mardi 27 juin 2017

Cet ex ministre qui s'accroche à la politique envers et contre tous, malgré sa médiocrité dans les fonctions qu'elle a occupée auparavant représentant tout ce PS ?!

Ségolène Royal, premier recyclage du quinquennat

L'ex-ministre a obtenu le poste d'ambassadrice chargée des pôles arctique et antarctique. Un recasage mal venu alors que l'exemplarité s'impose.

Lundi 26 juin, sur LCI, Ségolène Royal a confirmé, sans gêne apparente, une information parue dans Le Canard enchaîné : « on » lui a proposé le poste d'ambassadrice chargée des pôles arctique et antarctique, une fonction précédemment occupée par Michel Rocard, décédé en juillet 2016 ; et elle a accepté. Elle devient donc, comme un peu plus de vingt personnes, ambassadrice thématique. Une fonction qui rapportait à son prédécesseur quelque 50 000 euros par an, auxquels s'ajoutaient plus de 30 000 euros de frais de mission. L'ancienne ministre de l'Écologie a-t-elle obtenu les mêmes conditions financières ou de plus avantageuses ? Mystère. La rémunération de ces ambassadeurs thématiques est un des secrets les mieux gardés de la République, de même que leurs conditions de nomination.
Celle de Ségolène Royal fait figure de fausse note au moment où va s'ouvrir au Sénat la discussion de la loi destinée à restaurer la confiance dans l'action publique. Elle a toutes les apparences du recyclage, de l'attribution d'un lot de consolation pour celle qui s'est plainte d'avoir été avertie tardivement qu'elle ne garderait pas son poste au gouvernement, et qui a échoué à devenir présidente du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Opacité totale

Depuis des années, ces ambassadeurs thématiques sont en effet montrés du doigt pour leur utilité faible, sinon nulle, mais surtout pour l'opacité qui entoure leurs conditions d'exercice. Certains ont été nommés en conseil des ministres, d'autres par une simple note de service. Les uns gagnent plusieurs dizaines de milliers d'euros par an pour exercer leur mission, les autres le font à titre bénévole. Pendant des années, la sénatrice UDI de l'Orne, Nathalie Goulet, a déposé des amendements pour obtenir une réduction et un contrôle parlementaire de ces charges dignes de l'Ancien Régime. En vain. « L'argument qui m'est opposé est toujours le même : cela ne coûte pas cher au budget de l'État, explique-t-elle. Mais le problème n'est pas seulement financier. C'est le recyclage et l'opacité qui sont les plus choquants. »
Preuve de cette opacité : les diplomates eux-mêmes ont du mal à s'y retrouver. En février 2017, un groupe de diplomates étrillait dans Le Figaro, sous la signature collective du « Club Vauban », la politique étrangère de François Hollande sous toutes les coutures. « Les ressources de notre ministère ne sont pas déployées là où elles devraient l'être : le Quai d'Orsay entretient à grands frais vingt-deux ambassadeurs dits « thématiques » sur des sujets parfois ésotériques », écrivaient ces hauts fonctionnaires, oubliant au passage que les objets de leur courroux étaient plus nombreux encore sous le quinquennat précédent. Le sénateur socialiste Richard Yung, à l'occasion de la discussion du projet de loi de finances 2013, avait procédé à des investigations et découvert que vingt-huit de ces ambassadeurs du troisième type étaient en activité en 2008.
Jusqu'alors, la question des ambassadeurs thématiques a été considérée comme un sujet folklorique, une sorte de marronnier budgétaire. Il reste à espérer que le cas Royal, particulièrement visible et caricatural, inspire aux parlementaires de voter un amendement pour en finir avec cette pratique d'un autre temps.
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Elle fait partie de ces ex élus indéboulonnables à langue bien pendue dont les divers gouvernements de tous bords et surtout dirigeants n’arrivent pas à se débarrasser complètement !

« Ambassadrice chargée des pôles arctique et antarctique ». On ne savait même pas que cela existait un tel poste pour les français lambda (dommage que cela ne se situe pas aux iles KERGUELEN) elle serait sur place avec les pingouins et on aurait peut-être une chance de ne plus l’entendre ?!

Vraiment cette clique d’Enarques se surprotège et nous coûte bien cher !

Si encore elle avait fait quelque chose d’utile lors de ses mandats, mais non !

Il n’y a qu’en France que les passe-droit et privilèges ont la vie dure !


Jdeclef 27/06/2017 12h44 LP

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