Présidentielle :
Macron prolonge le vrai-faux suspense sur sa candidature
Auprès de « La Voix
du Nord », le chef de l’État a cité la crise sanitaire et
celle liée à l’Ukraine comme étant des freins à l’annonce de sa candidature.
Une
interrogation dont la réponse ne fait que peu de doute. Emmanuel Macron a
confirmé mardi 1er février que le temps de sa candidature à la
présidentielle n'était pas encore venu. Néanmoins, la question n'est pas de
savoir si le chef de l'État, favori des sondages depuis des mois avec environ
25 % des intentions de vote au premier tour, est candidat mais quand il va
l'annoncer et comment.
Ce qui, assurément, relancera une campagne qui, pour l'instant,
peine à mobiliser les Français. Cette heure est-elle venue ? « J'ai
d'abord l'obsession que la phase aiguë de l'épidémie et le pic de la crise
géopolitique actuelle soient derrière nous », a indiqué mardi soir le
président dans une interview à La Voix du Nord. « Je ne peux pas, raisonnablement,
expliquer aux Français que je vais m'adonner à ce temps démocratique important,
alors que je leur ai dit que je serai président jusqu'au bout et que nous avons
une crise à la frontière ukrainienne qui menace notre sécurité
collective », a-t-il fait valoir.
Présidentielle 2022 : Macron « sur des sables mouvants »
Ces 40 dernières années, les déclarations de candidature
de président sortant varient de 70 jours (Jacques Chirac en 2002)
avant le premier tour à seulement 33 jours (François Mitterrand en
1988). En attendant, Emmanuel Macron arrive largement en tête du sésame des
parrainages d'élus avec 105 à son compteur, selon une première liste
mis en ligne mardi par le Conseil constitutionnel.
Coignard – Parrainages en rafale pour Macron : les gros
sabots !
Il devance la socialiste Anne Hidalgo (48), la
candidate des Républicains Valérie Pécheresse (34) et le communiste Fabien
Roussel (30). Derrière, l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon et le candidat d'extrême
droite Éric Zemmour en recueillent tous deux 14, tandis que l'écologiste
Yannick Jadot en a 11 et la dirigeante du Rassemblement national
Marine Le Pen 2.
Les candidats ont jusqu'au vendredi 4 mars à 18 heures
pour réunir les 500 parrainages nécessaires à leur participation au
scrutin. Si la candidature du chef de l'État se fait attendre, les élus
macroéconomistes se sont mis en ordre de marche. Après le lancement du site de
campagne avecvous2022.fr la semaine dernière, plusieurs élus de la majorité
présidentielle ont affiché sur les réseaux sociaux leur parrainage, souvent
avec des hashtags comme #avec vous, #5planeuses ou
#Macron2022. À chaque fois, la scénographie, adoptée aussi par de
nombreux élus d'opposition, semble obéir à des figures imposées, du cliché avec
le formulaire dans la main, stylo entre les doigts, prêt à parapher ou devant
la boîte aux lettres.
« Avec vous » : le site de la future campagne de Macron
est lancé
Le patron de LREM, Stanislas Guerini, est également dans les
starting-blocks. Il a souhaité mardi sur LCI une campagne « qui ne soit
pas contre les autres » et qui « propose un projet positif pour
le pays ». Ce qu'il « ne voit pas du tout aujourd'hui dans le débat
public ». Les rivaux d'Emmanuel Macron critiquent vivement la confusion
selon eux entre les fonctions de président et de candidat.
« Il a la tête ailleurs » : Macron prépare sa guerre
éclair
Comme le président de LR Christian Jacob qui l'a accusé fin
janvier de faire campagne « avec les moyens de l'État », une
situation « pas loin du détournement de fonds publics ». Il a saisi
le 11 janvier la commission des comptes de campagne, ainsi que l'Arcom
(ex-CSA) pour les alerter sur les dépenses liées aux déplacements
présidentiels. Emmanuel Macron sera justement mercredi dans les Hauts-de-France
avec ses multiples casquettes : président, futur candidat et chef en
exercice du conseil de l'UE.
Macron, le temps des « emmerdes »
Il défendra une réforme européenne de l'espace Schengen, mais
aussi sa propre stratégie sur l'immigration, l'un des enjeux de la campagne
présidentielle, particulièrement au sein de l'électorat de droite et d'extrême
droite, dont les candidats rassemblent près de 50 % des intentions de
vote. La candidate d'extrême droite Marine Le Pen, au coude-à-coude dans les
sondages avec Valérie Pécresse pour décrocher la deuxième place au premier
tour, a pris les devants mardi en fustigeant lors d'un déplacement à Brest
« quarante ans de laxisme » en matière de sécurité qu'elle associe notamment
à « l'immigration incontrôlée ».
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Il
continue, car n'a plus d'argument alors en vient à se servir de l’alibi de la
crise sanitaire ou celle de L’UKRAINE qu’il subit comme tout le monde
indirectement sans pouvoir ni puissance ou idées nouvelles pour régler celles-ci
voire les amenuiser !
Jusqu’à
subir une humiliation par ce rejet des troupes françaises du MALI par cette
petite junte qu’il ne peut mettre au pas car le peuple malien lui-même ne veut
plus d’étrangers sur son sol !
Mr MACRON
ne réussit rien en bavardant pour s’écouter parler ce qu’il sait faire de mieux
pour essayer d’éblouir le peuple des Français lambda et quand les situations
économiques (qui ne sont que du rattrapage sur le déficit lié à la crise
sanitaire mais pas terminée ses ministres font de cocoricos retentissant mais l’on
était tombé bien bas car l’étant déjà avant près du fond !)
En ce qui
concerne sa réélection avec cette profusion de candidats trop nombreux de tous
bord dont on nous soule par les plateaux télés, émissions diverses sur toutes
chaines nationales ou privées en continu sans compter les sondages médiatiques
orientés !
Depuis de
Gaulle et que je vote à ses élections nationales je n’ai jamais vu une campagne
électorale aussi déplorable en qualité et choix des prétendants trop nombreux à
cette candidature à la présidence de notre Vème république obsolète et
monarchique !
Certains
électeurs français diront que ce n’est pas sa faute à ce pauvre président parvenu
élu par défaut par suite de la défection du précédent et qu’il n’avait pas
prévu la crise sanitaire mais comme il ne sait pas prévoir ni décider ni gérer correctement
les problèmes divers cela ne change pas grand-chose (seulement 5 ans de plus à
le supporter !?)
C’est
aussi la faute des Français ils l’ont élu même si on n’est pas allé le chercher,
il est arrivé comme les cheveux sur la soupe par opportunisme !
J Declef
02/02/2022 10h48
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