Coignard - Le naufrage Marine Le Pen
Incompétence, agressivité... : la candidate du FN n'a
pas seulement raté sa prestation, elle a aussi abaissé le niveau du débat de
façon spectaculaire.
Ce
débat du second tour se présentait comme inédit : pour la première fois
depuis 1974, il mettait face à face des candidats dont aucun n'est issu des
deux grands partis de gouvernement. Mais personne n'imaginait qu'il se
différencierait à ce point de tous ceux qui l'ont précédé. À l'arrivée, c'est
surtout par son niveau lamentable qu'il restera dans les annales. Et ce, de la
seule responsabilité de Marine
Le Pen, dont il est permis de se demander comment elle a pu arriver
jusqu'aux marches du pouvoir sans être capable d'aligner la moindre proposition
pour le pays. Dès le début, la candidate du Front national choisit de cogner, et
de cogner fort. Pourquoi pas ? Mais, les premiers instants de sidération
passés, il apparaît qu'elle est incapable de parler de son programme ou de ce
qui en tient lieu. Telle l'élève médiocre qui cherche le salut dans ses
antisèches, elle passe son temps à compulser les documents contenus dans sa
pile de chemises cartonnées.Elle confond SFR et Alstom, s'embourbe entre l'écu et l'euro, croit que le Royaume-Uni a déjà quitté l'Union européenne : sur le point central de son projet, celui sur lequel elle a rétropédalé quelques jours auparavant dans la plus grande cacophonie, elle se révèle incapable de fournir la moindre clarification et fait montre d'une ignorance confondante. Elle touche le fond quand elle déclare que, grâce à sa brillante sécession, « le mark va s'apprécier ». Imagine-t-elle, comme le lui fait remarquer son adversaire, qu'elle va obliger la totalité des pays de la zone euro à suivre la politique qu'elle préconise ?
Présidentielle : revivez minute par minute le débat entre Macron et Le Pen
Conduite
d'échec
Très
vite, il faut se rendre à l'évidence : Marine Le Pen ne parlera pas de son
programme. Son projet pour l'école ? Elle se contente de dire que celle-ci
« a été saccagée par les socialistes », avant de proférer quelques
banalités sur la nécessité de revenir à une école qui transmet dans la
discipline. Tandis qu'Emmanuel
Macron développe ses propositions, comme le ferait n'importe quel candidat
digne de ce nom, elle se contente de réagir à celles-ci pour tenter de les
démolir, toujours sur le même mode : celui de la dénonciation d'une
prétendue « France soumise ». Très vite, le disque est rayé et la
situation, embarrassante, pour le téléspectateur mais surtout pour son
adversaire, qui a bien du mérite à maintenir une certaine dignité au débat.Quand apparaît le générique de fin, on est soulagé de voir disparaître de l'écran une personne qui s'est montrée irrespectueuse du moment, de son adversaire, de l'enjeu, et finalement de la fonction qu'elle brigue. En tout cas, la France apaisée, c'est raté !
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M.LE PEN est une aboyeuse de foire, qui promet tout et n’importe quoi en n’oubliant pas d’être vindicative avec ses adversaires se prenant les pieds dans le tapis quand elle aborde ses programmes notamment économiques utopiques, voire irréalisables !
Et naturellement devient vindicative et violente croyant que de débiter des insanités ou mensonges ou en essayant de discréditer l’adversaire en élevant la voix, va la rendre plus audible, la colère étant l’arme des faibles !
Et quand on parle des extrêmes cela vaut aussi pour MELENCHON qui a été éliminé avant, cette autre extrême gauche et son coté théâtral de tribun avec aussi un programme utopique qui voulait casser la baraque et c’est lui qui s’est cassé la figure !
Cela se produira de la même façon pour M.LE PEN et ça vaut mieux pour la suite, qui ne sera peut-être pas rose pour autant, mais surement moins pire !
Les français voulaient le changement et comme cela ne se faisait pas vite, malgré leur demandes réitérées, vont l’initier avec E.MACRON pas parfait, car cela n’existe pas, mais arrivé au bon moment, totalement nouveau, car sans autre choix sur le moment, et ont balayé ces vieux partis ringards et leurs politiciens ex élus usés et médiocres ce qui est déjà une amélioration sensible !
Il restera à nos concitoyens à être vigilants et exigeants dans la nouvelle gestion de leurs pays par ce nouveau président et son gouvernement et ne pas lui laisser « carte blanche » aveuglement !
Jdeclef 05/05/2017 10h20
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