mercredi 24 mai 2017

Si on avait le temps on les plaindrait ces professionnels PS profiteurs de la politique !

Le PS redoute aussi une déroute... financière

En cas de large défaite aux législatives, le PS perdra une grande partie des aides publiques de l'État. À Solférino, plusieurs scénarios sont à l'étude...


Et voici la grande trouille de 1993 qui point à nouveau. Cette année-là, le groupe socialiste à l'Assemblée se réduit à 57 députés. Évidemment, d'un point de vue politique, les socialistes perdent beaucoup de poids. Mais les finances en prennent aussi un coup, puisqu'une partie du budget du parti est alimentée par les aides publiques et les cotisations des parlementaires. Près d'un quart de siècle plus tard, l'inquiétude gagne à nouveau Solférino. Secoué par la lourde défaite à la présidentielle, pris en tenaille entre En marche ! et La France insoumise de Mélenchon, le Parti socialiste risque d'être balayé aux législatives. Un sondage Opinion Way, publié au début du mois dans Les Échos, évalue le futur groupe socialiste à l'Assemblée dans une fourchette comprise entre 28 et 43 élus... Un résultat qui signifierait une petite saignée dans les finances du parti.
« C'est pénible d'entendre dans tous les médias qu'on est déjà mort », s'énerve un peu Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse et trésorier du PS. L'homme refuse, comme on s'en doute, de céder à la panique. Il reste trois semaines environ avant le deuxième tour des législatives et le PS entend bien faire mentir les mauvais augures. Mais la menace d'un fiasco financier est réelle. Comme tout parti, le PS est financé, pour environ 40 %, par l'aide publique. Son montant est déterminé, pour cinq ans, par le nombre de voix obtenues lors du scrutin législatif, et par le nombre d'élus (Assemblée nationale et Sénat). Grâce à son résultat obtenu en 2012, le PS a reçu chaque année un peu plus de 10 millions d'euros grâce aux voix qui se sont portées sur ses candidats, et près de 15 millions grâce à ses élus.

Évaluer le trou

C'est donc au lendemain du deuxième tour, le 19 juin, que les argentiers du PS sortiront les calculettes pour évaluer le trou. Si le nombre de députés est divisé par quatre (il compte aujourd'hui  287 élus), la manne financière sera réduite dans les mêmes proportions. Certes, le PS n'est pas au bord de la faillite, loin de là. « Contrairement à nos « collègues » des Républicains, nous n'avons pas de dette et nous sommes propriétaires de notre siège. Nous ne sommes pas démunis pour affronter une période de vaches maigres », précise Jean-François Debat. Mais il faut bien, malgré tout, anticiper la diminution des aides financières. « Nous ferons comme tout agent économique qui voit ses recettes se réduire, nous ajusterons d'autant les dépenses », explique le trésorier.
Le budget, d'environ 55 millions d'euros, sera réduit. « Depuis plusieurs semaines, nous évaluons trois scénarios, un négatif, un moyen et un positif. Je vous avoue que je ne regarde plus beaucoup le positif, qui se fonde sur le fait que nous conserverons la majorité à l'Assemblée ! », confie Jean-François Debat. Avec le premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, et le secrétaire général du PS, le trésorier passe en revue les différentes fonctions et les différents postes du parti, afin d'évaluer ceux qui seront ou non réduits. Il n'est pas impossible qu'en fonction de la gravité de la situation, certains postes soient supprimés. « Aucun n'est exempt par principe », explique Jean-François Debat.

L'attitude des ténors

Encore une fois, il est trop tôt pour connaître l'effet des élections sur les finances du parti. On ne connaît pas exactement, par exemple, l'attitude des ténors socialistes qui font campagne en taisant leur appartenance au PS, comme Manuel Valls, Marisol Touraine ou Myriam El Khomri. S'ils se sont revendiqués du PS lors du dépôt de leur candidature en préfecture, les voix qu'ils engrangeront — et donc l'argent public — iront à Solférino. « J'ose espérer que nos camarades l'ont fait », prie Jean-François Debat sans trop y croire. De même, s'ils se rattachent ensuite au groupe socialiste à l'Assemblée — ce qui paraît peu probable —, ils permettront au PS de toucher les subsides publics. Au PS, on en est réduit à croiser les doigts. 
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Mais ils devraient faire comme pour SARKOZY et son « sarkoton » pour l’UMP en appeler aux militants, en organisant une quête, l’argent n’a pas d’odeur n’y l’amour propre !

Sauf qu’avec ce CAMBADELIS nul et aussi pleutre que F.HOLLANDE (qui lui profite d’une retraite dorée), il ne fait pas le poids, et en plus, il risque de disparaître aux législatives dans le flux de la « République En Marche » vers le caniveau des perdants, après que l’on est tiré la chasse d’eau !

Mais après avoir eut ses divisions au PS et à gauche d’ailleurs et les égos de ses éléphants vieillissants, « ce n’est pas quand on a le nez dedans de dire maintenant que ça sent mauvais » ?!

Le PS devra se rénover s’il veut survivre mais ne pas attendre trop longtemps, car ils méritent cette situation, qu’ils ont laissé venir en se regardant le nombril, alors ils en paient l’addition, mais n’en n’ont plus les moyens !


Jdeclef 24/05/2017 14h40

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