mercredi 7 juin 2017

Totalement inconcevable dans le pays des droits de l'homme et de la liberté égalité fraternité !

Ce parti islamiste turc qui se présente aux législatives... en France

Le parti Égalité et Justice présente 68 candidats aux élections législatives. Enquête sur un parti communautariste et conservateur très proche de la Turquie.

Le parti Égalité et Justice (PEJ) présente 68 candidats « issus de la diversité », officiellement pour redonner la parole à des « citoyens rejetés, oubliés, délaissés par les partis politiques ordinaires ». Hélas, les faits suffisent ici à contredire les intentions. Le PEJ est en réalité un parti communautariste qui promeut des candidats d'origine turque proches de l'AKP et farouches défenseurs du président turc islamo-conservateur Erdogan. Objectif : capter les voix des musulmans et renforcer le soft power de la Turquie en France et en Europe. Jusqu'ici, seuls la Licra et le Parti communiste français se sont émus de la présence de ce parti « qui compte en son sein des islamistes et des fascistes issus de la sinistre organisation des Loups gris »...

Importation de conflits

De nombreux membres de ce parti, apparu en 2015 en Alsace, ont tenté par tous les moyens d'importer les conflits turcs sur le sol français. L'été dernier, au lendemain de la tentative du coup d'État contre le président turc Erdogan, des membres du PEJ ont participé à la chasse aux sorcières et entretenu l'esprit de la grande purge contre les prétendus « traîtres » dans l'est de la France où vit une grande communauté turque.
Ainsi Murat Yozgat, candidat PEJ aux législatives partielles du 22 mai 2016 dans la première circonscription du Bas-Rhin, publiait sur Facebook le 16 juillet à 10 h 25 le message suivant : « Que la peine de mort soit restaurée d'urgence... Que les membres du FETÖ [soutiens de Fethullah Gülen, désigné ennemi public n°1 par Erdogan, NDLR] soient tous démasqués et pendus sans exception sous les yeux du peuple. Que cela serve d'exemple. » L'ancien candidat aux législatives en Alsace a relayé pendant plusieurs jours la propagande de l'AKP. Le 17 juillet à 21 h 7, il publiait cet appel à la délation : « Les amis, vous pouvez déclarer aux adresses des services de sécurité mentionnées ci-dessous tous les profils et les pages de réseaux sociaux comprenant des publications qui soutiennent les activités terroristes. » Inutile de préciser que le simple fait d'afficher une sympathie pour l'opposant honni suffit à constituer une « activité terroriste »...

Les égarements de la justice

Feridun Ulusoy, vice-président du PEJ en 2016, s'est lui aussi illustré avec des publications plus que douteuses. Ainsi, le 7 août 2016, il partage le message suivant : « Savez-vous que les juifs viennent faire leurs courses dans certains établissements boycottés pour leur proximité avec la structure parallèle ? [la “structure parallèle” est l'un des nombreux noms pour désigner les partisans de Gülen, NDLR]. » Le 19 septembre, il publie la photo de lui en visite de soutien auprès de la famille d'un jeune homme arrêté et condamné pour avoir saccagé une des deux écoles privées gülenistes en France. Feridun Ulusoy organise même une collecte pour venir en aide à la famille du jeune homme, qualifié sans détour de « victime collatérale » de la justice française...

Retour aux sources

Même s'il s'en défend, le parti Égalité et Justice – qui pourrait voir ses frais de campagne remboursés par l'État – est piloté par des activistes associatifs turcs connus et identifiés. Imprégnés de l'islamo-conservatisme de l'AKP, ils militent contre la loi de reconnaissance du génocide arménien, le prétendu enseignement de la théorie du genre à l'école ou contre une laïcité qu'ils aimeraient voir vidée de sa substance. Extrait : « Le PEJ compte jouer un rôle politique de premier plan pour que la laïcité cesse d'être ce qu'elle est devenue aujourd'hui, un outil juridique d'exclusion à l'encontre de nos concitoyens », prévient le programme officiel du parti. Une obsession qui vient tout droit de l'école politique dont sont issus les membres fondateurs du PEJ, la Cojep. Cette « association culturelle » franco-turque devenue proche d'Ankara a érigé la lutte contre l'islamophobie en combat prioritaire et propose de former les élus locaux à ce thème.
Agrégat d'islamistes, de conservateurs et de soutiens aveugles d'Erdogan, le jeune parti Égalité et Justice s'est plus souvent illustré par la radicalité politique de ses membres que par sa bienveillance affichée. Cela n'empêche pas son président, Sakir Colak (par ailleurs ex-conseiller juridique de la Cojep), d'expliquer en préambule du programme : « La politique doit se faire dans le respect des valeurs, dans la sincérité et la reconnaissance des concitoyens, sans stigmatisation ni marginalisation. » Puisse-t-il être entendu par ses éminents camarades...
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On tirait à boulets rouges sur le FN extrémiste de toute part, « des enfants de cœur » à côté de ceux-là !

Car là, c'est bien autre chose, c'est une brèche dans notre pays laïc de liberté, trop de tolérance et bien plus dangereux!

C'est très préoccupant, car ces courants de mauvais communautarisme rampant sont à combattre et ne pas être toléré en FRANCE !

Il y a déjà trop de zones sensibles difficiles à contrôler à cause de laxisme des autorités passées de notre pays, il faut que ça change et avec ce genre de partis ou mouvements étranger, on n'en prend pas le chemin !


Jdeclef 07/06/2017 16h50

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