mercredi 28 juin 2017

Il n’est plus à çà près Mr FERRAND, maintenant qu’il a quitté le gouvernement !

Richard Ferrand de nouveau épinglé par "Le Canard enchaîné"

L'hebdomadaire présente le député comme un "militant du mutualisme familial". L'entourage d'Emmanuel Macron dénonce "un pseudo-ordre moral".

Il a beau avoir quitté le gouvernement, les affaires ne s'arrêtent pas pour autant. Dans son édition à paraître mercredi, Le Canard enchaîné épingle de nouveau le député Richard Ferrand qu'il présente comme un « militant du mutualisme familial » en énumérant plusieurs faveurs que l'élu aurait accordées à sa compagne. Sandrine Doucen a été, dès 2000, embauchée aux Mutuelles de Bretagne, dirigées à l'époque par celui qui est devenu samedi le patron des députés de La République en marche (LREM), affirme le Canard.
Alors âgée de 25 ans et étudiante en droit, Sandrine Doucen aurait été embauchée en tant que directrice du personnel. La même année, elle a complété ses revenus par un « petit job » au château de Trévarez, un domaine appartenant au département du Finistère et géré par un comité d'animation présidé par le conseiller général Ferrand, poursuit l'hebdomadaire. Sandrine Doucen continuera d'être salariée par les Mutuelles de Bretagne jusqu'à sa prestation de serment d'avocat en septembre 2004, soutient Le Canard enchaîné, pour qui la « bienheureuse étudiante aura bénéficié d'une sorte de bourse de 80 000 euros, financée par les mutualistes et les contribuables locaux ».

« Aucune forme d'illégalité »

« En dépit d'une présentation arrangée et orientée à dessein, il n'est fait état de strictement aucune forme d'illégalité dans cet article », a-t-on réagi mardi dans l'entourage de Richard Ferrand. « Par conséquent, il n'y a rien à commenter. Seule la loi doit primer, l'État de droit, rien que l'État de droit, pas un pseudo-ordre moral », a ajouté l'entourage de ce proche d'Emmanuel Macron. Sollicité par l'Agence France-Presse, Richard Ferrand n'était pas joignable dans l'immédiat.
Fin mai, Le Canard enchaîné avait déjà révélé qu'en 2011 les Mutuelles de Bretagne, dont Richard Ferrand était le directeur général, avaient choisi de louer un local à une société immobilière appartenant à sa compagne. Cette opération lui aurait permis de se doter « sans bourse délier, d'un patrimoine immobilier d'une valeur actuelle nette de 500 000 euros », selon l'hebdomadaire. Visé par une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Brest dans le cadre de cette affaire, Richard Ferrand n'est resté qu'un mois à la tête de son ministère de la Cohésion des territoires. Samedi, il a été élu président du groupe des députés LREM à l'Assemblée nationale.

Le mercredi n’est pas seulement le jour du conseil des ministres, c’est aussi le jour de parution du « Canard enchaîné » (et certains peut être « serre les fesses, sans être grivois » ) chez nos politiciens élus car pas si nets que çà ?!

Le président MACRON a écarté R.FERRAND, mais l’a sauvé en le faisant nommer chef de groupe des députés REM à l’assemblée et bénéficie (pour l’instant) de l’immunité parlementaire !

Donc 5 ans pénard à moins que la loi sur les immunités parlementaire des députés change (car on en parle… ?)

Enfin cet ami d’E.MACRON de la 1ere heure n’est pas net, çà c’est un fait !


Jdeclef 28/06/2017 11h26

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