mercredi 31 mai 2017

C'est évident, mais l'égo et l'orgueil démesuré de ces politiciens élus est trop fort !

Coignard - Les ministres (aussi) doivent savoir démissionner

Richard Ferrand, soutien de la première heure du président, a été confirmé à son poste malgré les révélations sur son inclination au "mélange des genres".

C'est une des nombreuses exceptions françaises. Les ministres en poste s'accrochent avec les dents, une fois acquise leur place au gouvernement. Qu'ils se nomment Gaymard, Alliot-Marie, Cahuzac, Thévenoud ou Le Roux, pour ne citer que quelques-uns d'entre eux, il faut quasiment leur envoyer les gendarmes pour qu'ils condescendent à quitter leur poste après un début de scandale ou de controverse. Ils gênent l'ensemble de l'action gouvernementale, mais continuent de se considérer comme indispensables.
Pas besoin d'être ministre en exercice d'ailleurs. François Fillon a montré, récemment, jusqu'où pouvait mener l'obstination d'un candidat à la présidentielle.
Aujourd'hui, c'est Richard Ferrand qui est sur sa sellette pour donner le sentiment d'avoir confondu, comme directeur général d'une mutuelle puis comme député, l'intérêt général avec sa convenance personnelle. Le ministre de la Cohésion des territoires n'est sous le coup d'aucune mise en examen, pas même d'une enquête préliminaire, mais il reconnaît l'ensemble des faits qui lui sont imputés, pour en nier le caractère problématique. La stratégie qu'il a choisie ? Pas démissionnaire parce que pas coupable. Le chef du gouvernement Édouard Philippe a renouvelé ce mardi au JT de France 2 son soutien à son ministre.
Affaire Ferrand : de nouvelles révélations accablent le ministre

Dans la tête de Richard Ferrand

Mettons-nous un instant dans la tête de Richard Ferrand. Il y a dix ans, celui-ci était vice-président du conseil général du Finistère. Un poste à visibilité médiatique nulle, ouvrant sur des perspectives politiques plus qu'incertaines. Il y a cinq ans, nouvel élu à l'Assemblée nationale, il faisait partie des centaines de députés inconnus au bataillon. Et voilà que le destin lui fait un cadeau royal. Rapporteur de la loi Macron, ce parlementaire socialiste apprécie le ministre de l'Économie au point de devenir le premier de ses grognards au sein du mouvement En marche !. Des mois de dissidence, d'efforts accomplis face au scepticisme de ses pairs le conduisent jusqu'au gouvernement, où il est sixième dans le rang protocolaire. Inespéré !
Gouvernement : Richard Ferrand, le premier des fidèles
Hier encore, pendant la campagne, il se montrait impitoyable. Il a dit et écrit tout le mal qu'il fallait penser des députés qui rémunèrent un membre de leur famille, dans une schizophrénie qui lui a fait oublier qu'il avait lui-même embauché son fils pendant quelques mois à l'Assemblée nationale. « Il était normal qu'il démissionne », dit-il du ministre de l'Intérieur Bruno le Roux quand il est révélé que celui-ci a employé ses filles, très jeunes, comme assistantes parlementaires.

Du poids lourd au boulet

Aujourd'hui, le fidèle compagnon du président est devenu son encombrant boulet. Parce qu'une loi sur la moralisation sur la vie politique est en cours de rédaction. Parce que la probité a été un des arguments de campagne les plus forts d'Emmanuel Macron. Parce que, pour sa défense, les arguments employés sont les mêmes que ceux, usés, qui ont servi à François Fillon : chasse à l'homme, hallali, rien d'illégal, climat de suspicion. Un plaidoyer inaudible.
La tête de l'exécutif a fixé le cap : ce sont les électeurs de la 6e circonscription du Finistère qui décideront de son sort. Il reste onze jours à tenir. Cela peut sembler très court, mais devenir très long.


En fait le montage financier de ce personnage entre la mutuelle et sa compagne pour faire une bonne affaire était fort intelligent, sans compter ce travail d’assistant parlementaire donné à son fils qui l’était moins (tout cela semble-t-il régulier au regard de la loi) mais il n’avait peut-être pas prévu être ministre à l’époque, de ce nouveau président MACRON prônant la probité et déclenchant une loi sur la moralisation en politique, (ce que demande les français depuis longtemps !)

Alors bien sûr, il n’a pas nié avoir fait cela pensant peut être que la vérité pardonnait les faits pour lui qu’il ne considérait pas répréhensibles ?!

Alors on rejoue l’affaire FILLON, (hormis le coté judiciaire) car, il n’y a pas pour l’instant d’affaire judiciaire, les bretons jugeront par leurs votes dans les urnes, car s’il est battu, là, il devra démissionner (mais néanmoins c’était au président à lui demander de la lui donner !)

Il semble qu’un homme comme cela, si prompt à faire des montages financiers pour s’enrichir, sujets à caution ne soit pas digne d’être ministre d’une république qui fait des efforts pour nettoyer les mauvaises habitudes politico/financières des élus de cette V eme république obsolète à assainir !

De plus, il fait indirectement du tort au 1er ministre obligé de le défendre et bien sûr au président dont le vernis commence déjà à s’écailler à cause de cela !

Car tout passe-droit quel qu’il soit chez les élus du gouvernement ne peut être compris des français, surtout quand le président brandit la probité en politique comme un étendard !


Jdeclef 31/05/2017 10h51LP

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