Ce personnage que l'on voyait à chaque élection présidentielle a été piégé par plus intelligent que lui !

Le tragique destin de François Bayrou

VIDÉOS. Contraint de partir, il pointe des "forces" et des "puissances" à l'œuvre pour le déstabiliser. Un vocabulaire dont il dénonçait l'emploi il y a peu.

Depuis longtemps, François Bayrou est l'arbitre des élégances en termes de comportement éthique en politique. Après avoir accusé Nicolas Sarkozy d'Abus de pouvoir dans un livre à succès, il lançait en avril 2013, au moment de l'affaire Cahuzac, une pétition citoyenne pour une moralisation de la vie publique. Une réussite, avec près de 20 000 signatures. Depuis, le président du MoDem n'a cessé d'incarner cette exigence nouvelle, au point d'en faire le pilier de son alliance avec Emmanuel Macron.
Puis d'imposer que son projet de loi sur la moralisation soit le premier texte législatif du nouveau quinquennat. Et le voilà contraint de démissionner du gouvernement à cause d'une affaire politico-financière dans laquelle, insiste-t-il, son nom n'est même pas cité. Au cours de la conférence de presse qu'il a donnée pour expliquer son départ au terme de cinq semaines d'exercice, François Bayrou a pris le risque d'entamer la crédibilité qu'il avait acquise au fil des ans sur la moralité des élus.

Le retour du « cabinet noir »

Il se pose, en effet, en victime : « Je n'ai aucun doute que j'étais, de ces dénonciations, la véritable cible dans le but de décrédibiliser la personne qui portait la loi », dit-il. Des propos qu'il n'aurait pas hésité à qualifier, il y a peu, de défense de coupable.
« La théorie du complot est un enfermement. Quand on passe son temps à croire et faire croire – et peut-être à faire croire davantage encore qu'à croire – que, en réalité, derrière tout ça, il y a une main noire, il y a des lieux de décisions secrets, alors on s'empêche de voir la responsabilité que l'on porte soi-même. Chaque fois que quelqu'un est surpris dans des pratiques qui ne sont pas acceptables ou pas défendables, et que la justice commence à s'en occuper, chaque fois, il a l'impression qu'il est victime d'un complot, d'une manœuvre. » C'est, en effet, François Bayrou qui prononçait ces phrases, sur Radio J, le 26 mars dernier alors que François Fillon avait dénoncé l'existence d'un hypothétique « cabinet noir » à l'origine de ses ennuis judiciaires. Des mots très sévères, qui pourraient être aujourd'hui opposés à leur auteur.
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Ce vieux politicien (borné) a servi au président  élu dans la campagne présidentielle et celui-ci l’avait récompensé, mais chez F.BAYROU « chassez le naturel il revient au galop » et cela n’a pas traîne :

Ce personnage bavard, donneur de leçon jouant au professeur érudit prêchi prêcha a allure de jésuite changeant d’avis politique au gré du vent du moment, n’a jamais plu en fait aux français car « franc comme un âne qui recule » !

Son égo, l’a vite rattrapé et son indiscipline gouvernementale, se croyant au-dessus de çà (peut-être dû au dépit de n’avoir pu être président de la république fonction dont il rêve et qui lui échappe une fois de plus logiquement !)

Les français voulaient de changement, pas d’un vieux politicien restauré comme d’autres et justement lui à ce défaut de bien tous ces ex élus qui s’accrochent encore !

Et quand on parle de défaut en plus, le spectre des affaires lui collait aux basques et même s’il n’est pas coupable, le seul soupçon était suffisant pour le pousser dehors, surtout en tant que ministre de la justice qui nécessite normalement d’être sans tache !

Il a retrouvé son droit de parole libre, il pourra pérorer un temps de sa mairie de PAU et peut être apprendre l’humilité bien qu’a son âge, cela soit bien tard !

Par son simple orgueil mal placé, il a été trop exigeant lors de ses négociations avec le président, il vient de tout  perdre et quoi qu’il en pense, c’est E.MACRON qui gouverne et qui a bien fait de se débarrasser rapidement de ce politicien girouette encombrant !

Il fait partie de cette clique de politiciens ex élus de tous bords qui se croyaient indispensables dans cette V eme république poussiéreuse et obsolète !


Jdeclef 22/06/2017 10h47 LP