jeudi 4 mai 2017

Des vociférations dès le début de la candidate qui est vraiment redevenue la vraie leader du FN et digne fille de son père !

Marine Le Pen : le dénigrement pour favoriser l'abstention

Caricatural dès la première minute, ce débat inutile a été pensé par Marine Le Pen pour écœurer les électeurs et les dissuader de voter dimanche.

Tout ce débat pugilistique est résumé dans la première intervention de Marine Le Pen. En trente secondes, la candidate du Front national a donné le ton : cette soirée serait caricaturale de bout en bout, agressive et pétrie de contre-vérités. Marine Le Pen n'était pas là pour défendre son projet, mais pour dénigrer son adversaire, sa « froideur de banquier d'affaires » (sic). Elle ne cherchait pas à convaincre, mais à lui faire un procès d'intention en suggérant, par exemple, qu'il serait un soutien de l'islamisme radical ou qu'il posséderait un compte secret aux Bahamas... Comme si elle comptait sur la désinformation internet de Poutine pour lui donner un petit coup de main dans les derniers jours du vote.
Mais reprenons la première minute de son intervention. À l'entendre, Emmanuel Macron serait le candidat de la « mondialisation sauvage », de « l'ubérisation » (c'est un gros mot chez elle), de la « précarité », de la « brutalité sociale », de la « guerre de tous contre tous », du « saccage économique de nos grands groupes », du « dépeçage de la France par les grands intérêts économiques », du « communautarisme »... « Et tout ça piloté par monsieur Hollande, qui est à la manœuvre maintenant de la manière la plus claire qui soit », ajoute-t-elle pour couronner l'ensemble d'un zeste de duplicité.

Emmanuel Macron a gardé son calme

Voilà, à ce stade, un téléspectateur avisé aurait pu éteindre son téléviseur, il n'aurait pas raté grand-chose de la soirée. Tout y est : le complot des grandes puissances financières, le complot de l'Élysée, la trahison de la France par le communautarisme et le libéralisme sauvage. Marine Le Pen n'était pas venue débattre, elle était venue délivrer un acte d'accusations gratuites et grossières. Une stratégie pensée pour attenter à la présidentialité de son adversaire, pour écœurer les indécis et les pousser à l'abstention, sa meilleure alliée dans ce duel de second tour.
Lire également notre analyse : « Chômage, euro, inflation : qui, de Macron ou de Le Pen, a dit vrai ? »
Ensuite, il faut entendre comment Marine Le Pen se dépeint. C'est la deuxième minute de son intervention : « Je suis la candidate du peuple, dit l'héritière de Montretout. Je suis la candidate de la France telle que nous l'aimons, de sa culture, de sa civilisation, de son unité. Je suis la candidate de la nation qui protège, qui protège nos emplois, qui protège la sécurité de nos compatriotes, qui protège nos frontières, qui nous protège face à la concurrence internationale déloyale et face à la montée en puissance du fondamentalisme islamiste. »
 « Le naufrage de Marine Le Pen »
Emmanuel Macron a gardé son calme, ce qui n'est pas le moindre de ses mérites. Il a rappelé que le Front national n'avait pas voté au Parlement européen les mesures censées permettre de tracer les allées et venues dans les aéroports. Il a démonté cette idée farfelue et bricolée de manière express d'une double monnaie nationale et européenne dans un arrangement avec Nicolas Dupont-Aignan... Il a surtout démontré que ce débat d'un niveau affligeant n'apporterait rien à cette trop longue campagne présidentielle. Jacques Chirac avait eu raison de refuser de débattre avec Jean-Marie Le Pen en 2002. C'est à se demander si Macron n'aurait pas dû faire de même avec sa fille.
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Ce qui n'a pas déstabilisé son adversaire qui bien sûr a fait face sans lâcher prise aux invectives  diverses !

Certains diront qu'elle n'avait rien à perdre ce qui l'a obligé à être vindicative et attaquer son adversaire  dès le début gâchant un débat qui aurait pu être intéressant!

De toute façon ce parti frontiste ne pourra jamais gouverner avec de telles méthodes tant que son vernis d’extrême droite n'aura pas craqué et l'ombre de J.M.LE PEN n'aura pas disparu qui lui ne voulait pas le pouvoir seulement semer la zizanie et trouble, ce qui effraie à juste titre beaucoup de français !

Il ne sert à rien !

Ce parti ne sait faire que çà, rien d'autre les français ont commencé leur changement par le nivelage de ses vieux partis politique ringards et ses politiciens plus que médiocres pour le changement c'est un progrès, il faut terminer le ménage !

Il faut continuer dans cette voie en assainissant notre monde politique sclérosé et ne pas pencher par dépit vers les extrêmes !

Et surtout en allant voter en masse en ne se laissant pas influencer par de fausses solutions, car c'est aux français de prendre leur destin en main et justement en 2017 pour une fois, ils peuvent le faire, alors qu'ils n’hésitent pas !


Jdeclef 04/05/2017 09h48LP

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