Des manifestants tiennent un drapeau géant de la Turquie en
face de la porte de Brandebourg à Berlin, Allemagne, le mercredi 1er Juin,
2016. Ils protestent contre une résolution du parlement fédéral allemand qui
reconnait le génocide arménien.
Monde
La
reconnaissance du génocide arménien par l'Allemagne indigne la Turquie
DIPLOMATIE Le président
turc, Recep Tayyip Erdogan, a prédit des conséquences sur les rapports
bilatéraux...
Comme il fallait s’y
attendre, le vote de la reconnaissance du génocide
arménien à la quasi-unanimité par les députés
allemands jeudi, a provoqué la colère de la Turquie. Elle a
rappelé son ambassadeur à Berlin et a menacé d’une riposte. b
« Cette résolution va sérieusement affecter les liens
turco-allemands », a averti après le vote le président turc Recep
Tayyip Erdogan qui effectuait une visite au Kenya.L’Allemagne, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, a cherché à calmer le jeu, en déclarant qu’elle espérait qu’il n’y aurait pas de « réactions excessives » d’Ankara. Le chef de la diplomatie a souligné que les députés allemands avaient voté « en toute indépendance ».
Des manifestations de
protestation
Ce
vote complique des relations déjà tendues avec Ankara notamment sur
l’application d’un accord controversé entre l’Union européenne et la Turquie,
porté par Berlin, qui a considérablement réduit l’afflux de migrants en Europe.
Partenaire incontournable sur ce dossier, la Turquie menace de ne pas appliquer
ce pacte, faute d’obtenir à ses conditions une exemption de visas Schengen pour
ses citoyens.Des manifestants nationalistes, certains en tenue traditionnelle ottomane, se sont rassemblés devant le consulat allemand à Istanbul, brandissant des pancartes où l’on pouvait lire « le génocide arménien, le plus gros mensonge en 100 ans », ou faisant le signe des « Loups gris », mouvement d’extrême droite turc.
Une résolution qui n’engage
pas le gouvernement Merkel
Plus virulent encore,
le ministre de la Justice turc Bekir Bozdag, cité par le quotidien Milliyet, a renvoyé
l’Allemagne à son
passé nazi : « D’abord, vous brûlez des juifs dans des fours
et ensuite vous venez accuser le peuple turc de cette calomnie de
génocide ». Le chargé d’affaires de l’ambassade d’Allemagne a
également été convoqué au ministère turc des Affaires étrangères, selon des
sources diplomatiques allemandes.La chancelière allemande Angela Merkel a quant à elle souligné peu après le vote auquel elle n’a pas participé que son gouvernement voulait favoriser « le dialogue entre l’Arménie et la Turquie » et que les trois millions de personnes d’origine turque vivant en Allemagne en « étaient et restaient » des citoyens à part entière.
La résolution du Bundestag constitue un pas supplémentaire vers une reconnaissance officielle en Allemagne du génocide des Arméniens, après que le président allemand a, le premier, utilisé le terme de génocide l’année dernière. Mais le texte n’engage pas le gouvernement d’Angela Merkel.
Comme il fallait s’y attendre, le vote de la reconnaissance du génocide arménien à la quasi-unanimité par les députés allemands jeudi, a provoqué la colère de la Turquie. Elle a rappelé son ambassadeur à Berlin et a menacé d’une riposte. b « Cette résolution va sérieusement affecter les liens turco-allemands », a averti après le vote le président turc Recep Tayyip Erdogan qui effectuait une visite au Kenya.
L’Allemagne, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, a cherché à calmer le jeu, en déclarant qu’elle espérait qu’il n’y aurait pas de « réactions excessives » d’Ankara. Le chef de la diplomatie a souligné que les députés allemands avaient voté « en toute indépendance ».
Des manifestations de
protestation
Ce
vote complique des relations déjà tendues avec Ankara notamment sur
l’application d’un accord controversé entre l’Union européenne et la Turquie,
porté par Berlin, qui a considérablement réduit l’afflux de migrants en Europe.
Partenaire incontournable sur ce dossier, la Turquie menace de ne pas appliquer
ce pacte, faute d’obtenir à ses conditions une exemption de visas Schengen pour
ses citoyens.Des manifestants nationalistes, certains en tenue traditionnelle ottomane, se sont rassemblés devant le consulat allemand à Istanbul, brandissant des pancartes où l’on pouvait lire « le génocide arménien, le plus gros mensonge en 100 ans », ou faisant le signe des « Loups gris », mouvement d’extrême droite turc.
Une résolution qui n’engage
pas le gouvernement Merkel
Plus virulent encore,
le ministre de la Justice turc Bekir Bozdag, cité par le quotidien Milliyet, a renvoyé
l’Allemagne à son
passé nazi : « D’abord, vous brûlez des juifs dans des fours
et ensuite vous venez accuser le peuple turc de cette calomnie de
génocide ». Le chargé d’affaires de l’ambassade d’Allemagne a
également été convoqué au ministère turc des Affaires étrangères, selon des
sources diplomatiques allemandes.La chancelière allemande Angela Merkel a quant à elle souligné peu après le vote auquel elle n’a pas participé que son gouvernement voulait favoriser « le dialogue entre l’Arménie et la Turquie » et que les trois millions de personnes d’origine turque vivant en Allemagne en « étaient et restaient » des citoyens à part entière.
La résolution du Bundestag constitue un pas supplémentaire vers une reconnaissance officielle en Allemagne du génocide des Arméniens, après que le président allemand a, le premier, utilisé le terme de génocide l’année dernière. Mais le texte n’engage pas le gouvernement d’Angela Merkel
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Il faut
que l’Europe ouvre les yeux !
Dire la
vérité pour éviter le totalitarisme sous toutes ses formes est un devoir !
La
Turquie par la faute de son président ne remplit pas les conditions requises
pour entrer dans l’union européenne !
Ce
président qui glisse vers islamisme radical qui nivèle la laïcité dans son pays
qui gouverne avec totalitarisme qui veut se débarrasser d’une partie de sa
population kurde 20% pourtant importante en l’écartant de la représentation
nationale à l’assemblée et d’autres mesures anti démocratiques comme censures
diverses etc.
Et
pourtant, il continue en plus à faire du chantage au sujet des migrants syrien
et leur gestion pour obtenir une entrée dans l’Union Européenne !
Ne
parlons pas du respect des droits de l’homme !
Donc
résumons, faire entrer dans l’union européenne la Turquie avec un tel président
turc serait une erreur inconcevable impardonnable que nous regretterions à
terme!
Il ne
faut pas que les dirigeants Européens acceptent cela, ce serait grave !
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