lundi 1 mai 2017

Il faut admettre une chose elle a tout lancé dans la bataille de ses meetings avec brio !

EN DIRECT. Pour Marine Le Pen, Macron c'est "en marche ou crève"

Précédée par Nicolas Dupont-Aignan, la candidate frontiste a été très offensive à Villepinte, à six jours du second tour de la présidentielle.

13 h 13 - "J'ai besoin de vous", lance Le Pen

  
Marine Le Pen a fait l'apologie de la "civilisation" de la France, se réclamant du "changement", de la "volonté" et de la "grandeur". "Nous allons arracher la France des mains de prétendues élites", lâche la candidate face à son audience qui lui répond à coups de "Marine, présidente". Pour conclure, la candidate frontiste a pressé ses militants : "Plus que quelques jours pour convaincre, pour sortir de l'hésitation les indécis". Elle s'est ensuite exclamée : "J'ai besoin de vous, j'ai besoin de votre énergie pour convaincre, pour amener nos compatriotes aux urnes". Accompagnée de Nicolas Dupont-Aignan sur l'estrade, Marine Le Pen a finalement invité toute la salle à entonner une "puissante Marseillaise".      

12 h 55 - Marine Le Pen aborde son programme

  
Après avoir lancé des attaques à répétitions contre son rival d'En Marche !, Marine Le Pen a présenté les priorités de son programme, à commencer par le sujet sensible de l'immigration, assurant "l'hospitalité pour les étrangers qui vivent ici en respectant nos lois" car "ils sont nos invités", explique-t-elle. Elle a ensuite abordé son projet social, en insistant sur "les plus faibles" et notamment les enfants. Elle s'est ensuite félicité d'avoir "le projet le plus ambitieux pour les personnes en situation de handicap et leurs familles", avant de citer son programme sur l'emploi (et notamment son projet d'abrogation de la loi El Khomri) contre la "mondialisation sauvage", l'environnement et la santé - tous deux associés dans un seul et même ministère dans le programme de la chef de file FN. 
Quant la sécurité et la lutte contre le terrorisme - point "cardinal" de son projet présidentiel, selon la candidate -, Marine Le Pen assure : "Ma main dans ce domaine ne tremblera jamais", tandis qu'un chant s'élève de la salle : "On est chez nous". "Je ramènerai à 10 000 le solde migratoire", affirme la candidate, qui promet ainsi de lutte contre "le communautarisme".      

12 h 46 - Le Pen poursuit ses attaques

  
La candidate du FN s'attaque à la "finance", qu'incarne, selon elle, son adversaire. "Le 7 mai, je vous appelle à faire barrage à la finance, à l'arrogance, à l'argent roi", clame-t-elle, avant de souligner : "Je ne confonds pas le monde de la finance et de l'entreprise, la finance spécule, l'entreprise produit. [...] L'entreprise crée de la richesse quand la finance la pille". Elle a ensuite dénoncé Emmanuel Macron, qui "ne sert pas les intérêts du peuple, mais ceux de l'argent", avant de lui prêter "un caractère inquiétant".      

12 h 38 - Marine Le Pen : "Sa philosophie, c'est en marche ou crève"

      Marine Le Pen dénonce le projet d'Emmanuel Macron dans une longue tirade, en début de meeting. Elle attaque notamment les propositions sur l'emploi, en prenant l'exemple de Whirlpool. "M. Macron organise la concurrence déloyale", attaque-t-elle. "C'est un projet qui prévoit la submersion migratoire de la France", poursuit-elle, citant Angela Merkel comme "la secrétaire chargée de l'immigration". Elle pointe du doigt ensuite le projet territorial du candidat d'En marche !. "Ne donnez pas une voix à M. Macron", crie-t-elle finalement à l'assemblée.      

12 h 28 - Le Pen lance une première pique à Macron

      Lors de son meeting, la candidate du FN a réitéré son intention de placer Nicolas Dupont-Aignan à Matignon si elle est élue. "Mon adversaire ne veut pas dire qui il choisira (...) Je lui demande encore de dire la vérité", a-t-elle lancé à l'adresse d'Emmanuel Macron. Marine Le Pen a décrié son rival, "un candidat tellement embrumé que même le pape ne parvient pas à percevoir son message". Elle s'en est ensuite pris aux médias et au "système" incarné par Emmanuel Macron, "soutenu tous les jours par M. Hollande", tandis que la foule scande "Marine, présidente".      

12 h 10 - Marine Le Pen entre en scène

      Après l'allocution de Nicolas Dupont-Aignan, qui s'est allègrement attaqué à Emmanuel Macron, la candidate frontiste arrive sur l'estrade à Villepinte, où elle tient meeting.

12 h 04 - Dupont-Aignan s'en prend à Macron, un "Hollande junior, agité et immature"

      Le nouvel allié de Marine Le Pen prend la parole à Villepinte, près de Paris, avant de laisser place à Marine Le Pen. Devant un public enthousiaste, Nicolas Dupont-Aignan attaque d'entrée de jeu le rival du FN, Emmanuel Macron. "Entre la finance et la France, il faut choisir", a-t-il asséné, en référence au candidat d'En marche !. Le président de Debout la France s'est dit une fois plus "fier de son choix".
LIRE Le pari hasardeux de Nicolas Dupont-Aignan

Après de nombreuses attaques à Emmanuel Macron, il s'en est pris aux militants Les Républicains, qui "se sont couchés à 21 heures" en ralliant le candidat d'En marche ! Après le premier tour, selon lui. "En vérité, ma chère Marine, ils sont jaloux de notre sincérité, de votre sincérité, de notre énergie positive", a-t-il suggéré, sous les applaudissements du public.      

11 h 46 - Jean-Marie Le Pen : "Un processus d'islamisation est en cours"

      Lors de son traditionnel discours place des Pyramides, Jean-Marie Le Pen a longuement parlé de Jeanne d'Arc, en retraçant son histoire. Mais le fondateur du FN a rapidement dérivé vers un discours politique très orienté. "Il faudra redonner leur place aux grandes valeurs de notre civilisation, à commencer par celles que nous commémorons aujourd'hui : la patrie et le travail", a-t-il par exemple lancé à la foule. Le père de la candidate frontiste s'est ensuite exprimé sur l'islam, qu'il a toujours décrié, voire calomnié, malgré les critiques virulentes.

"L'Implantation de l'islam s'est accélérée en 20 ans", a affirmé Jean-Marie Le Pen. "Des milliers de mosquées ont été construites, le port du voile voire du hijab se fait désormais dans la rue, les boucheries halal se multiplient au mépris de la loi française qui interdit l'égorgement des animaux. Partout la charia exerce une pression constante. Il y a là évidemment un processus d'islamisation qui est en cours", a-t-il déclaré, sous les applaudissements de l'assistance.      

11 h 28 - La foule crie "Bleu, blanc, rouge, la France aux Français"

      Alors qu'il semble y avoir un problème technique, Jean-Marie Le Pen "demande le silence" à l'assistance place des Pyramides. "Le micro est dans le même état que le patron", ironise le président d'honneur du FN, âgé de 88 ans, tandis que la foule lance quelques applaudissements, ponctués de "Jean-Marie" et de chants tels que : "Bleu, blanc, rouge, la France aux Français".      

11 h 16 - Jean-Luc Mélenchon se rend lui aussi sur le pont du Carrousel

      Près d'une heure après Emmanuel Macron, le chef de file de La France insoumise est à son tour venu rendre hommage à Brahim Bouarram, un jeune homme de 29 ans que trois skinheads ont poussé dans la Seine en 1995, en marge d'une manifestation du Front national.      

11 h 04 - Jean-Marie Le Pen : "Le nationalisme, c'est l'amour de la nation"

      Au pied de la statue dorée de Jeanne d'Arc place des Pyramides à Paris, où le FN organise sa grand-messe annuelle, le président d'honneur du parti rend hommage à "la Pucelle d'Orléans". Le père de Marine Le Pen a notamment fait l'apologie du patriotisme et du nationalisme : "Le nationalisme, c'est l'amour de la nation."      
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M.LE PEN : Son discours à VILLEPINTE était bien structuré et frappant contre son adversaire digne de grand tribun politique devant une salle pleine chauffée à blanc c’était impressionnant !

Nous ne savons pas ce fera E.MACRON à la VILLETTE à 17 heures, mais il fera bien d’être bien préparé pour lui répondre ?!

Dans ce match M.LE PEN (pour l’instant) a encore toutes ses chances certains la croyait fatiguée, elle n’a pas donnée cette impression bien au contraire et a tenu un langage que les français lambda peuvent comprendre facilement ?!

Et notamment des promesses même si utopiques, que les français aiment entendre !

Le débat du 3/5/2017 sur TF1/FR2  risque d’être décisif, pour vraiment les départager (peut-être) ?!

On comprend mieux cette peur de l’extrême droite et de toutes ses forces qui se liguent contre la leader frontiste FN, car il y a un vrai risque !

Les français ont bien les cartes en mains et c’est à eux de bien jouer, et tout cela à cause d’une classe politique déplorable et ses politiciens médiocres qui se sont moqués d’eux depuis trente ans, c’est pitoyable, mais pas illogique, car la ficelle peut casser et changer de toute façon le visage politique de la France !


Jdeclef01/05/2017 14h28

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