samedi 6 mai 2017

Les sondages influencent les électeurs, mais à ce stade, du fait de l’écart supposé cela à moins d’importance, même si les sondeurs peuvent se tromper !

Présidentielle : que disent les ultimes sondages ?

À quelques heures du second tour entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, nous avons compilé les dernières estimations et enquêtes.

Certes, Emmanuel Macron aura réalisé un début de campagne de second tour plus que bancal. Sa soirée du 23 avril à La Rotonde, sa séquence à Whirlpool rattrapée in extremis... L'ex-ministre de l'Économie a vu son avance dans les sondages se réduire en quelques jours jusqu'au « naufrage » de Marine Le Pen mercredi soir. Sa prestation ratée au débat d'entre-deux-tours et ses deux déplacements compliqués en Bretagne et à Reims jeudi et vendredi ont plombé la fin de campagne de la candidate FN et aidé Emmanuel Macron à se refaire une santé. Qui l'eût cru !
Dans la dernière enquête d'Odoxa et Dentsu Consulting réalisée pour Le Point , le candidat d'En marche ! conforte sa large avance (62 %) sur Le Pen (38 %) et se permet même de creuser l'écart, gagnant 3 points en une semaine. Même son de cloche auprès de l'institut Elabe pour BFM TV et L'Express : Emmanuel Macron arriverait en tête dimanche soir avec 62 % (+ 3 points) contre 38 % pour Marine Le Pen. De Harris Interactive pour LCP à Ipsos Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France, en passant par le PrésiTrack d'OpinionWay et ORPI pour Les Échos, la plupart de ces ultimes estimations sondagières donnent quasiment la même avance à Emmanuel Macron. Il récolterait entre 61,5 % et 62 % des bulletins contre 38 % à 38,5 % pour Marine Le Pen.
Emmanuel Macron creuse de nouveau l'écart avec Marine Le Pen
Vendredi 5 mai à 18 heures, Emmanuel Macron creusait encore un peu plus l'écart dans la toute dernière livrasion du sondage quotidien Ifop Fiducial pour Paris Match , CNews et Sud Radio. En 24 heures, le candidat d'En marche ! progresse de 2 points pour totaliser 63 % des intentions de vote.

Le revers de la médaille

Si la dynamique s'est accentuée après le débat télévisé de mercredi, Marine Le Pen, elle, perdait déjà du terrain depuis le début de la semaine, comme l'observe l'enquête de Harris Interactive pour LCP réalisée entre le 2 et le 5 mai. Avant le débat, la frontiste n'était créditée que de 38 % des voix et perdait déjà un point. Marine Le Pen perd jusqu'à 3 points dans le sondage Odoxa-Dentsu Consulting. Il y a 7 jours, elle était pourtant remontée à 41 % d'intentions de vote.
Ces derniers sondages avant scrutin sont également riches d'enseignement sur les reports de voix entre le premier et le second tour. Pour Odoxa, plus d'un électeur sur deux de François Fillon voterait dimanche pour Emmanuel Macron. C'est légèrement moins (45 %) selon l'enquête d'Elabe et celle Harris Interactive pour LCP (44 %). Chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, les reports sont similaires. Plus de la moitié d'entre eux (54 %) choisiraient Emmanuel Macron, d'après Ipsos. Chiffre intéressant, 26 % des voix de Nicolas Dupont-Aignan se reporteraient sur Marine Le Pen et 26 % également pour le candidat d'En marche ! d'après le PrésiTrack des Échos  ; 48 % se porteraient dans l'abstention et le vote blanc.
Dernière donnée de ce second tour : l'abstention pourrait bien atteindre des records, selon les instituts. Odoxa et Dentsu Consulting estiment à 75 % la participation dimanche, soit trois points en dessous de celle du premier tour. Selon le sondage d'Ipsos Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France, la participation devrait se situer autour des 76 %, alors qu'elle était de 78 % le 23 avril. Des pans entiers de l'électorat ne devraient pas se déplacer pour voter, évalue Odoxa, en particulier chez les catégories populaires : 35 % chez les chômeurs, 30 % chez les ouvriers et 29 % chez les personnes les moins diplômées. Bref, le revers de la médaille pour Emmanuel Macron si sa victoire se confirme d'ici à 48 heures.
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Cela souligne toutefois une colère des français qui couve sous les braises depuis trente ans et cette fois-ci, ils ont commencé à réagir via déjà les primaires qui ont piégé ces vieux politiciens ringards de tous bords, tellement sur d’eux se croyant indispensables et d’ailleurs, ils se sont déjà débarrassés des ex dirigeants du passé !

Maintenant cela ne veut pas dire que nos concitoyens soient d’accords entre eux bien au contraire la fracture entre deux France ce creuse, mais semble-t-il les français lambda veulent prendre leur destin en main et non plus confiance en cette caste politique sclérosée depuis trente ans !

Ce nouveau président quel qu’il soit doit réussir ce rassemblement de tous, car les français d’un naturel versatile et individualiste ont changé !

Car on les a trop roulé ou leurré pendant des décennies et ils ne se laisseront plus faire si facilement et continueront à être plus exigeant, et ce changement qu’ils attendaient devra se voir et se faire rapidement !

Si le nouveau président ne le comprend pas, il ne résistera pas à la pression du peuple qui ne tolèrera pas d’état de grâce cette fois-ci !

D’ailleurs notamment dans les premières mesures le candidat a parlé de s’attaquer à la moralisation du monde politique français et de nos élus, il faudra que cela soit effectif sans tarder !


Jdeclef 06/05/2017 10h27

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