Libéré sous caution, Dominique Strauss-Kahn a passé tout de même une nuit supplémentaire à la prison de Rikers Island avant de pouvoir rejoindre sa résidence surveillée après la décision du juge du tribunal de Manhattan le 19 mai 2011.
Le langage corporel de DSK «balance entre domination et soumission»
La synergologue Olga Ciesco a analysé les vidéo de la première audience de Dominique Strauss-Kahn à New York et de la deuxième jeudi. Selon cette spécialiste en communication non verbale, «à aucun moment il ne semble abattu».Que nous apprennent les gestes, les mimiques de Dominique Strauss-Kahn sur son état d’esprit lors des audiences?
Lors de la première audience, il y a des plusieurs signes récurrents. Ses axes de tête, son menton surélevé, sont autant de signes de supériorité, voire d’agressivité, mais aussi d’écoute vigilante, ce qui n’est pas étonnant. Mais on note par moment des signes de soumission.
Son attitude évolue-t-elle radicalement pendant la deuxième audience?
Au début de la séance, il a une attitude d’écoute plus neutre. Mais dans l’ensemble, son langage corporel traduit la même chose: on voit que c’est un dominant, un puisant qui se trouve dans l’obligation d’écouter et de se taire. Il adopte même une position assez rare qui montre une haute opinion de lui-même. A aucun moment il ne semble abattu, mais montre à plusieurs reprises que son pouvoir et son égo sont touchés
Quels signes forts peut-on retenir?
A la fin de la deuxième audience, il montre des signes de mépris envers le procureur, et se permet même de rompre avec le contrôle qu’il semblait s’imposer jusque là en ponctuant les interventions de ce dernier en faisant «non» de la tête comme pour dire «il raconte n’importe quoi»
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