mercredi 10 mai 2017

Un PS en pleine déconfiture à l'image de son 1er secrétaire CAMBADELIS :

Législatives : la marche tourmentée du PS

Après sa cuisante défaite à la présidentielle, le PS, tiraillé entre macronistes et opposants, tente de resserrer les rangs pour les élections de juin.

Après le résultat décevant du candidat socialiste au premier tour de l'élection présidentielle et en proie à une déchirure entre les lignes incarnées par Manuel Valls et Benoît Hamon, le PS a tenté mardi de resserrer les rangs en s'accordant sur une stratégie et un programme communs en vue des élections législatives des 11 et 18 juin, qui s'annoncent meurtrières pour le parti. « C'est une belle journée pour les socialistes [...] parce que nous avons réussi à trouver un chemin commun, même s'il y a toujours des interrogations », a estimé mardi soir le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, lors d'une conférence de presse à la Mutualité, où se sont réunis dans l'après-midi près de 300 candidats.

Les sirènes de la majorité présidentielle

Tiraillé entre son aile droite, qui souhaite comme Didier Guillaume rejoindre « sans condition » la majorité présidentielle, et son aile gauche, qui se voit davantage dans l'opposition à Emmanuel Macron, le Parti socialiste s'est accordé sur une ligne d'« autonomie constructive » pour les législatives, a dit Jean-Christophe Cambadélis. Après de « très longues discussions », et « une suspension de séance », le bureau national du parti a aussi approuvé, sans vote, sa plateforme programmatique, où ont été intégrés « les amendements présentés par les amis de Martine Aubry », a-t-il détaillé.
Le texte de trois pages, intitulé « Un contrat clair pour la France, une gauche constructive et solidaire », présente les priorités que le PS entend défendre pendant la campagne. Il fixe également un certain nombre de lignes rouges face au programme du président élu Emmanuel Macron : refus du recours aux ordonnances pour modifier le Code du travail, « refus de la suppression de l'impôt sur la fortune pour les plus riches », par exemple. Les amendements adoptés ont permis de gommer de la version initiale une allusion à la suppression de la taxe d'habitation pour 80 % des ménages, prônée par Emmanuel Macron, et de mettre davantage l'accent sur la défense des droits des salariés.

Revirement de Valls

Pour autant, le texte ne satisfait pas le député européen Guillaume Balas, qui avait coordonné l'écriture du projet présidentiel de Benoît Hamon. « Benoît Hamon aura ses propres propositions dans les heures ou les jours qui viennent, notamment pour construire une gauche qui soit une gauche de combat au moment des élections législatives », a-t-il annoncé à la presse en sortant du bureau national. Interrogé sur ce point, Jean-Christophe Cambadélis a prévenu Benoît Hamon que procéder ainsi « voudrait dire qu'il fait exactement la même chose que ce qu'il a reproché à certains » pendant la campagne présidentielle, en ne respectant pas la position majoritaire.
Deux jours après l'élection d'Emmanuel Macron, et quelques heures après une nouvelle déclaration tonitruante de l'ancien Premier ministre Manuel Valls, le bureau national du parti s'était ouvert rue de Solférino dans une ambiance électrique. Proclamant « la mort » du parti qui a accompagné son ascension, le député de l'Essonne a annoncé sur RTL qu'il serait « candidat de la majorité présidentielle » pour les prochaines législatives. De quoi susciter un tollé parmi nombre de ses camarades socialistes.

« Ramper devant le nouveau pouvoir »

« J'en ai assez d'entendre dire que notre famille n'existe plus. Je ne veux pas la voir disparaître », a déclaré le Premier ministre Bernard Cazeneuve à la réunion à la Mutualité, selon des participants. « Les vrais amis, ceux qui aident à la réussite, ce ne sont pas ceux qui, le moment venu, par opportunisme, choisissent de ramper devant le nouveau pouvoir », a lâché devant la presse le président du groupe PS à l'Assemblée, Olivier Faure. Proche de Manuel Valls, la secrétaire d'État Pascale Boistard s'est dite « extrêmement déçue » par sa décision. « Non, Manuel Valls je ne te suivrai pas cette fois », a tweeté le sénateur-maire d'Alfortville (Val-de-Marne) Luc Carvounas, actant la rupture avec celui dont il fut le lieutenant.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Totalement nul et dépassé !

Quand on voit en plus les différents mini partis qui éclate :

Celui initié par B.HAMON ?

Ou d'autres mouvements soutenu par M.AUBRY C.TAUBIRA A.HIDALGO !?

Sans compter M.VALLS bien sur qui se démarque totalement allant vers la "république en marche" et en cours de sanction pour être radié du PS moribond et son 1er secrétaire médiocre qui n'a pas su ce rénover à l'image de ses frondeurs qui œuvrait contre le gouvernement HOLLANDE pendant son quinquennat !

On voit bien que ce PS tout au moins ses "éléphants" est synonyme de mort annoncée d'un parti  vieillissant obsolète de cette gauche divisée !

Jdeclef
 10/05/2012 13h27

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