Ségolène Royal vote En marche ! et prédit une "recomposition"
du PS
VIDÉOS. L'ex-ministre a déclaré sur RMC-BFM TV avoir voté
pour une candidate de la majorité présidentielle aux législatives et déploré
les "divisions" au sein du PS.
Ségolène Royal a opté pour
La République en marche au premier tour des législatives. Le PS paie ses « divisions » et il va sans doute y avoir une
« recomposition » à gauche, a estimé mardi l'ancienne ministre de
l'Environnement. Interrogée sur RMC-BFM
TV, elle a ajouté être en contact avec les ministres Nicolas Hulot et Jean-Yves Le Drian
pour continuer à travailler sur le climat. « Je vais continuer le combat
climatique, je mettrai mes compétences au service de ce combat et du gouvernement »,
a-t-elle assuré. Au moment de composer le gouvernement, le président Emmanuel
Macron l'a appelée pour lui dire qu'elle n'en ferait pas partie, mais lui a
demandé son aide sur le dossier climat, a-t-elle affirmé. Il « m'a appelée
très tard, j'ai été la variable d'ajustement », assure-t-elle.Ségolène Royal, qui après la COP21 avait œuvré à pousser les ratifications de l'accord de Paris, a monté une association, « Manifeste pour une justice climatique ». Pour l'ex-candidate socialiste à la présidentielle de 2007, l'ampleur de la défaite du PS révèle « un système politique qui arrive à épuisement » : « L'alternance verrouillée droite/gauche ne répond plus forcément aux problèmes qui se posent. » Ce qui est responsable de l'effondrement du PS, « ce sont les divisions. Les gens ne supportent plus cela ». Et « il y a division quand il n'y a pas assez de travail idéologique » autour des mutations de la société, ajoute-t-elle.
Le
PS « a perdu les raisons de ses combats »
Selon
elle, « il y a eu [dans la société, NDLR] un épuisement général, le 49.3,
les attentats... une saturation, et un besoin d'apaisement, d'accalmie. D'où le
fait de choisir un courant centriste ». Ségolène Royal, qui dit avoir voté
Macron à la présidentielle, ajoute avoir également opté pour la candidate En
marche ! dans sa circonscription des Deux-Sèvres. Car « c'était une
bonne candidate », dit-elle au sujet de Christine Heintz, qui a devancé de
peu au premier tour Delphine Batho (PS), une ancienne proche de Ségolène Royal.
À la question de son maintien au PS, Ségolène Royal a répondu : « Je
ne sais pas. »« Vous pourriez changer ? » lui a demandé Jean-Jacques Bourdin. « Oui, bien sûr, parce qu'il va y avoir sans doute une recomposition. En tout cas il faut que quelque chose se passe qui continue à porter les questions de justice sociale et d'émancipation par l'école [...] » « Le Parti socialiste a perdu les raisons de ses combats et de sa création. Or, ces raisons ne sont pas périmées », selon elle. Concernant l'écrasante majorité parlementaire annoncée pour La République en marche, « il n'y a pas de danger démocratique », juge-t-elle. Mais « cet énorme groupe parlementaire va rendre obligatoire une réforme » du fonctionnement de l'Assemblée, notamment pour renforcer l'initiative parlementaire, ajoute-t-elle. « Il va falloir trouver une utilité à ces députés, qu'ils ne soient pas que des godillots à lever la main. » Faut-il introduire une dose de proportionnelle aux législatives ? « Ce serait plus juste, mais il est toujours scabreux de modifier le mode de scrutin », estime Ségolène Royal, appelant surtout à se concentrer sur le fond des dossiers, comme la défense de l'agriculture bio
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Elle mange à tous les râteliers pour continuer à faire de la politique et se faire voir et entendre si possible !
Elle ne sait faire que çà cette politicienne pourtant médiocre on la vu à l’œuvre comme d'autres qui ne s’étouffe pas dans leur amour propre inexistant !
C'est bien pour cela, qui est plus qu'utile de faire du neuf dans la classe politique française, ancienne, et usée !
Jdeclef 13/06/2017 17h16
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire