées dans les discussions. Le point pour démêler le vrai du faux.
1) L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes va doublonner avec Nantes-Atlantique… FAUX. Contrairement à ce qu’on peut encore entendre dire parfois, l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ne viendrait pas concurrencer l’actuel aéroport mais le remplacer. En revanche, il est vrai que la piste de Nantes-Atlantique serait maintenue pour les vols fret d’Airbus et les vols non commerciaux (privés, clubs, etc.).
2) L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes va bétonner 1650 hectares… FAUX. Si la superficie du projet ayant fait l’objet d’une déclaration d’utilité publique (DUP) porte bien sur 1650 ha, l’emprise aéroportuaire s’étend, elle, sur 1239 ha. A l’ouverture, les surfaces aménagées seraient de 537 ha. Et sur ces 537 ha, 147 ha seraient « imperméabilisés, c’est-à-dire bitumés », selon le constructeur Vinci. Le reste seraient des espaces verts et agricoles. Les surfaces aménagées sont toutefois vouées à s’agrandir au rythme de la croissance du trafic.
3) A Notre-Dame-des-Landes, on attendra moins pour prendre l’avion… VRAI, A PRIORI. Compacte et de plain-pied, l’aérogare serait « hyperfonctionnelle », selon Vinci. Les déplacements s’articuleraient autour d’une « grande place » où cohabiteraient guichets, services et commerces. La présence de deux pistes autour de l’aérogare limiterait le temps de roulage des avions et faciliterait l’accès des passagers aux appareils.
4) L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes sera bien mieux équipé que Nantes-Atlantique… FAUX. S’il serait plus moderne que Nantes-Atlantique, l’aéroport ne serait pas forcément mieux équipé. Au contraire, selon Le Canard enchaîné, qui s’est procuré le permis de construire en cours d’instruction, la plupart des salles et équipements prévus (comptoirs d’enregistrement, espaces d’embarquement, passerelles…) seraient plus petits ou moins nombreux qu’aujourd’hui. Seules la salle de livraison des bagages et la galerie commerciale seraient plus vastes.
5) L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes mettra des
années à se remplir… FAUX. Imaginé pour accueillir de 5 à 9 millions
de passagers par an, l'aéroport serait évolutif. Les infrastructures
n’offriraient pas leur taille maximale dès l’ouverture. Leur agrandissement
s’effectuerait par phases « grâce à un système d’installations
modulables ».
6) L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes sera le plus
économe possible en espaces… FAUX. Si l’aérogare s’annonce compacte,
les parkings seraient deux fois plus grands (7.200 places contre 3.500
aujourd’hui) et, surtout, resteraient principalement étalés au sol. Les
anti-aéroport dénoncent une « consommation de terres inutile ». Vinci
évoque le coût élevé des parkings silos.
7) Les bâtiments de l’aéroport seront plus respectueux
de l’environnement… VRAI. Les bâtiments,
classés Haute Qualité environnementale (HQE), consommeraient trois fois moins
d’énergie que ceux de Nantes-Atlantique grâce, en particulier, à un éclairage
et un chauffage naturel. La toiture, comme les parkings, serait végétalisée. Un
dispositif de récupération des eaux de pluie est aussi prévu.
8) L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes n’a pas besoin de deux pistes… VRAI et FAUX. Les deux pistes de 2.750 m et 2.900 m, au lieu d’une seule de 2.900 m à Nantes-Atlantique, permettraient, selon Vinci, de « diminuer le temps de roulage des avions et donc d’économiser de l’attente et du carburant ». Elles ne seraient pas parallèles, afin de « limiter le survol des bourgs voisins ». Elles ne permettraient pas, en revanche, le décollage régulier de gros-porteurs, tels l’A380. Les experts missionnés début 2016 par la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, ont, de leur côté, estimé que le projet à deux pistes était « surdimensionné » et qu’une une seule piste de 2.900 m « répondrait aux besoins au-delà de 9 millions de passagers ».
9) On pourra aller en train à Notre-Dame-des-Landes… FAUX, DANS UN PREMIER TEMPS. Faciliement relié à la RN165 (2x2 voies Nantes-Vannes) et à la RN137 (2x2 voies Nantes-Rennes), l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ne disposerait à son ouverture que de navettes bus desservant l’agglomération nantaise. Une liaison de tram-train, connectée à la ligne Nantes-Châteaubriant, est évoquée dans un second temps, mais son financement (150 à 200 millions d'euros) et son calendrier ne sont pas arrêtés. On parle aussi d’une éventuelle connexion TGV sur une nouvelle voie ferrée Nantes-Rennes. Mais rien n’est envisagé avant 2030.
10) A Notre-Dame-des-Landes, on aura plus de vols et on pourra s’envoler pour New-York… FAUX, A PRIORI. En réalité, ce sont les clients et les compagnies aériennes qui font le marché. Quel que soit l’aéroport, si celui-ci est jugé fonctionnel, c’est le volume de passagers et la stratégie de développement des compagnies qui décident de l’ouverture ou de la fermeture de lignes. Certes, la zone de chalandise s’agrandirait avec un rapprochement vers la Bretagne, mais il est peu probable que cela suffise à convaincre un opérateur d’ouvrir une liaison directe vers les Etats-Unis.
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Encore un scandale typiquement franchouillard dont
l’ancienneté tourne au ridicule sous prétexte de trop de liberté débridée et
que notre France n’évolue pas !
On en est plus là, à savoir les qualités ou défaut
de cet aéroport, mais à essayer enfin de terminer une crise qui dure de + 40
ans projet de 1963 devenu totalement kafkaien, enfin surtout depuis que ces
zadistes empêcheurs de tourner en rond qui sèment le trouble sont arrivés et
sont toujours là, quand on veut mettre en place un projet quel qu’il soit (car il y a d’autres précédents pour divers
projets comme ce barrage de SIVENS par exemple !)
Ce référendum est peut être maintenant la seule
issue (mais si l’on commence à faire cela
pour tout projet d’envergure à chaque fois) on n’en n’a pas fini avec les
divers contestations diverses en France, (pays
ou nos concitoyens frondeurs sont rarement d’accord depuis toujours) mais il
faudrait enfin que les français apprennent qu’il n’est pas possible de plaire à
tout le monde et savoir faire des concessions !
Pour cet aéroport cela ne concerne que les
habitants de la région bien sûr au final !
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