La Corée du Nord assure avoir réussi un nouveau tir de
missile
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a assisté au lancement.
L'ONU a programmé une réunion d'urgence mardi pour discuter d'un durcissement
des sanctions.
En
dépit des sanctions des Nations unies et des multiples condamnations
internationales, la Corée du
Nord a affirmé lundi 22 mai avoir procédé à un nouveau tir de
missile, sous la supervision de Kim
Jong-un. Le onzième tir de l'année a suscité la menace d'un durcissement
des sanctions. Le Pukguksong-2 est alimenté par du combustible solide qui
permet une mise à feu immédiate. Cette technologie raccourcit considérablement
le délai dans lequel pourrait avoir lieu une intervention pour empêcher des
tirs. Toute décision de cette nature devrait être prise beaucoup plus
rapidement. Jusqu'à présent, la plupart des missiles tirés par Pyongyang
utilisent du combustible liquide, ce qui signifie un temps de ravitaillement
plus long. Les responsables de l'armée sud-coréenne ont déjà dit que le
Pukguksong-2, version terrestre des missiles mer-sol de Pyongyang lancés à
partir de sous-marins, étaient alimentés par du combustible solide. Kim Jong-un a déclaré "avec fierté" que l'engin était
"très précis", une "arme stratégique performante". Le
dirigeant nord-coréen a "approuvé le déploiement de ce système
d'armes", ajoute KCNA.
Sur des photographies publiées par
le Rodong Sinmun, porte-voix du
parti unique au pouvoir, on peut voir Kim Jong-un, tout sourire, en train
d'applaudir au spectacle du décollage du missile, entouré de ses
collaborateurs. Le journal publie aussi des photos de la Terre dont il affirme
qu'elles ont été prises depuis l'espace par le missile. Il s'agit des premières
images de cette nature jamais publiées par le Nord. Le dirigeant nord-coréen
"s'est dit très heureux de voir (ces photographies) et a dit que la Terre
était belle". Il a également ordonné que l'engin soit "rapidement
produit en série", poursuit KCNA. Le missile, présenté par Washington
comme étant à moyenne portée, a été tiré de Pukchang, dans la province de
Pyongang Sud. Il a parcouru environ 500 kilomètres avant de s'abîmer
en mer du Japon, selon les forces armées sud-coréennes. D'après KCNA, le Nord a
utilisé la technique dite du lancement froid, où le missile est d'abord éjecté
grâce à du gaz comprimé avant que son moteur ne s'allume dans les airs. Cette
technique est considérée comme plus sûre en même temps qu'il est plus facile de
cacher le site du lancement. Un porte-parole de l'état-major inter-armées
sud-coréen a expliqué à la presse que les services de renseignement de la Corée du Sud et des États-Unis estiment que
Pyongyang a obtenu grâce à ce tir "des données importantes pour la
fiabilité de sa technologie balistique". Mais la capacité de la Corée du
Nord à assurer une "rentrée stable" dans l'atmosphère de ses missiles
"nécessite des vérifications supplémentaires", a-t-il ajouté.
L’ONU comme d’habitude fait du vent ainsi que les pays occidentaux qui protestent comme d’habitude !
Et la CORÉE du NORD continue son bonhomme de chemin partant du principe que d’autres pays s’armant bien pour se protéger (comme l’IRAN par exemple) alors pourquoi pas la CORÉE DU NORD pour se protéger des USA et de son voisin la CORÉE du SUD (toujours en armistice, mais pas en paix depuis 1953 !)
Quant au président TRUMP et ses gesticulations militaires menaçantes, allié de la CORSE du SUD, cela ne semble pas freiner ni effrayer outre mesure le dictateur KIM JON UN !?
Jdeclef 22/05/2017 10h53
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