Législatives 2017 : Cambadélis, Hamon, Duflot...
l'hécatombe
Le "dégagisme" a encore frappé. De nombreuses
personnalités politiques, en particulier de la gauche, ont été éliminées dès le
premier tour.
Il
y a ceux (peu nombreux !) qui sourient. Bruno Le Maire, avec plus de 45 % de voix dans la 1re
circonscription de l'Eure, affrontera la candidate FN avec de grandes chances
de l'emporter. Marine Le Pen
obtient à peu près le même score dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais.
Dans le Finistère, Richard Ferrand,
le ministre de la Cohésion des territoires, devenu un symbole à cause des
affaires qui ont plombé sa campagne, est également en tête avec 34 % des
voix. Dans la 2e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence, Christophe Castaner arrive largement
en tête avec plus de 44 %. Il sera opposé au candidat de La France insoumise.Mais la plupart des leaders nationaux sont en perdition ! Les anciens ministres Matthias Fekl, Christian Eckert et Aurélie Filippetti ne sont même pas qualifiés pour le second tour. Pascale Boistard, elle aussi ministre de François Hollande et députée sortante, n'obtient que 6 % dans la Somme, derrière le candidat FN Franck de Lapersonne (17 %), François Ruffin de La France insoumise (22,87 %) et Nicolas Dumont de La République en marche (34,27 %), qui s'affronteront au second tour. Députée sortante de la 9e circonscription de Seine-Maritime (Fécamp), Estelle Grelier, 44 ans, secrétaire d'État aux Collectivités locales de François Hollande, ne sera pas au second tour. Elle termine à la 3e place (17 %) derrière la représentante du Front national (17,3 %) et la candidate d'En marche !, Stéphanie Kerbarh, qui vire en tête avec 28,75 %. Dans la 1re circonscription du Nord, François Lamy l'ancien ministre de la Ville et député de l'Essonne a été battu par le candidat La République en marche, Christophe Itier, et celui de la France Insoumise, Adrien Quatennens.
Mennucci
et Cambadélis éliminés, Le Foll bien placé
Jean Glavany
est également exclu du second tour dans les Hautes-Pyrénées, dont il est le
député depuis 1993. Dans la 2e circonscription du Gard, Marie Sara (33 %)
a deux points d'avance sur Gilbert Collard (31 %) du Rassemblement bleu
marine. À Marseille, Patrick Mennucci
ne participera pas non plus au second tour. Jean-Luc Mélenchon et la candidate
de La République en marche s'affronteront dimanche prochain. L'ancienne
secrétaire d'État Rama Yade est
également éliminée dans le Loir-et-Cher. Dans la 16e circonscription de Paris, Jean-Christophe Cambadélis est lui
aussi éliminé dès ce dimanche. Il pointe en troisième position derrière les
candidats REM et de La France insoumise. Benoît Hamon, candidat PS à la présidentielle, est éliminé à
Trappes dans les Yvelines. Grosse surprise dans la 3e circonscription des
Alpes-Maritimes, Rudy Salles,
député sortant UDI, est éliminé dès le premier tour.À l'inverse, Stéphane Le Foll, ancien ministre de l'Agriculiture et porte-parole des gouvernements Hollande, vire en tête dans sa circonscription de la Sarthe. Il affrontera un candidat LR au second tour. Dans la 4e circonscription du Pas-de-Calais, Daniel Fasquelle (31 %) est également qualifié pour dimanche prochain. Mais il est devancé par Thibaut Guilluy (35 %) candidat de La République en marche. Nicolas Bay, secrétaire général du Front national, n'arrive qu'en troisième position (à 20 voix près !) et ne sera donc pas présent dimanche 18 juin dans la 6e circonscription de Seine-Maritime.
L'ancienne ministre du Logement Sylvia Pinel est arrivée en tête dans le Tarn-et-Garonne. Elle sera opposée à l'ancien assistant parlementaire de Marion Maréchal-Le Pen. Romain Lopez compte 2 602 voix de retard sur la protégée de Jean-Michel Baylet. La remuante députée Karine Berger ne pourra pas défendre son siège dans la première circonscription des Hautes-Alpes. Elle termine à la cinquième place. Le second tour mettra aux prises Pascale Boyer (REM) et Patrick Deroin (FN). Cécile Duflot, Emmanuelle Cosse et Caroline de Haas à Paris sont éliminées dès le premier tour.
Paris, où la droite est en perdition : Philippe Goujon (12e circonscription) et Claude Goasguen (14e circonscription) députés sortants, ainsi que Brigitte Kuster (4e circonscription) qui prenait le relais de Bernard Debré, ont entre 7 et 10 points de retard sur les candidats REM. Nathalie Kosciusko-Morizet totalise 20 points de retard sur Gilles Legendre (REM). É lisabeth Guigou (6e circonscription de Seine-Saint-Denis) elle aussi ne participera pas au second tour.
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On peut préférer faire le ménage dans une certaine classe politique usée par ces vieux politiciens ringards dont les français ne veulent plus !
Avant l’arrivée du président MACRON on se souvient de ceux qui le raillaient, lui et son parti fantôme qui n’arriveraient à rien et bien les deux ont fait carton plein !
Ils n’ont rien vu venir ou plutôt n’ont pas voulu voir et maintenant les rescapés de tous bords droite/gauche/extrême se compte, tant ils sont réduits à des peaux de chagrin !
Aveuglés pour certains par leurs égos et certitudes d’être indispensables depuis des décennies, enfermés dans leurs vieilles habitudes d’alternance gauche/droite stérile, mais ayant oublié l’indispensable, quand on se moque des français qu’on ne les écoute pas et qui depuis longtemps demandaient le changement, ils déclenchent le processus en « renversant la table ! »
Mais attention pour le gouvernement MACRON et son 1er ministre, ce même peuple qui les ont élus, il attend des résultats, tout en ne refusant pas les réformes obligatoires mais sans état de grâce !
Quant à l’opposition réduite à la portion congrue, elle a beaucoup à faire pour se refaire une santé et ce sera long comme purgatoire!
La V eme république française craque de toute part et va se modifier d’elle-même, car l’Europe et le monde change lui-même !
Jdeclef 12/06/2017 10h20
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