vendredi 16 juin 2017

Il est certain qu'avec la violence ce l'incendie les pompiers anglais ont été hélas dépassés, mais cela parait normal !

Londres : incendie éteint, au moins 30 morts

VIDÉOS. De nombreuses personnes sont encore portées disparues dans l'incendie qui a ravagé une tour de logements sociaux à Londres dans la nuit du 13 au 14 juin.

Londres a connu l'un des plus grands incendies de son histoire récente dans la nuit du 13 au 14 juin. Le chef de la police métropolitaine, Stuart Cundy, a annoncé ce vendredi que l'incendie de la tour de logements sociaux Grenfell à Londres avait fait au moins 30 morts, estimant que ce chiffre allait encore augmenter. « Nous savons qu'au moins 30 personnes sont mortes dans cet incendie », dont une à l'hôpital, a-t-il déclaré. Stuart Cundy a également annoncé que le sinistre, qui s'est déclenché dans la nuit de mardi à mercredi, était désormais totalement éteint et que rien ne laissait penser qu'il avait été délibérément provoqué. La police a également annoncé ce vendredi que l'incendie de la tour Grenfell avait été éteint.
Jeudi, le chef des pompiers Dany Cotton avait estimé que « ce serait un miracle de retrouver des survivants » dans l'immeuble, soulignant sur la chaîne SkyNews que la violence du feu et la chaleur laissaient peu de chances aux personnes qui n'ont pas pu s'échapper du brasier. Des familles entières n'ont pas donné signe de vie, des médias évoquant des dizaines de personnes toujours portées disparues. Selon le maire de la ville, le bilan risque fort de s'aggraver. Dans un communiqué sur Facebook, Sadiq Khan a en effet fait part de ses craintes à propos de ce bilan : « Un chiffre dont je crains qu'il n'augmente », a-t-il déploré mercredi soir.
Selon les pompiers, les recherches pourraient prendre des semaines en raison de l'instabilité de la tour et en particulier des planchers. Les résidents ont mis en cause une gestion jugée très déficiente et l'enquête sur l'origine de l'incendie devrait ouvrir des pistes permettant d'établir les éventuelles responsabilités. Sur les 78 personnes hospitalisées, 18 étaient dans un état critique, et de nombreuses personnes restent portées disparues, laissant craindre un bilan beaucoup plus lourd. « Une opération de recherche complexe sur plusieurs jours » s'engage désormais, selon Stuart Cundy, le commandant à la Metropolitan Police, qui ne s'attendait pas à trouver d'autres survivants.
« J'ai entendu crier de partout et vu des gens sauter de leur fenêtre. La tour était complètement en feu. C'était l'horreur », a raconté à l'Agence France-Presse Khadejah Miller, qui habite un immeuble voisin et a été évacuée par précaution. D'autres témoins ont vu des parents jeter leurs enfants par la fenêtre pour tenter, dans un geste désespéré, de les sauver du brasier qui ravageait cette tour comportant 120 appartements sur 24 étages, près du quartier chic de Notting Hill, dans l'ouest de Londres.
La façade de la tour Grenfell, datant de 1974, était presque complètement calcinée mercredi après-midi. Alors que quelques flammes étaient encore visibles à la mi-journée, la chef des pompiers de Londres Dany Cotton, qui a reconnu n'avoir « jamais vu quelque chose d'une telle envergure », a écarté la possibilité d'un effondrement de l'immeuble. Des ingénieurs inspectaient la structure. L'origine du sinistre restait inconnue, mais la colère montait parmi les résidents, qui pointaient des défaillances à répétition.

Des défaillances à répétition

« 90 % des résidents ont signé une pétition fin 2015 se plaignant de la mauvaise gestion de l'entreprise responsable de la maintenance de l'immeuble », a souligné David Collins, président de l'association des résidents de la tour jusqu'en octobre dernier. « J'ai entendu que certaines alarmes incendie n'ont pas fonctionné, ça ne m'étonne pas. Je suis sous le choc, effondré, mais pas surpris », a-t-il déclaré à l'Agence France-Presse. David Collins a également pointé la responsabilité de la municipalité du quartier de Kensington et Chelsea, affirmant qu'une enquête indépendante lui avait été, en vain, demandée par l'association.
Des documents en ligne datant d'un an environ montrent qu'un collectif de résidents s'était plaint à plusieurs reprises de l'état de l'immeuble et des risques d'incendie potentiels, évoquant notamment des problèmes d'éclairage et de sortie de secours. L'organisme public KCTMO (Kensington & Chelsea Tennant Management Organisation), gestionnaire de la tour, a reconnu dans un communiqué « être au courant des préoccupations soulevées de longue date par des résidents ». « Il est trop tôt pour spéculer sur les causes de l'incendie », a-t-il ajouté
Mandatée par la municipalité de Kensington et Chelsea, la société Rydon a expliqué avoir procédé à une « rénovation » de près de 10 millions d'euros de l'immeuble, qui « a passé tous les contrôles obligatoires en matière de normes incendie et de règles de sécurité ». Selon plusieurs résidents, ces travaux ont cependant pu jouer un rôle dans la propagation du feu, extrêmement rapide.

Le revêtement en cause

Salah Chebiouni, 45 ans, qui a réussi à sortir de l'immeuble à temps, a déclaré à l'Agence France-Presse que cela sentait « le plastique brûlé » et a déploré une rénovation à bas coûts : « Ça ressemblait à du métal. Je pensais qu'ils avaient fait quelque chose de bien. En fait, c'était du plastique. » Pour le Dr Angus Law, spécialiste de la question à l'université d'Édimbourg, il semblerait que la nature du revêtement extérieur soit « grandement responsable de la rapidité avec lequel le feu s'est propagé ».
Gavin Barwell, nouveau directeur de cabinet de la Première ministre Theresa May et ancien ministre du Logement, a été accusé par le tabloïd de gauche The Daily Mirror de s'être assis sur un rapport vieux de plusieurs années sur le risque d'incendie dans des immeubles tels que la tour Grenfell. Le maire de Londres, Sadiq Khan, a appelé à ce que « des réponses » soient apportées tandis que le chef de l'opposition travailliste, Jeremy Corbyn, estimait que les mesures d'austérité du gouvernement conservateur avaient leur part de responsabilité : « Si vous privez les autorités locales des financements dont elles ont besoin, c'est le prix à payer. »
Theresa May est « profondément attristée » par le drame et « tenue au courant des développements », a déclaré un porte-parole de Downing Street. Plusieurs rescapés ont également dénoncé qu'on leur avait conseillé de rester confinés dans leurs appartements pendant l'incendie. « Si on avait suivi ces conseils, on serait morts », a déclaré Nicky Paramasivan à la BBC.
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Car cet incendie dont on a vu la vitesse rapide à s’enflammer comme de l’amadou dans cette tour était extrêmement difficile à stopper et à éteindre pour preuve 3 jours de combat pour les pompiers, c’est long !

En ce qui concerne les malheureuses victimes 30 à ce jour cela semble en dessous de ce que l’on peut craindre, à moins de lister pour déterminer les occupants par leurs contrat de location que doit posséder le bailleur de cet immeuble social pour déterminer les disparus dont les corps ont du être réduit en cendre comme dans un immense crématorium et ceux qui s’en sont tirés ou fait connaitre !

Pour le reste, il est semble-t-il évident que le revêtement soi-disant pour rénover cet immeuble ancien ait servi d’accélérateur à cet incendie gravissime !

Ne connaissant pas les lois anglaises en matière de sécurité immobilière, elles ne doivent pas être très différentes des nôtres en France, donc la mairie propriétaire de l’immeuble, le bailleur, et l’entreprise chargée de la rénovation de celui-ci devront rendre des comptes !

Mais hélas cela ne fera pas revenir ceux de ces malheureux qui ont péri et ne diminuera pas le malheur à ce que ces pauvres gens qui ont tout perdu et subi par ce cauchemar horrible !


Jdeclef 16/06/2017 16h53

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