Politique
2017:
Mélenchon réunit des milliers de personnes de sa «France insoumise»
REPORTAGE Le candidat à
la présidentielle tenait son premier meeting à Paris ce dimanche...
« Il
fallait commencer par résoudre le problème le plus simple : trouver
un candidat, me voici ! ». Jean-Luc Mélenchon tenait ce dimanche son
premier grand meeting de campagne place Stalingrad, trois mois après avoir « proposé »
sa candidature à l’élection présidentielle. Sous le ciel menaçant de Paris,
aucun parapluie n’était visible : la pluie annoncée n’est jamais
tombée. Seules les pancartes contre la loi El Khomri étaient brandies par les
sympathisants : 10.000 personnes, selon l’entourage du candidat.
Cheminots,
postiers, féministes, intermittents, métallurgistes… Les militants ont d’abord
applaudi plusieurs cortèges représentant la « France insoumise »
chère au député européen. « Insoumis, je l’ai toujours été », déclare
fièrement Alain, retraité EDF. « Ça fait chaud au cœur de voir tous ces
gens qui refusent de courber l’échine devant les financiers. Nous sommes tous
ici pour soutenir Jean-Luc
Mélenchon ».
Mieux vaut avoir des
porte-parole rusés et malins que des poulets de l’année ! »
Ce dernier est arrivé
tout sourire, bras levés, devant une foule enthousiaste. « On ne crie pas
mon nom, on crie résistance ! ». Mais c’est bien sa candidature que
l’ancien socialiste a défendue à la tribune. « Mieux vaut avoir des
porte-parole rusés et malins que des poulets de l’année ! » a-t-il
ironisé, rappelant les près de « 4 millions de voix » obtenues
en 2012.Présidentielle 2017: «Je veux incarner la rébellion et l’insoumission»
Jean-Luc Mélenchon a aussi défendu sastratégie de partir tôt, renvoyant le parti communiste aux « obscurs conciliabules de je ne sais quelle primaire ». Ce n’est pas « en se groupant comme un troupeau affolé derrière les moins-disants, les plus usés, les derniers arrivés que nous trouverions notre chemin ».
Au détour d’une phrase, l’ancien patron du Front de Gauche a semble-t-il tendu la main à ses anciens partenaires : « Je ne vous demande pas de m’épouser ni de supporter mon caractère, qui est moins terrible qu’on veut bien le dire ». Puis a interpellé directement Marie-Georges Buffet (PCF) et Clémentine Autain (Ensemble !), présentes sur la place. « Je respecte votre réflexion […] Tout le monde est bienvenu dans cette bataille ».
« L’objectif était
d’organiser une démonstration de force »
« Je vous
appelle à une campagne qui n’est pas simplement faite pour témoigner, je vous
appelle à une campagne pour conquérir le pouvoir ! » a-t-il plaidé,
dessinant les contours de son futur programme : souffrance au
travail, planification écologique, lutte contre le Traité transatlantique,
et sortie des traités européens.L’objectif était d’organiser une démonstration de force de la France insoumise. Ceux qui voulaient laisser croire que Jean-Luc Mélenchon était un homme seul ont leur réponse aujourd’hui », avance son bras droit Alexis Corbiere. « En 2011, on n’avait pas 110.000 appuis sur internet, et on était à 3 % dans les sondages, pas à 13 %. C’est le dernier feu vert qu’on attendait pour la campagne », se réjouit Eric Coquerel, coordinateur du parti de gauche.
Jean-Luc Mélenchon a déjà ciblé ses adversaires : François Hollande et Manuel Valls, qualifiés de « Plouf et Chocolat », mais aussi… Nicolas Sarkozy. « Il est le plus dangereux, car le plus déterminé ».
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En 2012 il avait
réuni beaucoup de personne dans de grands meetings on aurait pu croire que cela
aurait eu un résultat bien plus probant, en fait ça a été « un pétard mouillé » !
Et d’ailleurs cela
ne sait pas confirmé par les législatives à l’assemblée nationale avec des
députés du front de gauche à étiquettes plutôt du reste du parti communiste
moribond !
Ce politicien
pourtant chevronné n’est qu’un « aboyeur
de foire » qui n’a pas compris que les français sont des « râleurs professionnels »
mais en fait des conservateurs versatiles invétérés qui ont peur des extrêmes,
qu’elles soient de gauche ou de droite, raison pour laquelle avec ces
alternances perverses on se retrouve avec les mêmes et leur partis PS/LR gauche
ou droite classiques au final tous les 5 ans !
Les français ne
veulent pas changer, malgré qu’ils demandent du changement par une ambivalence
déplorable, car ils ont peur de l’aventure, il est loin le temps des révolutions
1789/1848/1936/1968 les français sont devenus trop gâtés après les trente
glorieuses 1946 à 1975 et ne veulent plus partager,toujours individualistes
partisans du « chacun pour
soi » !
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