Les
Républicains : Balkany investi, personne ne bronche
Chez Les Républicains, nul ne s'est risqué à critiquer
l'investiture du maire de Levallois malgré ses quatre mises en examen.
« Il n'y a eu aucun débat, la commission a jugé ses investitures parfaitement normales ! » Pierre Charon, sénateur de Paris et membre assidu de la commission nationale d'investiture (CNI) des Républicains, est formel et ravi. La question des investitures dans les Hauts-de-Seine, mise sur le tapis de la CNI lundi soir, n'a provoqué ni remous ni étonnement. Le turbulent Patrick Balkany ainsi que tous les députés sortants du 92 ont été reconduits à l'exception de Patrick Devedjian qui a cédé de son propre chef sa circonscription à George Siffredi, conseiller départemental et maire de Châtenay-Malabry.
Comment expliquer que les quatre mises en examen dont le maire de Levallois fait l'objet (fraude fiscale, blanchiment de fraude fiscale, corruption passive et déclaration mensongère) n'aient pas refroidi ses camarades LR ? Pire, aucun des participants à la CNI ne s'est hasardé à poser la question de l'image renvoyée par le parti en prenant une telle décision. Que les sarkozystes se gardent de tout commentaire sur l'ami fidèle du président ne semble pas surprenant. Mais ce lundi à la CNI, figuraient aussi parmi les présents des juppéistes, des fillonistes, des lemairistes… incroyablement silencieux sur le cas Balkany.
Un
étrange raisonnement
« Il est présumé innocent et anticiper une éventuelle condamnation serait contraire aux principes mêmes de la justice française », se dédouane Benoist Apparu, député et porte-parole d'Alain Juppé. En cette période de (pré-)campagne et de tensions, les candidats à la primaire de la droite marchent sur des oeufs. Tous font le constat fataliste d'une défiance grandissante des électeurs à l'égard des responsables politiques. Aucun d'entre eux ne veut jeter d'huile sur le feu.
Alors par un étrange raisonnement, ils estiment que dénoncer l'investiture d'un candidat en prise avec la justice risquerait d'accroître la fracture peuple/politiques. La présomption d'innocence est finalement bien commode quand il s'agit de ne pas prendre position et les mis en examen ont encore de belles carrières politiques devant eux.
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Avec une justice comme on a, ce type de personnage
ne risque rien, c’est inconcevable et insupportable pour tous les français
lambda à qui l’on ne passe rien !
Ce personnage et son épouse et même leur fils (trainent des casseroles sonnantes et
trébuchantes avérées) et sont d'une arrogance insupportable en plus
collectionnant les démêlés avec la justice depuis longtemps avec condamnations
à la clef !
Là, on voit l'exemple flagrant des protections de
nos élus, on comprend pourquoi qu'en dehors de procurer avantages divers et
financiers la politique protège bien plus tous ces magouilleurs politiciens qui
devraient ne plus être éligibles au moins !
Alors ne demandons plus aux français d'aller voter
pour certains, car ils n'y croient plus on les comprend, et d'autres aussi qui
voterons pour les extrêmes, car ils en
ont ras le bol !
Jdeclef 23/062016 11h12
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