mercredi 10 mai 2017

C'est vrai rien n'est fait pour le président MACRON, il y a encore l'assemblée nationale et ses députés à élire !

Emmanuel Macron, et maintenant ?

Le président élu a promis des réformes rapides et ambitieuses s'il obtient une majorité à l'Assemblée nationale. Passage en revue.

À peine élu, pas encore investi, Emmanuel Macron doit préparer plusieurs échéances décisives. Celle des élections législatives bien sûr, mais aussi la formation du gouvernement dès la semaine prochaine. Qui sera nommé Premier ministre ? La question est dans toutes les têtes, d'autant que ce dernier devrait être là pour durer, si l'on en croit ce qu'a affirmé le président élu pendant sa campagne.
Ce dernier devra immédiatement s'atteler à la mise en musique du programme présidentiel. Encore candidat, Emmanuel Macron avait été assez clair sur son calendrier. Il voulait faire présenter en conseil des ministres son projet de loi de moralisation de la vie politique avant même les législatives. Les activités de conseil seraient interdites tout comme l'emploi d'un membre de la famille. Quant à l'indemnité représentative de frais de mandat (IRFM), elle serait fiscalisée. Le nombre de parlementaires serait baissé d'un tiers dans le Parlement suivant, parallèlement à l'introduction d'une dose de proportionnelle.

Une réforme du droit du travail par ordonnances ?

Sur le plan économique, la priorité devrait être donnée à la réforme du Code du travail, jugée indispensable pour faire reculer le chômage à 7 % en fin de mandat, mais qui devrait mettre du temps à produire ses effets. Il y a un mois, l'ancien ministre de l'Économie de François Hollande promettait de la faire passer dès l'été par ordonnances, notamment pour rassurer les électeurs de François Fillon sur sa capacité à mener les réformes.
Il s'agit d'étendre la réforme El Khomri, qui permet aux entreprises de fixer leur propre organisation du travail – sa durée, notamment – selon leurs besoins, à condition d'obtenir l'accord d'une majorité syndicale ou d'une majorité de salariés. Les entreprises devraient notamment pouvoir déroger au salaire minimum prévu par leur branche, même si le smic reste inscrit dans le Code du travail. Sur le temps de travail, le texte devrait permettre aux entreprises de fixer leur propre seuil de déclenchement des heures supplémentaires et la majoration de salaire attachée. La loi El Khomri l'a fixée au minimum à 10 % de salaire.

Instaurer un « droit à l'erreur »

Signe très fort envoyé aux partenaires européens sur la volonté de la France de se réformer enfin, la réforme du droit du travail, qui passe également par le plafonnement des indemnités aux prud'hommes, constitue un élément essentiel pour convaincre l'Allemagne de s'engager vers plus de solidarité entre pays membres de la zone euro et de relancer l'investissement en Europe. Mais certains, dans l'entourage du président élu, plaident déjà pour jeter les ordonnances aux oubliettes sur ce sujet sensible depuis l'utilisation du 49.3 pour faire passer la loi El Khomri. Les syndicats sont vent debout, y compris la CFDT, qui avait pourtant soutenu la loi travail.
Le nouveau président veut aussi avancer vite sur le thème de la « simplification ». « Fin mai ou début juin, un projet de loi d'habilitation permettra au gouvernement d'agir par ordonnances pour mettre en place le droit à l'erreur : sauf cas grave, l'administration qui contrôle un individu ou une entreprise ne sera plus immédiatement dans la sanction, mais dans l'accompagnement et le conseil. De même, nous supprimerons les normes issues de la surtransposition et imposerons la suppression d'une norme récente pour toute nouvelle norme votée », a expliqué Emmanuel Macron dans une interview au JDD du 9 avril.

Tournée européenne

Les premiers mois d'Emmanuel Macron devraient donc être très chargés. En effet, figurent également au menu la possibilité de passer outre la réforme des rythmes scolaires pour les municipalités et la division par deux du nombre d'élèves par classe en CP dans les zones d'éducation très prioritaires (REP+) pour entrer en application dès la rentrée 2017.
Le nouveau chef de l'État a également promis pour l'été le renforcement des mesures de sécurité et la lutte contre le terrorisme, ainsi que le lancement d'« états généraux de l'alimentation » afin de tenter d'assurer aux exploitants agricoles et aux éleveurs de quoi vivre de leurs prix de vente.
Pendant que le Premier ministre engagera tous ces chantiers, le président, lui, fera la tournée des capitales européennes pour tenter de réorienter l'Europe. « Je proposerai une feuille de route à cinq ans pour doter la zone euro d'un vrai budget et pour une vraie Europe à 27 de l'environnement, de l'industrie et de la gestion des migrations », a déjà expliqué Emmanuel Macron. Le nouveau chef de l'État a donc beau affirmer ne pas croire aux 100 jours, il n'en veut pas moins un nombre assez important de réformes dès le début de son mandat.

Gérer la question du déficit

À peine entré en fonction, le ministre des Finances devrait être accaparé par la trajectoire des finances publiques de la France. Dès le 11 mai, la Commission européenne actualisera ses prévisions de croissance. L'occasion pour l'institution bruxelloise de dire si elle croit encore au retour sous la barre fatidique des 3 % de déficit sur laquelle la France s'est engagée d'ici à la fin de l'année. Emmanuel Macron devrait pouvoir compter sur un audit des finances publiques commandé à la Cour des comptes, à l'occasion de son traditionnel rapport public annuel publié en juin. Quoi qu'il arrive, le président élu assure qu'il refusera tout budget rectificatif, que ce soit pour baisser les impôts ou pour donner un tour de vis en cas de dérapage. Le nouveau locataire de Bercy ne pourra donc compter que sur les annulations de crédits pour rester dans les clous européens.
En revanche, il devra tout de suite s'atteler à la mise en musique des promesses de campagne sur la fiscalité. Celles-ci devraient être fixées pour 5 ans dès la loi de programmation des finances publiques pluriannuelle à l'automne. Ce texte devrait prévoir les 60 milliards d'économies par an en fin de mandat, ainsi que le plan d'investissement de 50 milliards d'euros sur 5 années.
La baisse de l'impôt sur les sociétés de 33 à 25 %, la transformation du CICE en baisse de charges, la diminution des cotisations employeur sur les bas salaires, la suppression d'une partie de l'ISF, la suppression en trois étapes de la taxe d'habitation, les exonérations de charges sur les heures supplémentaires ou encore la hausse de la prime d'activité ou la baisse des cotisations salarié compensées par une hausse de 1,7 point de CSG devraient être inscrites dans le calendrier du quinquennat pour garantir, ensuite, une certaine stabilité fiscale.
À l'automne sera également voté le projet de loi sur le logement. L'objectif est de stimuler enfin la construction de logements grâce à des « opérations d'intérêt national », à « des procédures ultrarapides dans les zones tendues : le Grand Paris, la métropole lyonnaise et la frontière suisse, ainsi que la région Aix-Marseille ».

Une « flexisécurité » à la française

Mais un autre gros morceau devrait être la réforme de la formation professionnelle et de l'assurance chômage. Emmanuel Macron espère finaliser la première « au plus tard début 2018 ». L'idée est de concentrer les moyens financiers déjà existants sur le nouveau compte personnel d'activité (CPA) afin que chaque salarié puisse prendre en main son projet de formation. « Nous voulons simplifier le système et améliorer l'efficacité des formations. Nous allons investir beaucoup sur la formation des chômeurs non qualifiés et des élèves décrocheurs grâce à l'apprentissage, mais cela ne peut pas se faire si on n'a pas réformé l'offre de formation, a expliqué l'économiste Marc Ferracci, un des inspirateurs de la réforme, dans une interview au Point. L'État assurerait le contrôle qualité des formations en faisant en sorte que les entreprises et leurs salariés connaissent leurs qualités, le taux de retour à l'emploi à l'issue de celles-ci, les métiers où les offres d'emploi sont abondantes, les certifications et titres professionnels qui permettent d'y accéder, etc. »
La reprise en main de l'assurance chômage par l'État serait concomitante. Elle vise à élargir le bénéfice de l'indemnisation du chômage aux indépendants et aux démissionnaires (une fois tous les 5 ans), en échange d'un contrôle plus effectif de la recherche d'emploi. Il ne sera plus possible à un chômeur de refuser deux offres d'emploi correspondant à ses qualifications. Logiquement, cela devrait s'accompagner d'un bonus-malus sur les cotisations chômage des entreprises en fonction de la précarité des emplois qu'elles proposent. À moins que ce geste en faveur des syndicats ne soit décidé via les ordonnances, pour faire avaler la libéralisation du marché du travail.

Après 2018, l'évaluation des réformes

La réforme des retraites, pour passer à un régime unique où un euro cotisé générerait le même montant de pension pour tout le monde, prendrait plus de temps. Elle serait adoptée avant la fin de l'année prochaine, clôturant un marathon de réformes. Emmanuel Macron espère alors qu'une grosse partie du travail parlementaire sera consacrée au suivi et à l'évaluation de ces réformes. Et non pas à légiférer à tort et à travers.
Encore ce programme devra-t-il être adapté en fonction du résultat des législatives. Son application ne sera évidemment pas la même si le chef de l'État obtient une majorité absolue ou seulement une majorité relative. Il serait même réduit au quasi-néant en cas de cohabitation. Un scénario qui ne peut être exclu.
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Pour l’instant, c’est du bla-bla médiatique dont on croyait être débarrassé et des discutions de marchands de tapis dans les partis malades de leurs passés qui jouent leurs survies et dont beaucoup de français ne veulent plus dans les chaumières avec leurs vieux politiciens ex élus médiocres qu’il faut mettre à la retraite d’office !

Donc il faut que nos concitoyens se mobilisent encore nombreux s’ils veulent un pays gouvernable et le vrai changement en juin aux élections législatives pour élire leur parlement qui fait les lois !

Donc après la nomination du 1er ministre dans la semaine du 15/5 et son gouvernement cela donnera le ton, mais pas définitif pour le début du quinquennat d’E.MACRON !

Et surtout pour les français, il ne faudra pas, qu’ils se dispersent comme cela a été trop le cas dans le passé et qu’il donne une majorité à la « République en marche »  au nouveau parti du président (sinon pourquoi avoir voter si massivement pour lui ?!)
Et attention, pas une cohabitation pernicieuse non probante que nous avons déjà vécue dans le passé ne serait un échec, et tous ses efforts de changements n’auraient servi à rien !

C’est à nos concitoyens de terminer le travail et ne pas se dégonfler pour que la France sorte peut être de l’ornière qui se creuse depuis des décennies !

Oui le changement c’est maintenant, entre les mains du peuple en tous cas, il faut l’essayer !


Jdeclef 10/05/2017 09h48LP

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