jeudi 30 juin 2016

F.HOLLANDE est comme nos présidents depuis trente ans : bornés, beaux parleurs aux discours fumeux creux suivi de rien de concret qui ont bien profité des français et de la France !


Politique

Comment Hollande voit sa dernière année de mandat (en 15 points)


ANNONCES Dans une interview aux « Echos », François Hollande est revenu sur les grands enjeux socio-économiques du moment…

Alors qu’il est malmené dans les sondages, que le Royaume-Uni vient de décider de quitter l’Union Européenne et que la loi Travail ne passe toujours pas, François Hollande a donné ce mercredi une interview au journal Les Echos. Le chef de l’Etat revient sur les sujets économiques du moment et en profite pour faire quelques annonces, notamment sur une possible baisse de l’impôt sur le revenu en 2017. 20 Minutes vous livre les 15 points clé de cet entretien fleuve.

1. Le Brexit


Le chef de l’Etat reconnaît que le Brexit « n’avait pas vraiment été anticipé » mais précise que le départ du Royaume-Uni est irréversible. Il ajoute qu’il « n’y aura pour la Grande-Bretagne d’accès au marché unique que si les libertés de circulation des biens, des services, des capitaux, et des personnes sont garanties. On ne peut transiger là-dessus. »

2. L’impact du Brexit sur la croissance française


On peut être inquiet mais pas trop. « Le Brexit aura surtout un impact défavorable pour le Royaume-Uni, explique François Hollande, et c’est par le biais d’une éventuelle récession outre-Manche qu’il peut y avoir un risque pour la zone euro et pour la France. »

La Bourse de Paris toujours en berne

3. Un référendum en France sur la sortie de l’UE


Le président n’en veut pas et affirme que « le rendez-vous démocratique sur l’Europe, il aura lieu en France lors de la prochaine présidentielle ».

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4. Son programme pour l’UE


François Hollande a « demandé que l’Europe se concentre sur la sécurité, le contrôle des frontières extérieures, la lutte contre le terrorisme, la défense de notre continent, car les citoyens veulent d’abord être protégés ». Il souhaite également « bâtir une Europe puissante autour de la croissance, des investissements et de l’emploi dont la jeunesse doit être la première bénéficiaire ». Au sujet de zone euro, il veut « engager notamment avec l’Allemagne une harmonisation sociale et fiscale » pour en finir avec les « distorsions de concurrence en commençant par l’impôt sur les sociétés ». Enfin, il appelle à « une gouvernance économique sous le contrôle d’un Parlement de la zone euro ».

5. Taxe sur les transactions financière


Le projet est en discussion avec plusieurs pays dont l’Allemagne. « Certains nous disaient que, si on introduisait cette taxe, des activités allaient partir à Londres, cet argument ne tient plus », assure François Hollande

6. Une baisse d’impôt


Le chef de l’Etat annonce qu’une « baisse fiscale de 2 milliards d’euros » au maximum pourrait concerner les ménages en 2017, si la croissance du PIB est bien de 1,7 % cette même année, et sous réserve d’avoir un déficit public de 2,7 %. Par ailleurs, cette baisse d'impôts pourrait concerner les classes moyennes.

7. Loi El Khomri


Le président est très clair. Malgré les demandes des syndicats CGT et FO, « l’article 2 sera maintenu dans sa rédaction actuelle ». De même, François Hollande assure que « la loi sera votée et promulguée dans les délais prévus », sans écarter le recours « à l’article 49-3 ».

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8. Pacte de responsabilité


Les 41 milliards d’allégements de prélèvements prévus seront respectés « mais afin de muscler les créations d’emplois générées par la reprise, [le Président] a décidé de consacrer les 5 milliards restants au relèvement du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi et à la baisse de l’impôt sur les sociétés des PME ». Mais François Hollande attend des contreparties de la part du patronat et le met en garde : « Quant au Medef, il a manqué à ses responsabilités sur l’Unedic et prend une position dangereuse en n’appliquant pas la loi sur le compte pénibilité. »

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9. Moderniser l’économie française


A la question de savoir ce qu’il restait à faire pour moderniser l’économie française, le président se contente de vanter son bilan sans avancer d’autres mesures possibles. Sans doute les garde-t-il pour son futur programme présidentiel.

10. Le programme économique de l’opposition


Sans surprise, François Hollande le taille en pièces. « L’originalité n’est pas leur marque de fabrique, assène-t-il. A croire qu’ils ne sont que la reproduction en plus brutal de programmes déjà présentés à l’occasion de scrutins parfois lointains. »

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11. L’accusation de trahison de la gauche


Pour le chef de l’Etat, elle n’est pas justifiée. Pour s’en convaincre, il énumère les mesures sociales mises en place depuis 2012 et assure que « la trahison, c’eut été de laisser le pays dans l’état où [il l’a] trouvé ».

12. Emmanuel Macron


Pour François Hollande son rôle est clair : « Emmanuel Macron met en œuvre ces orientations [celles du gouvernement, ndlr] dans la fonction qui est la sienne. » Fin du débat.

13. L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes


Conforté par la victoire du oui au référendum, le président assure que « les travaux s’engageront prochainement dans le respect du droit et la ZAD sera donc évacuée ».

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14. La réforme des institutions


« Nous vivons une crise de la démocratie », estime François Hollande qui avance plusieurs remèdes : « La représentation politique doit être diversifiée, le non-cumul dans le temps introduit, les citoyens doivent être associés aux décisions qui les concernent. » Il rejette néanmoins l’idée d’une VI République et de supprimer le poste de Premier ministre.

15. Donald Trump


Son arrivée à la Maison Blanche serait « dangereuse » pour le président français. « Ses slogans diffèrent peu de ceux de l’extrême droite en Europe et en France », estime François Hollande.

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F.HOLLANDE parle de la dernière année de son quinquennat et bien elle est terminée, car elle se résumera en une campagne électorale pour son éventuelle réélection (hypothétique) pour les 10 mois restants !

De plus, il est comme ses prédécesseurs et notamment le dernier, satisfait de lui, droit dans ses bottes persuadé d’avoir fait le maximum pour le pays et les français alors qu’il n’a pas fait le minimum et persuadé que ses convictions (s’il en a eu ce qui n’est pas démontré) étaient les meilleures ?!

Seul constat auquel on peut être en partie d’accord avec lui, c’est que la droite et ses candidats y compris l’ancien président avec leurs programmes (quand ils en ont un) ne sont pas nouveaux, loin de là et ce n’est pas étonnant !

Car toute la classe politique actuelle est médiocre, conséquence logique, pour qu’un maximum de français s’en désintéresse et que l’abstention augmente et que d’autres se tournent vers les extrêmes !

Il faudrait changer cette V eme république et ses institutions (partis politique, votation etc.) car elle n’est plus au fait du changement mondial, mais pour 2017, c’est trop tard !

Et les français versatiles, râleurs, mais conservateurs en fait endormis par une époque confortable passée, mais révolue, reprendrons hélas les mêmes politiciens ringards quel que soit leurs bords politiques, car cela n’est pas ça qui a de l’importance !

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