dimanche 25 juin 2017

De toute façon nos gouvernants ont une propension à trop de rapprochement avec nos anciennes possessions du Maghreb :

Le policier, trafiquant de fiches S, dit avoir agi dans "l'intérêt supérieur de la nation"

EXCLUSIF. Soupçonné d'avoir remis des documents confidentiels aux services secrets marocains, l'officier dit avoir œuvré pour "le bien de la France".

Après nos premières révélations dans cette affaire mettant en cause un policier français, un intermédiaire franco-marocain et les services de renseignements du royaume chérifien, la poursuite des investigations par les enquêteurs de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices, doivent notamment déterminer l'ampleur des "échanges" entre les différents protagonistes. Mis en examen pour "corruption passive et active", "violation de secret professionnel", "détournement de finalité de données à caractère personnel" et "recel" par un juge d'instruction du tribunal de Créteil, ce fonctionnaire de police et le responsable d'une société spécialisée dans la sécurité aéroportuaire ont été placés en détention provisoire.
Incarcéré au début du mois de juin, ce capitaine de la police aux frontières (PAF), âgé de 59 ans, affecté à l'aéroport d'Orly depuis le mois de janvier 2014, a reconnu avoir remis entre "100 et 200 fiches S" (pour Sûreté de l'État), liées notamment à la mouvance islamiste, à raison de "2 à 3 par semaine" au gérant de cette entreprise en l'espace de trois ans. Ce dernier, âgé de 54 ans, en poste à Orly depuis dix-neuf ans, transmettait ensuite ces documents confidentiels à des agents des services de renseignements marocains.
Un policier de la PAF incarcéré pour corruption

Voyages au Maroc et sommes suspectes

Les premières investigations ont établi qu'en échange de ces précieuses informations, le fonctionnaire s'est vu offrir trois voyages au Maroc, aux mois d'août 2015 et 2016, puis au printemps 2017, au cours desquels il a été logé, tous frais payés, dans des suites, notamment à l'hôtel Four Seasons à Casablanca. Sur place, le même homme se serait vu remettre de l'argent en liquide.
Toujours selon nos informations, ce capitaine de la PAF a été longuement questionné, au cours de sa garde à vue, sur le dépôt, considéré comme "suspect", de près de 20 000 euros en espèces sur ses comptes entre les mois de janvier 2014 et le mois de mai dernier. "Ce policier, qui touchait un salaire de 3 500 euros par mois, se trouvait dans une situation financière précaire, confie une source proche de l'affaire. Il avait notamment contracté avec son épouse de nombreux crédits à la consommation. Ils avaient aussi déposé un dossier de surendettement qui venait d'être accepté par la Banque de France."
Toujours selon nos informations, un temps en poste à la division de l'immigration de la PAF d'Orly, avant de prendre la tête de l'unité d'information, ce capitaine était chargé de "collecter des renseignements sur le climat social au sein des prestataires de l'aéroport". C'est à cette occasion qu'il a fait la connaissance de ce gérant de société de sûreté.
J'ai été naïf, je me suis fait manipuler
De nombreuses fiches S ainsi que des documents confidentiels émanant de la police aux frontières, notamment relatifs au passage de personnalités, ont également été retrouvés dans les bureaux du responsable de cette entreprise, implantée au sein du terminal sud. Le policier, auteur présumé des faits, avait aussi pour mission d'établir des notes sur les passagers fichés S, en partance vers l'étranger, au moment de leur passage aux postes de contrôle, également appelés aubettes. "Cette position stratégique lui permettait de connaître, à l'instant T, l'identité des fichés S se rendant au Maroc, poursuit la même source. Il devait ensuite rédiger des notes sur ces personnes passées aux aubettes, avant de les transmettre à sa hiérarchie."
Toujours au cours de sa garde à vue, le policier a soutenu avoir agi dans "l'intérêt supérieur de la nation et pour la bonne administration du renseignement français". Il a aussi expliqué, dans le même temps, avoir été "naïf" et s'être "fait manipuler". Placé sur écoute pendant plusieurs semaines, il a été entendu, au cours d'une conversation avec un agent marocain répondant au nom de code M118, s'écrier : "Vive le roi !", avant d'assurer à son mystérieux interlocuteur avoir "l'impression de servir à quelque chose et ce, grâce à Sa Majesté".
Les policiers de l'IGPN ont fini par identifier l'agent marocain, qui serait affecté au sein de la direction générale des Études et de la documentation (DGED), un service du contre-espionnage marocain. Un espion que le policier français de la PAF aurait rencontré au cours d'un de ses séjours au Maroc, et qui lui aurait confié ne pas "avoir confiance dans les services français de renseignements".
Il estimait lutter contre le terrorisme à sa façon
Au fil de ces mêmes écoutes, les policiers ont également découvert qu'un collègue du capitaine suspecté était en relation avec un interlocuteur disposant d'"informations confidentielles" sur une affaire de trafic de 12 kilos de cocaïne, impliquant un adjoint de sécurité (ADS), interpellé au mois de février dernier. "Ce capitaine de la PAF pensait bien faire en agissant de la sorte, assure un proche de l'affaire. Il estimait lutter contre le terrorisme à sa façon. Il a d'ailleurs précisé que le gérant de cette société de sûreté lui signalait l'arrivée d'individus suspects en provenance du Maroc, ce qui lui permettait ensuite de procéder à un contrôle approfondi lors de leur passage aux aubettes. Il dit avoir rédigé une note sur chacun de ces individus entrant sur le territoire, qu'il a adressée aux services de renseignements français."
Sollicitée, l'avocate du policier incarcéré début juin, Me Blandine Russo, n'a pas "souhaité s'exprimer". "Mon client a toujours agi pour le bien commun, estime pour sa part Me Yves Levano, l'avocat du gérant de la société de sûreté, également placé en détention provisoire. Je déplore que l'IGPN ait pu détruire un canal, très efficace, entre deux États amis, de lutte contre le terrorisme. Je redoute que la sécurité des passagers et plus généralement les sûretés intérieure et extérieure françaises soient moins bien assurées en l'absence de l'outil de coopération démantelé."
Enfin, cette enquête, débutée à la fin du mois de juillet 2016, a aussi mis en lumière les "passe-droits" accordés à certains particuliers pour leur éviter les files d'attente au poste-frontière. Munis de badges "verts", normalement réservés au service de police, ces passagers "pas comme les autres" pouvaient ainsi quitter l'aéroport plus rapidement...

Et ce n’est pas d'aujourd’hui !

MAROC / ALGÉRIE /TUNISIE d’ailleurs nos dirigeants pour les plus récents HOLLANDE et MACRON très récemment sont allés dans ces pays ou ont reçus leurs dirigeants en FRANCE !

De plus en ce qui concerne les relations avec ces pays, elles ne sont pas si bonnes que cela à cause de l’immigration en France et ne notre passé historique avec eux et même en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme islamique !

Le policier incarcéré ou peut-être d’autres peuvent être à la marge de la déontologie de rigueur avec leur fonction ou même plus grave, mais on en revient toujours à la même chose un laxisme ou certaines pratiques faisant qu’on ferme les yeux sur des arrangements, mais bien sur quand ça dépasse les bornes, on n’en arrive à découvrir des choses nettement plus graves !

On devrait déjà traiter ces trois pays méditerranéens comme d’autres pays étrangers et peut être même resserrer la surveillance sur les voyageurs issus de l’Afrique du nord (car on relève dans nos pays d’Europe et en France des terroristes islamiques souvent d’origine ou issus de ces trois pays !)


Jdeclef 25/06/2017 11h09

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