Jackpot pour Donald Trump en Arabie saoudite
Au premier jour de la visite du président américain, les
États-Unis et l'Arabie saoudite ont signé des accords d'une valeur de plus
de 380 milliards.
Le
premier voyage de Donald
Trump à l'étranger a débuté samedi par un accueil chaleureux en Arabie saoudite et
l'annonce par la Maison-Blanche d'un mégaprojet de ventes d'armements au
royaume pour « faire face aux menaces iraniennes ». La réception en
grande pompe à Ryad contraste avec la pression qui s'accumule sur le président
américain après une semaine de révélations accablantes à Washington sur les
liens entre sa garde rapprochée et la Russie.Quelques heures après avoir été accueilli à sa descente d'avion par le roi saoudien Salmane, Trump a eu des entretiens officiels avec lui. Les États-Unis et l'Arabie saoudite ont signé samedi des accords d'une valeur de plus de 380 milliards de dollars, a annoncé le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir. L'agence officielle saoudienne SPA a fait état de 34 accords dans des domaines aussi divers que la défense, le pétrole et le transport aérien, sans cependant fournir de montant total.
Au préalable, un responsable de la Maison-Blanche a annoncé des ventes d'armements d'une valeur de « près de 110 milliards de dollars ». Ces équipements de défense visent à soutenir « la sécurité à long terme » de l'Arabie et de la région du Golfe « face aux menaces iraniennes », a-t-il précisé. Hasard du calendrier ? Cette annonce est intervenue le jour de la réélection du président iranien Hassan Rohani, un modéré partisan de l'ouverture de son pays au monde. L'Arabie saoudite, majoritairement sunnite, considère l'Iran, puissance chiite, comme son principal rival au Moyen-Orient. Les deux pays s'opposent notamment sur les théâtres des conflits en Syrie et au Yémen.
« Un
message plus dur sur l'Iran »
La
Maison-Blanche a précisé que les contrats militaires allaient renforcer la
capacité du royaume à « contribuer aux opérations de contre-terrorisme à
travers la région », ce qui « réduira le fardeau » pour l'armée
américaine. Washington compte ainsi voir Ryad jouer un plus grand rôle dans la
lutte contre les groupes djihadistes comme le groupe État islamique (EI) et
Al-Qaïda. En rencontrant les dirigeants saoudiens, Trump aura « un message
plus dur sur l'Iran, il ne leur fera pas la leçon sur la démocratie et les
droits de l'homme et il sera applaudi », avait estimé avant le voyage
Philip Gordon, expert au Council on Foreign Relations. Il y a un an, la
monarchie avait réservé un accueil plutôt glacial à son prédécesseur Barack
Obama, critiqué pour avoir amorcé un début de rapprochement avec l'Iran.Le roi Salmane a accueilli en personne M. Trump, accompagné de son épouse Melania, sur le tapis rouge déroulé au pied d'Air Force One qui a atterri dans la capitale saoudienne. Le président est apparu détendu, alors qu'à Washington, de nouveaux développements sur l'enquête russe venaient d'être révélés. Facteur d'inquiétude supplémentaire pour la Maison-Blanche : le Sénat a annoncé que l'ex-chef du FBI James Comey, silencieux depuis son limogeage brutal il y a dix jours, avait accepté de témoigner. Le roi Salmane a serré la main à Trump, ainsi qu'à son épouse qui était habillée sobrement, avec les cheveux au vent, contrairement aux Saoudiennes qui sont obligées de se couvrir la tête en public. La fille aînée du président, Ivanka, et son époux, Jared Kushner, qui font partie de la délégation présidentielle, se tenaient la main à leur arrivée. Également présent à Ryad, Stephen Bannon, conseiller stratégique de Trump qui a été au centre de controverses dans le passé pour des déclarations jugées hostiles à l'islam.
Premier
voyage
Ryad
était pavoisée de drapeaux saoudiens et américains. Les rues, quasiment
désertes, étaient également ornées de photos montrant le roi et Trump avec un
slogan « Ensemble, nous triomphons ». Si ses prédécesseurs
réservaient traditionnellement leur premier déplacement à leur voisin direct –
Mexique ou Canada –, l'ex-magnat de l'immobilier a choisi la monarchie
pétrolière saoudienne, première étape d'un long périple qui s'achèvera en
Europe. Dimanche, le président américain prononcera à Ryad, devant une
cinquantaine de dirigeants de pays musulmans, un discours soulignant ses
« espoirs » pour une « vision pacifique » de l'islam.
« J'exprimerai la position du peuple américain de manière franche et
claire », a promis M. Trump dans son allocution hebdomadaire diffusée vendredi
soir.Il y a huit ans, son prédécesseur Barack Obama avait, depuis Le Caire, appelé à un « nouveau départ » entre les États-Unis et les musulmans à travers le monde, « un départ fondé sur l'intérêt mutuel et le respect mutuel ». Vendredi soir, la défense aérienne saoudienne a annoncé avoir « intercepté » à 180 kilomètres au sud-ouest de Ryad un missile tiré par les rebelles houthis depuis le Yémen voisin, ravagé par la guerre depuis plus de deux ans. Malgré cet incident, l'Arabie saoudite, où Donald Trump passera deux jours, pourrait en définitive être l'étape la plus aisée du voyage du nouveau locataire de la Maison-Blanche, qui peine à prendre ses marques. Son périple le mènera en Israël, dans les Territoires palestiniens, au Vatican, à Bruxelles et en Sicile pour les sommets de l'Otan et du G7 où les alliés européens de Washington seront en quête d'engagements clairs.
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Cela peut donner une idée de ce que peut s'offrir tout et n'importe quoi en matière d'armement l’ARABIE SAOUDITE çà fait froid dans le dos !
Et avec les techniciens et le SAV pour pouvoir s'en servir au mieux car avec les formateurs nécessaires sous prétexte de la sécurité dans la région du golfe ?!
Et aussi bien sur l'inconscience de D.TRUMP qui arme à ce point cet état islamique extrémiste berceaux des lieux saints de cette religion à l'opposé de la culture judéo chrétienne occidentale !
Il faut dire que semble-t-il le président U.S. résonne en homme d'affaire plutôt qu'en chef d'état qui disait ne pas accepter certains peuples arabes musulmans à l'entrée de son pays ?
Et bien sûr lutter contre le terrorisme islamique qui frappe partout dans le monde ?!
Peut-être ? Mais là, l'argent n'a pas d'odeur !
D.TRUMP est peut-être en fait un homme fantasque et dangereux, car l'IRAN voisin ne doit pas apprécier ce genre de tractation d'armements faites avec son ennemi l’ARABIE SAOUDITE ?!
Par contre celui-ci est vent debout contre la CORÉE du NORD et son dictateur qui est surveillé comme le lait sur le feu depuis 1953 ?!
Deux poids deux mesures, qu'est-ce qu'en penseront les dirigeants du monde libre démocratiques occidental notamment ses alliés européens au prochains Sommets de l’OTAN?!
Jdeclef 21/05/2017 16h40
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