Monde
Les Comores exigent des excuses après la «blague» de Macron
sur les migrants
DIPLOMATIE
Le président avait dérapé lors d'un déplacement en
Bretagne...
Les
relations se sont tendues entre les
Comores et la France. Le ministre comorien des Affaires étrangères, Mohamed
Bacar Dossar, a exigé ce lundi des excuses du président français Emmanuel
Macron, jugeant que sa plaisanterie sur les « kwassa-kwassa » était
« choquante et méprisante ».A l’occasion d’un déplacement en Bretagne, jeudi, le chef de l’Etat français avait plaisanté au sujet de ces frêles embarcations sur lesquelles périssent de nombreux migrants comoriens tentant de rejoindre Mayotte, le département français voisin. « Le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien, c’est différent », avait lancé le président lors d’un échange avec des responsables d’un centre régional d’observation et de sauvetage.
L’ambassadeur
de France convoqué
« Ce
sont des propos choquants et méprisants. Le peuple comorien a droit à la
dignité et des excuses sont nécessaires », a déclaré à l’AFP Mohamed Bacar
Dossar. « L’emploi du mot « du » est méprisant, nous sommes
choqués, on attend une mise au point sérieuse de l’Elysée. J’ai convoqué l’ambassadeur
de France pour lui faire part de notre indignation », a ajouté le
ministre.Les migrants, qui partent notamment de l’île comorienne d’Anjouan, empruntent ces « kwassa-kwassa », des embarcations de fortune, pour rallier les côtes de Mayotte illégalement, parfois au péril de leur vie. Ces traversées ont causé « entre 7.000 et 10.000 morts depuis 1995 », selon un rapport du Sénat français de 2012. La présidence comorienne a quant à elle déploré une « déclaration inconsidérée » à mettre « sur le compte de la jeunesse ».
Emmanuel Macron et son homologue comorien Assoumani Azali se sont entretenus au téléphone, convenant de « travailler dans un esprit d’apaisement et de confiance mutuelle », a indiqué lundi l’Elysée. Face à l’indignation, l’entourage du chef de l’Etat avait déjà reconnu samedi « un trait d’humour malheureux qui a pu blesser ».
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Chez ces peuples d’ex colonies françaises africaines (ex AOF/AEF) ou de nos iles lointaines, caraïbes, océan indien ou pacifique que l’on traine comme des charges financières ou migratoire à cause de notre histoire passée, peuplée de peuples de couleurs ayant aussi subit l’esclavage bien sûr et bien que la repentance ait été assumée en France métropolitaine bien qu’étant de l’histoire ancienne !
Ces peuples, donc, quels qu’ils soient qui vivent en France ou dans leurs iles et bien que de nationalité française pour certains car rattachés à la métropole depuis longtemps sont très susceptibles, car se croyant traité comme des citoyens de seconde zone, alors toute plaisanterie même insignifiante sur leur couleur, leur race leur langage, leur coutumes, voire leur religion etc est bien sur exacerbée, même s’il elle n’est pas méchante et sans arrière-pensée !
(Il me souvient d’une anecdote dans mon entreprise (grande banque française) d’une collègue martiniquaise donc bien française fort charmante pourtant et chef de service qui lors d’une conversation lors de réunion à bâton rompu qui avait sorti l’expression « oui mais vous les français etc… ») Je n’avais pas relevé, mais n’en pensait pas moins !
Le président ayant téléphoné à son homologue comorien, cela devrait suffire pour minimiser cet humour mal interprété, car c’est quand même les Comores qui envoient des flux constant de migrants irréguliers vers Mayotte ile française et qui posent problème !
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