Comment Emmanuel Macron est devenu "leader du monde
libre"
VIDÉO. En répliquant en français et en anglais à Donald
Trump, Emmanuel Macron a brisé un tabou et obtenu un résultat inouï : des
Français fiers d'être français !
C'est
du jamais-vu et ça n'est pas passé inaperçu. Le premier chef d'État à avoir
réagi à la décision de Donald Trump de quitter l'Accord de Paris, ce fut Emmanuel Macron, en
français et en anglais. Avec un accent frenchie
à couper au couteau, mais sans hésitation, le président français s'est exprimé
dans la langue de Shakespeare
depuis l'Élysée. Une première, donc, et un coup de maître.Car la vidéo de son speech publiée sur son compte Twitter a été vue plus d'un million de fois et a tourné en boucle aux États-Unis sur les chaînes d'info. Grâce à cette entorse linguistique à la souveraineté nationale, les Américains ont découvert Emmanuel Macron et ils le trouvent « hot », bien plus hot que Donald Trump… Macron a ringardisé le dirigeant de la première puissance mondial en 3 minutes et 6 secondes.
Et ce vendredi matin, il se passe quelque chose en France qui ne s'était pas passé depuis longtemps : les Français sont fiers d'être français. Sur Twitter, le hashtag #MakeOurPlanetGreatAgain, ce joli coup de com d'Emmanuel Macron qui a détourné le slogan du président Trump (Make America great again) est le sujet le plus discuté du jour. Et c'est un quasi-plébiscite pour le président.
Cette allocution en anglais n'apparaît pas ce matin comme une concession à la langue du puissant, mais comme une manière de s'adresser directement aux Américains par-dessus la mèche de leur président, avec cet appel explicite aux chercheurs et aux entrepreneurs à rejoindre la France pour travailler à la lutte contre le réchauffement climatique. On songe alors à David Cameron, qui avait devant François Hollande invité les Français à venir à Londres pour bénéficier d'un meilleur climat des affaires. Et l'on se dit que "Times, they are a-changin'".
On ne trouve pas ce vendredi matin une seule réaction négative à ce choix linguistique dans le pays qui a inventé la clause Molière – soit l'obligation de parler français sur les chantiers publics – et capable de s'entredéchirer pour un accent circonflexe. Alors, certes, Régis Debray, qui avait ironisé sur Macron l'Américain, pur produit « d'un monde où la poursuite du bonheur – the pursuit of happiness – doit être inscrite dans la Constitution », « enfant de son siècle, celui où l'Homo œconomicus bouscule l'ancien Homo politicus », verra dans ce discours en globish une preuve supplémentaire de la validité de son jugement. Force est pourtant de constater qu'en parlant anglais, Emmanuel Macron a remis la France et l'Europe au centre du jeu, aidé, il faut le dire, par un président américain qui a fait le choix inverse : celui de tourner ostensiblement le dos au monde.
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E.MACRON n’a pas hésité en français et anglais rapidement à critiquer la décision de D.TRUMP d’abandonner l’accord de PARIS pourtant signé par les USA !
L’Amérique n’a pas retrouvé sa grandeur en reniant sa parole et sa signature malgré ce que D.TRUMP a dit en refermant son pays dans un protectionniste borné pour des questions financières, la mauvaise foi du président des USA est évidente !
Jdeclef 02/06/2017 13h16 LP
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