lundi 6 juin 2016

MELENCHON n’a pas encore compris le conservatisme et la versatilité des français !

Politique

2017: Mélenchon réunit des milliers de personnes de sa «France insoumise»


REPORTAGE Le candidat à la présidentielle tenait son premier meeting à Paris ce dimanche...
« Il fallait commencer par résoudre le problème le plus simple : trouver un candidat, me voici ! ». Jean-Luc Mélenchon tenait ce dimanche son premier grand meeting de campagne place Stalingrad, trois mois après avoir « proposé » sa candidature à l’élection présidentielle. Sous le ciel menaçant de Paris, aucun parapluie n’était visible : la pluie annoncée n’est jamais tombée. Seules les pancartes contre la loi El Khomri étaient brandies par les sympathisants : 10.000 personnes, selon l’entourage du candidat.
Cheminots, postiers, féministes, intermittents, métallurgistes… Les militants ont d’abord applaudi plusieurs cortèges représentant la « France insoumise » chère au député européen. « Insoumis, je l’ai toujours été », déclare fièrement Alain, retraité EDF. « Ça fait chaud au cœur de voir tous ces gens qui refusent de courber l’échine devant les financiers. Nous sommes tous ici pour soutenir Jean-Luc Mélenchon ».

Mieux vaut avoir des porte-parole rusés et malins que des poulets de l’année ! »

Ce dernier est arrivé tout sourire, bras levés, devant une foule enthousiaste. « On ne crie pas mon nom, on crie résistance ! ». Mais c’est bien sa candidature que l’ancien socialiste a défendue à la tribune. « Mieux vaut avoir des porte-parole rusés et malins que des poulets de l’année ! » a-t-il ironisé, rappelant les près de « 4 millions de voix » obtenues en 2012.
Présidentielle 2017: «Je veux incarner la rébellion et l’insoumission»
Jean-Luc Mélenchon a aussi défendu sastratégie de partir tôt, renvoyant le parti communiste aux « obscurs conciliabules de je ne sais quelle primaire ». Ce n’est pas « en se groupant comme un troupeau affolé derrière les moins-disants, les plus usés, les derniers arrivés que nous trouverions notre chemin ».
Au détour d’une phrase, l’ancien patron du Front de Gauche a semble-t-il tendu la main à ses anciens partenaires : « Je ne vous demande pas de m’épouser ni de supporter mon caractère, qui est moins terrible qu’on veut bien le dire ». Puis a interpellé directement Marie-Georges Buffet (PCF) et Clémentine Autain (Ensemble !), présentes sur la place. « Je respecte votre réflexion […] Tout le monde est bienvenu dans cette bataille ».

« L’objectif était d’organiser une démonstration de force »

« Je vous appelle à une campagne qui n’est pas simplement faite pour témoigner, je vous appelle à une campagne pour conquérir le pouvoir ! » a-t-il plaidé, dessinant les contours de son futur programme : souffrance au travail, planification écologique, lutte contre le Traité transatlantique, et sortie des traités européens.
L’objectif était d’organiser une démonstration de force de la France insoumise. Ceux qui voulaient laisser croire que Jean-Luc Mélenchon était un homme seul ont leur réponse aujourd’hui », avance son bras droit Alexis Corbiere. « En 2011, on n’avait pas 110.000 appuis sur internet, et on était à 3 % dans les sondages, pas à 13 %. C’est le dernier feu vert qu’on attendait pour la campagne », se réjouit Eric Coquerel, coordinateur du parti de gauche.
Jean-Luc Mélenchon a déjà ciblé ses adversaires : François Hollande et Manuel Valls, qualifiés de « Plouf et Chocolat », mais aussi… Nicolas Sarkozy. « Il est le plus dangereux, car le plus déterminé ».
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En 2012 il avait réuni beaucoup de personne dans de grands meetings on aurait pu croire que cela aurait eu un résultat bien plus probant, en fait ça a été « un pétard mouillé » !

Et d’ailleurs cela ne sait pas confirmé par les législatives à l’assemblée nationale avec des députés du front de gauche à étiquettes plutôt du reste du parti communiste moribond !
Ce politicien pourtant chevronné n’est qu’un « aboyeur de foire » qui n’a pas compris que les français sont des « râleurs professionnels » mais en fait des conservateurs versatiles invétérés qui ont peur des extrêmes, qu’elles soient de gauche ou de droite, raison pour laquelle avec ces alternances perverses on se retrouve avec les mêmes et leur partis PS/LR gauche ou droite classiques au final tous les 5 ans !

Les français ne veulent pas changer, malgré qu’ils demandent du changement par une ambivalence déplorable, car ils ont peur de l’aventure, il est loin le temps des révolutions 1789/1848/1936/1968 les français sont devenus trop gâtés après les trente glorieuses 1946 à 1975 et ne veulent plus partager,toujours individualistes partisans du « chacun pour soi » !

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