Liste des investis par En marche ! : Des gagnants,
des perdants et des couacs
La candidature de Valls n'a pas été acceptée, mais il n'aura
pas d'adversaire issu du mouvement. Bayrou convoque un bureau politique en
signe de protestation
- Le
parachutage de Jean-Luc Mélenchon dans la 4e circonscription de Marseille, où
est élu le député socialiste sortant Patrick Mennucci, fait des vagues.
Mennucci lui a promis un « affrontement complet » et a d'ores et déjà
lancé les hostilités en l'invitant à débattre.- La liste des candidats de La République en marche a enfin été dévoilée. 214 hommes et 214 femmes sont investis et 52 % d'entre eux sont issus de la société civile. 428 candidats ont donc pour l'instant obtenu la validation du mouvement sur les 577 circonscriptions.
- Le suspense autour de l'investiture de Manuel Valls est terminé. Richard Ferrand a annoncé qu'il ne serait pas candidat pour La République en marche, même si sa candidature a été étudiée « respectueusement ». Il n'y aura toutefois pas de candidat du mouvement lancé par Macron dans sa circonscription.
- Les gagnants : plusieurs responsables politiques issus des Républicains et du Parti socialiste (PS) n'ont, pour le moment, aucun candidat de La République en marche en face d'eux. C'est le cas de Bruno Le Maire, Marisol Touraine, Franck Riester, Stéphane Le Foll, Nathalie Kosciusko-Morizet, Thierry Solère et Myriam El Khomri.
- Les perdants : le MoDem de Bayrou conteste la liste publiée. Le maire de Pau en appelle à Emmanuel Macron pour « permettre des investitures communes », a-t-il souligné, avant d'annoncer la convocation d'un bureau politique vendredi. Le secrétaire d'État aux Sports Thierry Braillard, premier soutien du gouvernement à Emmanuel Macron, avait sollicité l'investiture d'En marche ! et ne l'a pas obtenue.
- Les personnalités : Gaspard Gantzer, conseiller de François Hollande, le mathématicien Cédric Villani, la torera Marie Sara et deux ex-magistrats comptent parmi les quelques personnalités investies par le mouvement d'Emmanuel Macron, La République en marche. Le juge Éric Halphen, spécialiste des dossiers de corruption, est investi dans le Calvados. L'ex-juge d'instruction Laurence Vichnievsky est investie pour sa part dans la 3e circonscription du Puy-de-Dôme.
- Les couacs : plusieurs noms ont dû être rapidement rayés de la première liste. C'est le cas de Mourad Boudjellal, président du RCT, qui a démenti être candidat aux législatives pour La République en marche après la conférence de presse de Pascal Ferrand. « Contrairement à la liste publiée par enmarche.fr, je ne suis pas candidat dans la 9e circonscription des Français établis hors de France », a également tweeté Augustin Augier. Enfin, François Pupponi a assuré être candidat du PS, et pas de La République en marche.
23 h 14
- Bayrou et la République en marche... la crise couve
François
Bayrou s'est confié à L'Obs
jeudi soir. Il y fait part de sa colère vis-à-vis de la liste des candidats
investis par le mouvement d'Emmanuel Macron. Selon le président du MoDem,
"c'est une opération recyclage du Parti socialiste. La grande
lessiveuse." Le maire de Pau, qui a convoqué un bureau politique vendredi
soir, explique qu'il ne "laissera pas faire ça". "Quand je lui
ai apporté mon soutien, il était à 18 %. (...) Nous l'avons fait
élire", estime François Bayrou sur le site internet de l'hebdomadaire.
Caroline Barjon, la journaliste à l'origine de l'article, avance que, selon
François Bayrou, seuls "35 candidats du MoDem sont investis, au lieu des 120 qu'on
lui aurait promis". ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Ceci étant ce vieux politicien chevronné que l'on voit immanquablement à chaque élection présidentielle, ex ministre de l’éducation jouant au professeur, donneur de leçon « prêchi prêcha » ayant retourné sa veste maintes fois en fonction des vents politiques du moment a été pris à son propre jeu, qui est de manger à tous les râteliers par calcul et ayant roulé ces collègues de gauche ou droite et leurs leaders dans le passé et de ce fait semant le trouble dans les soit disant équilibres des courants politiques !
L’archétype « d’empêcheur de tourner en rond » gênant !
Le MODEM parti centriste crée par F.BAYROU compte peu dans le panel des partis médiocres qui restent et se battent pour leur survie !
Mais le président a bien dit qu’il ne voulait pas faire le jeu des appareils des partis politiques, F.BAYROU aurait dû l’écouter !
Mais peut être que pour le calmer, le président lui offrira un accessit de consolation avec ministère honorifique ?!
(Bien que ce vieux politicien de 65 ans devrait prendre sa retraite comme bien d’autres qu’on se lasse de revoir à chaque élection !)
Jdeclef 12/05/2017 10h01
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