jeudi 5 mai 2011

LA JUSTICE BOTTE UNE FOIS PLUS EN TOUCHE SUR LES CAS DE SANTE PUBLIQUE

Jeanne Goerrian, présidente de l'Association des victimes de l'hormone de croissance s'adresse à la presse lors de l'ouverture du procès en appel du drame de santé publique des jeunes victimes de l'hormone de croissance, le 4 octobre 2010 à Paris

Procès de l'hormone de croissance: La relaxe générale est confirmée

Le parquet avait requis des peines de prison avec sursis, mais n'a pas été suivi...

Le scientifique et le médecin jugés en appel après la mort de 119 personnes victimes d'une hormone de croissance contaminée dans les années 1980 ont été relaxés ce jeudi à Paris, contre l'avis du parquet.
Le ministère public avait requis trois ans de prison avec sursis contre Fernand Dray, ex-responsable d'un laboratoire de l'institut Pasteur qui fabriquait l'hormone, et six mois à un an de prison avec sursis contre Elisabeth Mugnier, médecin impliqué dans la collecte. La cour ne l'a pas suivi et a confirmé la relaxe générale déjà prononcée en première instance en janvier 2009.

«Une page noire de la justice»

Quand il s'agit de médecine ou de problème de santé publique la justice est souvent enclin à minimiser les responsabilités de chacun  dans notre pays, comme si les scientifiques médecins chercheurs ou laboratoires pharmaceutiques ne pouvaient faire d'erreur et devraient systématiquement bénéficier du doute !

La conséquence immorale est double pour les victimes une non reconnaissance de la cause et des responsabilités des intervenants ayant prescrit ces traitement et les séquelles voir plus grave encore la perte des patients traités

JE CROIS QUE NOTRE JUSTICE N'EST PAS A LA HAUTEUR OU PAS ASSEZ COMPÉTENTE POUR TRAITER LES CAS MÉDICAUX

(Il faudrait revoir cela dans notre code pénal)

jdeclef 05.05.2011 - 

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