Requiem pour la droite et la gauche d'avant
Le Parti socialiste n'est plus et Les Républicains semblent
prêts à le suivre dans la tombe. La recomposition arrive, et avec elle,
espérons, les réformes.
Georges Pompidou disait
qu'un scrutin national changeait tout : il y avait toujours un
« avant » et un « après ». Avec le choc du 7 mai,
nous voilà servis : l'élection de M. Macron à la présidence n'en finit pas
de faire des vagues.Toutes les vieilles digues sont balayées, un monde nouveau est en train d'émerger. En tout cas sur le plan politique, où flageolent dangereusement, au risque d'être emportés, les deux grands courants qui, depuis des décennies, structuraient la vie politique.
Ils n'ont eu que ce qu'ils méritaient. La gauche française est ainsi la plus bête du monde, nul ne peut plus en douter. La preuve par Benoît Hamon, Martine Aubry et tous les « frondeurs » qui, après avoir pourri le quinquennat de François Hollande, ont stupidement assassiné le PS.
Le score misérable de leur candidat au premier tour de la présidentielle (6 %) met en situation délicate, voire désespérée, beaucoup de candidats socialistes aux législatives. Les « frondeurs » n'étaient que des fossoyeurs. Puissent les législatives nous en débarrasser à jamais !
Même s'ils ont bénéficié de la complaisance de la presse bien-pensante de gauche, pardon du pléonasme, qui avait tout faux comme d'habitude, leur fiasco était écrit. Ces jobards n'avaient pas compris que les électeurs ne sont pas si naïfs : quand on promet tout, comme l'a fait M. Hamon, c'est le signe qu'on ne tiendra rien.
Sans doute la DLC (date limite de consommation pour les produits périssables) était-elle dépassée depuis longtemps pour le PS, parti à la ramasse, mais les « frondeurs » ont accéléré le processus de destruction. Ces disciples cyniques ou bêtassons du père Noël, à la remorque de la CGT, furent jusqu'au ridicule des incarnations vivantes de la célèbre formule de Churchill : « Christophe Colomb fut le premier socialiste. Il ne se savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait et il faisait tout ça avec l'argent du contribuable. »
Il faudra apprendre à vivre sans le PS : à en croire les sondages, le cadavre ne bouge presque plus, les socialistes seront désormais appelés à faire de la figuration. Les civilisations sont mortelles, les religions et les partis aussi. Hamonisme, aubrysme et montebourgisme sont devenus trois synonymes de suicide politique. Ce n'est que justice, dira-t-on, et on ne plaindra pas ces olibrius qui prônaient une politique économique débile en visant l'objectif le plus vieux du monde : « Ôte-toi de là que je m'y mette. »
Si elle n'est pas toujours considérée comme la plus bête du monde, la droite française concourt en bonne place pour le titre. Depuis plusieurs années, elle s'est coupée du centre et des classes populaires pour réduire peu à peu son champ d'action à un « noyau dur ».
Après avoir plumé la volaille socialiste, M. Macron entend à présent dépouiller le veau « républicain », qui, ces temps-ci, n'est pas très bien portant. Ce coup de mou est moins imputable à l'échec de M. Fillon au premier tour qu'à la ligne suivie depuis des années par Les Républicains. Une ligne sectaire qui se traduisait par une opposition aveugle à l'Assemblée nationale, où la droite jouait la politique du pire et l'opposition systématique quand elle n'était pas au pouvoir, la gauche faisant la même chose dès lors qu'elle n'était plus aux affaires.
Les intérêts du pays passaient toujours après les calculs politiciens. L'an dernier, quand fut présentée la première version de la loi El Khomri, qui aurait relancé l'emploi si elle avait été adoptée, rares furent les députés de droite qui osèrent annoncer leur soutien : il régnait alors dans le pays un climat de guerre civile froide qui fermait les ponts et nous condamnait à l'immobilisme. C'est de ce piège que M. Macron prétend aujourd'hui nous faire sortir.
La droite était mal partie, qui restait figée sur son dogmatisme depuis la présidentielle. François Baroin, son nouveau chef de file, un homme subtil qui a de la classe, dénonçait les « trahisons » et lisait d'une voix lasse des discours virils, voire guerriers, qui prêtaient à sourire. À l'évidence, il ne les avait pas écrits lui-même. Le 28 mai, brusque changement de cap, le sénateur maire de Troyes déclarait au Parisien qu'il était prêt au « partage des responsabilités » avec Emmanuel Macron. Une révolution copernicienne a peut-être commencé, au-delà de la droite et de la gauche, pour le bien commun, excusez du peu.
Sur les ruines du cimetière des grands partis, voici venir l'ère de la recomposition et il est plus que probable que nous y perdrons quelque temps notre latin. Un retour à la IVe République, diront les prophètes de malheur. Nous n'en sommes pas encore là, mais si c'est le prix à payer – provisoirement – pour que la France se réforme enfin...
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Et pourtant les français leurs ont fait comprendre qu’ils ne voulaient plus de leurs ex présidents droite/ gauche LR/PS !
Mais ces politiciens bornés tellement habitués à manœuvrer le peuple gogo apathique par des alternances pernicieuses depuis des décennies et sans effet sur le quotidien des français avec des partis usés et leur leaders médiocres sur fond d’affaires douteuses de certains, n’ont rien vu venir et se sont enferrés dans leurs erreurs et surtout leurs égo démesuré se croyant indispensables !
Ont mis indirectement sur les rails un opportuniste jeune président avec en plus un nouveau parti qui nivèlera ces vieux partis poussiéreux droite/gauche LR/PS !
Se moquer de nos concitoyens, cela va un temps, car maintenant, ils sont devenus plus exigeants, et d’ailleurs, le nouveau gouvernement et le président devra faire attention à cela, car l’état de grâce sera éphémère !
Les français ont enfin semblé vouloir le changement qu’ils réclamaient depuis longtemps en plébiscitant la nouveauté à la différence de ces politiciens médiocres du passé qu’ils ont trop longtemps subi !
Jdeclef 04/06/2017 13h38
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