samedi 24 juin 2017

La liberté d'expression entièrement d'accord, mais il ne faut pas en abuser en se cachant derrière pour dire n’importe quoi et dénigrer notre pays !

"Vive la France" : une députée de La France insoumise attaquée

Danièle Obono, députée élue à Paris, s'est vu reprocher d'avoir refusé de clamer "vive la France" sur RMC, provoquant un tollé sur les réseaux sociaux.

« C'est le 14 Juillet ? » a lâché Danièle Obono, incrédule, au micro de RMC. Invitée de l'émission Les Grandes Gueules ce mercredi, la députée de La France insoumise, élue dans la 17e circonscription de Paris, a réagi avec tiédeur à la question du chroniqueur Alain Marschall : « Avec votre parcours, [maintenant que vous êtes] devenue députée, vous dites vive la France ? » Étonnée, l'insoumise de 36 ans d'origine gabonaise a rétorqué : « Vous voulez que je me mette au garde-à-vous et que je me mette à chanter la Marseillaise ? », avant d'insister : « Je ne me lève pas le matin en disant vive la France. »
Ce refus a fait bondir sur les réseaux sociaux. En cause : une pétition datant de 2012, signée par Danièle Obono (ainsi qu'Eva Joly, Olivier Besancenot, Noël Mamère ou encore Éric Coquerel) visant à défendre le groupe de rap ZEP (Zone d'expression populaire) alors attaqué par une association d'extrême droite pour un morceau intitulé « Nique la France » dénonçant « son passé colonialiste, ses odeurs, ses relents et ses réflexes paternalistes ». « Il vous est plus facile de soutenir Nique la France que de dire vive la France. Je trouve quand même que pour une députée de la République, c'est… enfin, ça me paraît bizarre », s'est offusqué un autre chroniqueur sur le plateau de RMC.

Mélenchon sort l'artillerie lourde

« Je n'ai pas dit que je cautionnais. Je dis que j'assume le fait d'avoir défendu des artistes quand ils ont été attaqués », a martelé la députée, se faisant rempart des « libertés fondamentales » et de la « licence créative ». Malgré son plaidoyer, David Rachline, sénateur-maire du Front national dans le Var, s'est empressé de réagir dans un communiqué paru le jour même : « Madame Obono veut pouvoir niquer la France tranquillement ? Alors qu'elle quitte les dorures de la République et renonce à tous les avantages liés ! » Toujours à droite, Thierry Mariani, membre du bureau politique LR, s'est scandalisé sur Twitter : « Hallucinant ! La députée France insoumise défend ceux qui chantent Nique la France mais hésite à dire vive la France. »
Face à ce déferlement d'attaques, Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, a dénoncé jeudi sur Facebook un « déchaînement de haine venant de l'extrême droite » et exprimé son « amitié, affection et respect pour le sang-froid » de la députée « agressée sur les plateaux de télé par des chiens de garde médiatiques qui ne se rendent même plus compte que leur machisme est teinté d'une forme de racisme insupportable ». Même son de cloche vendredi pour Éric Coquerel, invité de Franceinfo : « Moi, ce qui m'étonne, c'est que, depuis 2012, ni moi ni Olivier Besancenot, on ne nous a jamais parlé de cette affaire. Et Danièle Obono, on lui en parle. Je vais vous dire pourquoi je pense qu'on lui en parle : parce qu'elle est noire. Je pense qu'il y a un racisme patent dans ce qui a été fait. Je suis totalement solidaire avec Danièle Obono. »
À son tour invité sur RMC vendredi, le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, Alexis Corbière, a dénoncé un « procès d'intention » : « Vous m'avez invité des tas d'années aux Grandes Gueules, vous ne m'avez jamais posé la question pour savoir si j'aimais la France ou pas. Vous ne m'avez jamais demandé de dire vive la France. Parce que moi je m'appelle Alexis Corbière, je ne m'appelle pas Danièle Obono. Ça me blesse et ça blesse beaucoup de gens. » Interrogée jeudi par Jeune Afrique, la députée mise en cause a déclaré qu'elle n'était « pas surprise » par cette polémique. « Pour moi, la démocratie vaut mieux que ce type de violence », a-t-elle déclaré. « C'est à la fois désolant et irrespectueux. Étant ce que je suis, je sais que je vais peut-être devenir une cible. J'en ai évidemment conscience. Mais je pense que la réponse doit être collective. »
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Surtout quand on est député de notre assemblée nationale ce qui est tout de même un honneur d'avoir été élue par des citoyens français pour les représenter !

Cela nous rappelle une ex ministre de la justice (pour ne pas la nommer) sous le gouvernement de F.HOLLANDE qui ne voulait pas chanter notre hymne national la Marseillaise !

Quand on a des fonctions d'élus de la république à tous niveaux on se doit d'aimer la France et ses valeurs et la respecter ou alors on ne fait pas campagne pour être élue!?

Ou on reste dans le privé  en se servant de cette liberté d'expression comme le font certains humoristes ou polémistes connus trublions tolérés dans notre pays libre !

On ne se sert pas de cette assemblée nationale ou de sa fonction d’élu comme d'une tribune pour dévaloriser notre pays de libertés !

Cette jeune députée devrait-être recadrée en terme de déontologie du à sa fonction !


Jdeclef 24/06/2017 10h59LP

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