mardi 2 mai 2017

Aux idiots qui veulent coller une étiquette à MACRON, ils se trompent, celui-ci fait du MACRON seulement c'est tout !

Face à Le Pen, Macron montre les crocs

VIDÉOS. Lors de son grand meeting à La Villette, Emmanuel Macron a attaqué Marine Le Pen avec virulence et s'est posé en candidat défenseur de la République.

L'espace d'une journée, d'un meeting, Emmanuel Macron a changé son nouveau slogan pour le second tour de l'élection présidentielle. Au Paris Event Center, porte de la Villette, sur l'immense bannière devant laquelle il était posté, ainsi que sur son pupitre, « Ensemble, la France ! » a laissé place à « Ensemble, la République ! ». Il n'en fallait pas plus pour comprendre que le candidat d'En marche !, favori pour le scrutin de dimanche prochain, avait décidé de monter au front, non pas tant pour défendre son programme, mais pour s'opposer, sur le terrain des valeurs, directement à Marine Le Pen et à sa conception de la France.
Ce 1er mai, jour de fête du Travail, les deux qualifiés ont mené la bataille par meetings interposés. Quelques heures plus tôt, à Villepinte, la candidate du Front national avait déclenché les hostilités en déclarant qu'Emmanuel Macron était « le candidat de la finance » et donc, « aujourd'hui, l'adversaire du peuple français ». Alors, devant une salle d'environ 5 000 personnes brandissant des drapeaux français et européens, devant également un parterre de soutiens de poids – notamment François Bayrou, Jean-Yves Le Drian, Bertrand Delanoë et, pour la première fois, Ségolène Royal –, Macron a décidé de contre-attaquer. « Face aux injures et à l'obscénité du Front national (…), nous avons une responsabilité immense, a-t-il lancé en préambule, celle de rebâtir une France et une République nouvelles. Nous devons avoir l'esprit de résistance pour défendre nos valeurs et nos intérêts face au parti d'extrême droite. »

« Le parti des gens du désastre »

Emmanuel Macron n'a pas attendu longtemps pour caractériser sa concurrente à la magistrature suprême, non pas comme une adversaire, mais comme une « ennemie » : « Ce sont eux, nos vrais ennemis (…), aussi haineux que lâches : le parti des gens du désastre, les instruments du pire. L'extrême droite française, elle est là, avec son parti, le Front national. » Avant de reprendre, comme il l'avait fait dès son discours post-premier tour et comme il le fait depuis une semaine maintenant, les mots de Marine Le Pen : « Nous voulons une France patriotique, exigeante, réformatrice, efficace et juste. Non pas une France réactionnaire, nationaliste, qui joue des colères du peuple pour n'apporter qu'une seule réponse : le repli, la fermeture, la haine. »
Considéré depuis des mois par la candidate FN comme le candidat des « riches » et de « l'oligarchie », Macron l'attaque en premier lieu sur la sortie de l'euro et ses conséquences sur le portefeuille de la classe moyenne : « La conséquence de ce programme, c'est l'appauvrissement de tous les Français qui ont une épargne, de tous les salariés comme de tous les retraités. Et, avec sa taxe sur les importations (…), les travailleurs se verront plus pauvres et verront, dans le même jour, leurs emplois menacés. » Le candidat d'En marche !, de plus en plus adepte des petites phrases assassines, n'a également pas oublié de tacler Nicolas Dupont-Aignan qui s'est allié à Marine Le Pen il y a deux jours, obtenant au passage Matignon si celle-ci était élue. « Ne le sifflez pas, le pauvre… Il avait déjà perdu, le voilà désormais déshonoré ! » Emmanuel Macron conclut sa séquence « économie » en raillant le changement de position de son adversaire sur la sortie de la monnaie unique : « On aurait le matin le franc et l'après-midi l'euro ? Est-ce qu'avec ces billets de Monopoly les choses iront mieux ? Non, ils augmenteront vos impôts et augmenteront votre dette. Il y aura un cocu dans l'histoire ! »
Puis Emmanuel Macron s'est évertué à montrer la candidate d'extrême droite – dont il ne citera jamais le prénom, mais toujours le nom – comme une ennemie des « libertés ». La liberté de la presse, d'abord, avec la proposition de l'un de ses soutiens d'instaurer « un ordre des journalistes » : « C'est cela que propose madame Le Pen, ce qui nous rappelle l'Allemagne des années 30. » Et de continuer : « Madame Le Pen, c'est également la lutte contre la liberté des femmes avec la remise en cause de l'IVG. Madame Le Pen, c'est la lutte contre la liberté des couples de même sexe avec la remise en cause du mariage pour tous. »

Rassurer les indécis

Emmanuel Macron le sait pertinemment, et l'indique d'ailleurs à la tribune : « Le dimanche 7 mai, beaucoup voteront pour moi pour ne pas avoir le Front national. (…) Je fais plus que défendre un projet politique, je porte aussi le combat pour la République et la démocratie libre. » Alors, le favori des sondages, qui n'hésite pas à critiquer la faiblesse du front républicain dont il dispose depuis la proclamation des résultats du premier tour, a tenu à rassurer ceux qui hésiteraient à voter pour lui. S'il précise ne pas vouloir « changer de programme » ni faire de « concessions », notamment sur la réforme du droit du travail – une critique adressée en premier lieu à Jean-Luc Mélenchon –, il s'est néanmoins adouci sur certains thèmes.
Il a une nouvelle fois appuyé son désir de renouvellement démocratique en s'engageant à « instaurer une part de proportionnelle dans les élections ». Surtout, Emmanuel Macron a voulu faire mentir son image de candidat ultra-libéral et aveugle sur les dérives de l'Union européenne. « Ce que je vous propose, ce n'est pas l'Europe telle qu'elle va actuellement. Nous la changerons, mais seulement si nous sommes à la fois nous-mêmes et que nous sommes crédibles », a-t-il tout d'abord assuré. Et de poursuivre : « Beaucoup peuvent avoir l'image de moi comme de quelqu'un qui aimerait une société dérégulée, un peu folle. (…) Je veux que nous changions cette mondialisation, mais je ne veux pas que nous la rejetions, que nous nous en coupions, car c'est impossible. » À la tribune, Macron dit vouloir réguler cette « mondialisation capitaliste » qui, « parfois, détruit l'environnement » et assume de se mettre dans le sillage du travail effectué par Ségolène Royal pour la transition écologique.
Sur la dérégulation du marché, toujours, le candidat d'En marche ! Explique également vouloir nommer « une commission d'experts et de scientifiques irréprochables » pour évaluer les conséquences du Ceta et du Tafta, deux accords commerciaux fortement rejetés à gauche. Enfin, Emmanuel Macron s'engage à porter une réforme sur la directive des travailleurs détachés.
En conclusion de son allocution d'une bonne heure et demie, Emmanuel Macron s'est positionné, une dernière fois, comme le candidat qui protégera « l'héritage intellectuel, politique et moral de la République française » dans une France « que le monde entier aujourd'hui regarde ». Un message de rassemblement qu'il devra également savoir faire passer lors du débat d'entre-deux-tours mercredi soir. Mais cette fois-ci, face à « madame Le Pen », les yeux dans les yeux.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Et  cela les gênent bien sûr, car il est plus facile de coller un étiquette politique connue à un adversaire quel qu’il soit, surtout quand elle est contraire à celle que l’on défend !

Le problème ou plutôt la nouveauté étant que lui ne se recommande d’aucuns vieux partis ringards usés que l’on subit depuis 50 ans, il en a créé un nouveau !

E.MACRON n’a pas plus attaqué M.LE PEN qu’elle l’a fait à son endroit, il lui a seulement répondu sur le même ton, ce jeune politicien n’est pas un saint qui se prend pour « Jésus christ qui tend l’autre joue » aux coups et insultes !

Et il se devait de réagir et à n’en pas douter se ne sera pas fini, M.LE PEN en vieille briscard bien rodée de la politique ne croyait pas s’attendre à un chemin ou il n’y aurait pas de pierre surtout qu’elle à la langue bien tendue pour dénigrer son adversaire !

Ceci étant Le dernier débat télévisé du 3/5 sur les chaines TF1/FR2 devrait clôturer de ce déballage de fausse amabilité hypocrite, car les français en ont marre de cette campagne électorale déplorable et les français ont surement déjà choisi le/la candidat(e) qui sera élu et seul les différences peut venir du niveau de l’abstention ?!

Espérons seulement que les français ne se laissent plus influencer par les sondages ou médias, car c’est leur destin et celui de la France qui se joue (à la différence des autres élections passées et pas seulement une alternance pernicieuse habituelle !)


Jdeclef 02/05/2017 10h24

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire