dimanche 21 mai 2017

La cohabitation, ça ne marchera pas, car les français y ont déjà goutté et cela n’a pas été probant !

En plein doute, la droite lance la bataille de la cohabitation

Devant 2 000 personnes, François Baroin a donné le "la" de la campagne législative, malgré des divisions sur la stratégie à adopter face à Macron.

En plein doute, la droite lance la bataille de la cohabitation

Devant 2 000 personnes, François Baroin a donné le "la" de la campagne législative, malgré des divisions sur la stratégie à adopter face à Macron.

Ils en parleront si peu. Tout au plus une référence de Valérie Pécresse qui promet un projet qui a « le courage de la vérité ». Un mot de François Baroin, très furtif. À l'inverse, à la tribune, plusieurs personnalités invoqueront Nicolas Sarkozy, que militants et sympathisants ovationnent. Comme s'il leur manquait. On rend hommage aux grands hommes de la droite, aux grandes réformes du passé, mais 2017 a été une pause, un égarement. Exit, l'échec du 23 avril ; exit, les « fuyards » ayant rejoint le gouvernement et Emmanuel Macron... Le mot d'ordre est désormais à l'alternance, que la droite et le centre, LR et UDI devront conquérir lors des législatives.
De grandes réunions publiques, il n'y en aura pas d'autres jusqu'au 11 juin. Ce samedi, Les Républicains tenaient leur seul meeting national pour lancer « la mère des batailles », dixit François Baroin. Au cœur du Parc floral du bois de Vincennes, quelque 2 000 personnes se sont rassemblées malgré le climat morose dans lequel la droite est plongée depuis la défaite du 23 avril, au premier tour de l'élection présidentielle. Alors, il faut y croire, affirmer sa détermination en évitant les fuites des élus vers En marche ! et celle des militants vers le Front national. Et les élus Les Républicains de marteler leur nouveau mantra : « Emmanuel Macron a choisi un Premier ministre de droite. Allons jusqu'au bout, donnons-lui une majorité de la droite et du centre ! »
Le destin de feuille morte
Éric Woerth, Bernard Accoyer, Gérard Larcher, Daniel Fasquelle, Brice Hortefeux, Bruno Retailleau… Nombreux ténors de la droite ont fait le déplacement, montré leur optimisme conquérant autour de François Baroin, et à tout prix caché les divisions. En effet, chez les militants non plus, on ne sait à quel saint se vouer : travailler avec le nouveau président Macron, ou s'y opposer frontalement ? « Si on répond à la main tendue comme l'ont fait certains, nous perdons toute crédibilité. Il faut défendre notre projet, c'est aussi ça le jeu démocratique », explique Corinne, militante parisienne qui conspue Bruno Le Maire, Édouard Philippe et Gérald Darmanin : « Des lâches qui nous abandonnent, nous, ceux qui ont fait campagne pour eux, pour les ors de la République. » François Baroin aura aussi un mot pour eux, citant Edgard Faure et Jean Guitton : « Ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent. Et être dans le vent, c'est avoir un destin de feuille morte. »
Le son de cloche est différent chez Thierry L., un sympathisant LR d'une soixantaine d'années : « On a perdu, c'est un fait. On ne risque pas de gagner grand-chose aux législatives, c'est une forte probabilité. Alors, il faut jouer malin. Il faut travailler avec Macron, pour faire passer quelques points de notre projet. C'est notre seule porte de sortie. » Et François Baroin ne lui donne pas tort, en ironisant : « Je suis d'ailleurs certain que le président de la République aura à cœur d'appuyer le changement profond que notre majorité portera. »

Marquer les différences

Alors, quelle stratégie ? Saisir la main tendue ou non ? Pour l'heure, la droite veut marquer ses différences avec Emmanuel Macron. À la CSG et à l'exonération de la taxe d'habitation voulues par En marche !, Baroin préfère des « engagements précis : pas d'augmentation de la TVA, pas d'augmentation de la CSG, une baisse de 10 % de l'impôt sur le revenu de tous les Français, la défiscalisation des heures supplémentaires ». Et sur la justice – dont la ligne sera conduite par François Bayrou que Valérie Pécresse et François Baroin feront plusieurs fois hué – : « Nous voulons le rétablissement des peines planchers, le recrutement et le redéploiement de 10 000 policiers et gendarmes, nous voulons la construction de 16 000 places supplémentaires de prison », soit 1 000 de plus seulement que ce qu'Emmanuel Macron a promis durant la campagne présidentielle.
Dans le Parc floral du bois de Vincennes, l'ambiance n'était pourtant pas à la fête. Il aura fallu du temps et un François Baroin remonté, refusant de céder à l'éventualité d'un duel « entre En marche ! et le FN », pour réchauffer le cœur de militants désabusés. Seuls les candidats aux législatives ont montré leur combativité. Et une candidate de marteler : « Il ne faut pas faiblir. Oui, certains se démobilisent, mais à voir les ténors réunis autour de nous aujourd'hui, ça donne la confiance que nous avions perdue le 23 avril au soir. On va devoir se battre, et beaucoup plus qu'avant. »
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Car au niveau international  dans les différentes réunions et notamment maintenant à l’union européenne et les contrats ou règlements à négocier et dans les réunions mondialistes, la France doit parler d’une seule voix et non pas de différentes paroles entre le président et le 1er ministre !

Si on peut accepter un gouvernement d’union nationale en France nivelant la vieille politique gauche/droite dogmatique obsolète, il faut que le chef de l’état ait assez de liberté non entravée pour diriger la politique intérieure et extérieure du pays !

Les français ont commencé à balayer partiellement les anciens partis ringards et leurs leaders usés, il faut qu’ils confirment pour le changement qu’ils réclamaient et ne retombent pas dans ces vieux pièges de fausses alternances que l’on n’a subi ces dernières décennies durant cette V eme république !

De toute façon, ce ne sera pas pire qu’avant, c’est une évidence, il faut enfin faire du neuf dans la classe politique, ce qui éliminera ces vieux politiciens médiocres droite/gauche et pas nets pour certains qui restent et qui s’engraissent sur le dos des français depuis trop longtemps !

En fait pour les français, il faut confirmer l’essai comme au rugby pour ne pas s’enfermer à nouveau dans l’inachevé et le conservatisme et finir en match nul !


Jdeclef 21/05/2017 13h08

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