L'homme arrêté à
Évreux avait fait allégeance au groupe EI
Des armes ont été
retrouvées vendredi dans un fourré aux abords de la base militaire. La section
antiterroriste du parquet de Paris a été saisie.
À
deux jours du second tour, la sécurité fait de nouveau irruption dans la
campagne. Des armes ont été retrouvées vendredi dans un fourré aux abords de la
base militaire d'Évreux (Eure), où un ancien soldat de l'armée de terre, fiché
S et surveillé pour sa radicalisation, a été interpellé au petit matin, a-t-on
appris de source proche de l'enquête. « Un fusil à pompe, deux revolvers à
poudre et des munitions » ont été retrouvés dans la journée à proximité de
cette base aérienne, où cet ex-militaire de 34 ans avait été arrêté
vers 5 h 30, a précisé cette source. Une clé USB contenant une
allégeance au groupe djihadiste État islamique a été trouvée dans la voiture de
l'homme radicalisé arrêté. Plusieurs petits drapeaux de l'organisation
djihadiste ont été découverts sur le suspect, dans sa voiture et près de la
base militaire.Vers minuit, la voiture de cet homme, objet d'une surveillance étroite depuis 2014 en raison de sa radicalisation, avait été découverte près de la base aérienne 105 d'Évreux, en Normandie. Dans la foulée, des recherches avaient été lancées et l'homme a été interpellé par le peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (Psig) d'Évreux alors qu'il regagnait son véhicule. Dans la voiture de cet homme « au profil psychologique très instable », les enquêteurs ont retrouvé un exemplaire du Coran et une cartouche, a rapporté une autre source proche du dossier. Les enquêteurs cherchent à déterminer notamment s'il avait une volonté de perpétrer une action violente imminente ou s'il s'agissait d'une étape préparatoire.
Élection
à risque
La
section antiterroriste du parquet de Paris
s'est saisie vendredi matin de l'enquête, ouverte pour « entreprise
individuelle terroriste », « introduction frauduleuse sur une zone
militaire » et « infraction à la législation sur les armes en
relation avec une entreprise terroriste », selon une source judiciaire.Le soir du 20 avril, trois jours avant le premier tour de l'élection présidentielle, un policier a été tué sur les Champs-Élysées dans une attaque revendiquée par le groupe djihadiste État islamique, à l'origine de la plupart des attentats qui ont fait 239 morts dans le pays depuis 2015.
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Fiché "S" bien sûr, on l’arrête (enfin) après 3 ans, tant mieux, mais bien long, car si il y encore beaucoup comme cet individu ou l'on tergiverse sur la nécessité d'anticiper le risque potentiel c'est inquiétant !
Peut-être est-ce dû au fait de la menace d’attentat fomenté par DAESH EI qui a dit de s’attaquer aux lieux de votes pour l’élection présidentielle, mais cela ne suffit pas, car il va y voir du flottement entre le passage de pouvoir entre les deux gouvernements et les nouveaux ministres et dirigeant ?!
Rappelons-nous du dernier attentat sur les Champs Elysées et la mort déplorable de ce policier qui aurait pu faire un carnage !
Le ver est dans le fruit, c’est un fait incontestable, il faut en arrêter plus que l’on fait préventivement, car il vaut mieux prévenir que guérir et montrer aussi que l’état est là pour faire peur et dissuader les terroristes de tous poils qui se dissimulent parmi nous, même si cela déplait à la kyrielle de bien-pensants trop nombreux !
Il faut espérer que le nouveau président et son gouvernement seront plus fermes sur ce sujet éminemment risqué, car on ne ressent pas hélas, une volonté tranchée dans les discours programmatiques, malgré que le mal soit loin d’être éradiqué !
Jdeclef 06/05/2017 13h23
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