mercredi 14 juin 2017

F.BAYROU a beaucoup de défaut et notamment celui de ne pas jouer en équipe !

Coignard - Le cas Bayrou

Embarrassé par les accusations d'emplois fictifs, recadré par le Premier ministre, auquel il réplique, il jongle dangereusement avec ses différentes casquettes.

Quand le garde des Sceaux en personne appelle une rédaction pour tenter de faire pression, ou du moins se plaindre d'une enquête sur une affaire d'emplois fictifs présumés dans son parti, cela ressemble à une erreur de débutant. Pourtant, François Bayrou n'est pas un perdreau de l'année : député pour la première fois en 1988, il fut ministre de l'Éducation nationale entre 1993 et 1997.
Certes, il a plutôt fait carrière, depuis vingt ans, comme commentateur de l'actualité et comme pamphlétaire, après avoir quitté son dernier poste ministériel en mai 1997. A-t-il oublié les règles simples que doit observer un membre du gouvernement, principes que Jean-Pierre Chevènement, en son temps, avait résumés dans une formule simple et compréhensible par tous : fermer sa gueule ou démissionner ? Édouard Philippe a su les lui rappeler en termes choisis, mardi 13 juin au matin sur Franceinfo : « Le truc est assez simple : quand on est ministre, on ne peut plus réagir comme quand on est un simple citoyen. » C'est en effet la ligne de défense employée par le garde des Sceaux : ses hautes fonctions de ministre d'État n'empêcheraient pas de faire battre son petit cœur de citoyen, et c'est en cette qualité qu'il a décroché son téléphone. Depuis Valéry Giscard d'Estaing qui, depuis l'Élysée, se déclarait en 1981 « citoyen-candidat », la formule a beaucoup servi.

Posture de matamore

Comme si l'épisode n'avait pas assez duré, François Bayrou a jugé utile de répliquer dans le cadre d'un déplacement : « Chaque fois qu'il y aura quelque chose à dire à des Français, à des responsables, qu'ils soient politiques, qu'ils soient journalistiques, qu'ils soient médiatiques, chaque fois qu'il y aura quelque chose à dire, je le dirai. » Est-il froissé de devoir subir la leçon du Premier ministre, lui qui se veut le partenaire privilégié d'Emmanuel Macron, persuadé qu'il l'a aidé, par son retrait et son soutien, à accéder à l'Élysée ?
Lire aussi : Bayrou ne joue pas l'apaisement après le rappel à l'ordre de Philippe
Cette fière position pourrait trouver ses limites dans les jours qui viennent. Ce mercredi, Le Canard enchaîné publie de nouvelles révélations sur les emplois fictifs présumés, au bénéfice du MoDem, d'assistants parlementaires au Parlement européen, dont celui de la secrétaire personnelle de Bayrou. De quoi rendre inconfortable sa double casquette de garde des Sceaux et de possible mis en cause, surtout à l'heure où il doit défendre sa « loi pour la confiance dans notre vie démocratique ».
François Bayrou a joué toute sa vie politique du rapport de force. Quel autre choix avait-il, lui, le centriste isolé, que celui de développer une stratégie de la dissuasion avec plus fort que lui ? Cette fois encore, la posture de matamore est peut-être sa moins mauvaise option.
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Cet empêcheur de tourner en rond se croyant le meilleur, en professeur donneur de leçon prêchi prêcha qui a retourné maintes fois sa veste comme un jésuite bien-pensant, ce voulait président de la république se présentant à chaque élection présidentielle ?!

Ne pouvant y arriver, il a saisi l’opportunité une fois de plus de proposer ses services au nouveau président qui l’a accepté et de ce fait a sauvé indirectement son parti moribond le MODEM et lui-même d’un oubli qui n’aurait pas été une grande perte !

Mais s’il continue à ne pas suivre les directives gouvernementales et la discipline ministérielle et à parler trop de ses affaires personnelles ou celles de son parti ce nouveau ministre de la justice ne fera pas long feu et le 1er ministre et le président n’attendront pas longtemps (comme C.TAUBIRA avec F.HOLLANDE par exemple c’est la place qui veut ça ?) pour s’en débarrasser !

Il aurait fallu un ministre de la justice plus net, c’était le minimum et ne pas le nommer à ce poste à cause de ses belles paroles sur la moralisation de la vie politique qu’il mène alors que lui n’est pas « blanc bleu » !

De toute façon prendre F.BAYROU dont il s’est servi à des fins électoralistes pour E.MACRON était un risque (calculé peut être) pour ne pas l’avoir contre lui pendant la campagne électorale !

L’avenir dira, des deux qui aura, le plus à perdre et a piégé l’autre, car ce vieux politicien est un semeur de zizanie dont le gouvernement et le président n’avait pas besoin !

Car en plus le président n'a même pas besoin du Modem pour gouverner et diriger la France !


Jdeclef 01/06/2017 09h50

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