jeudi 29 juin 2017

Les cadres LR qui critique leurs collègues "constructifs" ne font pas mieux que le PS !

Assemblée : Les Républicains et les "constructifs" se déchirent

La répartition des postes-clés a donné lieu mercredi à une bataille entre "groupes d'opposition", notamment chez Les Républicains.

Premier test de la domination de La République en marche dans une Assemblée recomposée, la répartition des postes-clés a donné lieu ce mercredi à une bataille entre « groupes d'opposition » virant au psychodrame « digne de la IVe République », selon certains. Entamée à 15 heures, la séance n'a été levée qu'à 0 h 35. En 2012, la même séance, où on entérine le partage des postes préalablement convenu, avait duré cinq minutes... « Il y a des moments où on est plus fiers d'être députés que ce soir », a commenté le président du groupe Nouvelle Gauche (socialistes) Olivier Faure. C'était la première séance de François de Rugy au perchoir, au lendemain de son élection et de la constitution de sept groupes, un record sous la Ve République. À l'ordre du jour, la nomination des membres du bureau, plus haute instance collégiale, dont six vice-présidents. La zizanie va venir du choix des trois questeurs, ces députés qui sont chargés de tenir les cordons de la bourse et de veiller à la bonne utilisation du budget de l'Assemblée. François de Rugy rappelle « la pratique constante depuis 1973 » : deux de ces postes pour la majorité, un pour l'opposition.
Plus important groupe d'opposition (100 députés), Les Républicains annoncent comme candidat, au terme d'une primaire interne, Éric Ciotti, pourtant plus attendu sur la sécurité que sur les questions budgétaires. Mais Éric Ciotti se fait battre dans l'hémicycle, lors d'un scrutin à bulletin secret, par Thierry Solère, du groupe « constructifs » LR-UDI (35 élus), qui est inscrit dans l'opposition mais entend accompagner les « bonnes » réformes d'Emmanuel Macron. Thierry Solère n'a pu être élu que grâce à l'appui de nombreuses voix LREM. Le groupe majoritaire n'a pas demandé à ses députés de se tenir à l'écart de ce vote qui concernait l'opposition. Sans consigne, ceux-ci sont allés faire battre le très droitier Éric Ciotti, « une erreur de casting » selon un LR. Ulcéré, le patron du groupe LR Christian Jacob dénonce une première depuis « plus de cinquante ans », « des droits de l'opposition jamais autant piétinés ». « Ce n'est pas à la majorité de choisir son opposition », martèle-t-il en rappelant que Thiery Solère comptait voter la confiance au gouvernement. « Où est le déni de démocratie, M. Jacob ? Il y a eu un vote ! » lui répond le coprésident des « constructifs » et ex-LR, Franck Riester, qui défend la candidature de Thierry Solère comme un moyen d'ouvrir la questure à « tous les groupes de l'opposition ».

 « Bouderie »

Après une énième suspension de séance, Christian Jacob annonce vers 19 heures que son groupe refuse de siéger au bureau de l'Assemblée « tant que les droits de l'opposition ne seront pas rétablis ». Nouvelle suspension qui dure près de trois heures... Les députés errent dans les couloirs... ne savent pas s'ils peuvent aller dîner ou pas... la buvette est débordée... On apprend que LREM propose à LR en compensation trois postes de vice-président (au lieu de deux) en sacrifiant celui promis à l'UDI Yves Jégo. « C'est un drôle de baptême », témoigne une novice LREM, un peu dépassée par la tournure des événements. « On n'a jamais vu ça. Le groupe majoritaire s'est pris les pieds dans le tapis », commente le socialiste Dominique Potier.
À 22 h 30 la séance reprend. Le chef de file des LREM, Richard Ferrand, explique que, si l'Assemblée n'élit pas son bureau, « elle est bloquée ». Richard Ferrand propose alors la candidature de trois LREM aux postes de vice-président pour suppléer temporairement les trois LR. « Ces trois vice-présidents céderont leur place quand la bouderie des Républicains aura cessé », dit-il. Pour apaiser les craintes des Républicains qui redoutent que la présidence de la commission des Finances, réservée à l'opposition depuis 2009, ne leur soit subtilisée de la même manière, Richard Ferrand précise que les députés LREM ne prendront pas part à ce vote jeudi. Mais Jean-Luc Mélenchon, chef de file des insoumis, et André Chassaigne, pour les communistes, en profitent pour déposer une candidature de leur groupe à la vice-présidence, tout comme... Jean Lassalle (non inscrit). Dix candidats pour six postes, il faut donc un nouveau vote. Le résultat est annoncé à 0 h 30: 5 LREM et 1 MoDem sont désignés vice-présidents.


E.MACRON a dynamité les vieux partis ringards sans difficulté car c’est ce que les français voulaient, alors ils l’ont confirmé dans les urnes !

Les caciques LR raillaient la gauche et le PS pour leurs divisions, ils sont pareils enferrés dans leur vieille habitudes partisanes, cela avait commencé avec SARKOZY et FILLON aux primaires, mais ils n’ont rien compris aux français et cela s’est confirmé lors de la campagne présidentielle déplorable !

Et ce n’est pas avec un C.JACOB vindicatif et borné ou E.CIOTTI extrémiste que cela s’arrangera !

Même J.P. RAFFARIN a jeté l’éponge !

LR ne changera pas comme cela s’enfermant dans le dogmatisme de cette vieille droite partisane à l’esprit obtus !


JDECLEF 29/06/2017 10h07LP

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