mercredi 16 février 2022

Le pire fléau de ces élections françaises et notamment sur celles présidentielles :


 

Baromètre Ipsos-« Le Point» : Mélenchon à la fête, Zemmour à la peine

Le candidat Insoumis grimpe chez les socialistes et les sympathisants EELV quand celui de Reconquête ! recule auprès de l’électorat RN et LR.

Jean-Luc Mélenchon est-il en train de refaire le coup de la présidentielle 2017 en captant les voix de la gauche ? Ce mois-ci, le leader de LFI gagne 4 points et 10 places dans notre baromètre Ipsos-Le Point. Avec 27 % d'opinions favorables, il atteint son plus haut niveau dans notre sondage depuis septembre 2018. Tribun à l'aise dans des meetings innovants, les crocs élimés face à ses contradicteurs dans ses interventions médiatiques, comme on l'a vu récemment sur France 2 face au président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, le début de campagne lui est profitable.

La désunion de la gauche joue en sa faveur. Mélenchon gagne 15 points chez les sympathisants PS (38 %), quand Christiane Taubira en perd 12 points (43 %), et en prend aussi 5 chez les sympathisants EELV. « Comme beaucoup d'électeurs de gauche ont intégré l'idée qu'il n'y aura pas de candidat au centre gauche au second tour, une dynamique en faveur de Jean-Luc Mélenchon n'est pas à exclure », souligne Mathieu Gallard, d'Ipsos.

Embellie relative pour le leader de La France insoumise

Comme en 2017, alors qu'il était arrivé en tête chez les jeunes, le candidat dont la stratégie numérique est la mieux rodée obtient 44 % de jugements positifs chez les moins de 35 ans – et seulement 16 % chez les 60 ans et plus. Il plaît aux employés (34 % de jugements positifs) et aux ouvriers (33 %), mais aussi aux cadres (27 %), et davantage aux diplômés (30 % d'opinions favorables chez ceux qui ont le bac et plus, contre 23 % parmi ceux qui ne l'ont pas). Cette embellie pour le candidat d'extrême gauche est à relativiser : en février 2017, Jean-Luc Mélenchon capitalisait dans notre baromètre 38 % d'opinions favorables, et 51 % de jugements défavorables contre… 68 % aujourd'hui.

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Si, dans le camp Zemmour, on se sent pousser des ailes et qu'on s'imagine déjà au second tour face à Emmanuel Macron, notre baromètre se montre plus prudent. Le candidat de Reconquête ! accuse une baisse de 13 points chez les sympathisants RN. Face aux ralliements spectaculaires de certains cadres à la campagne d'Éric Zemmour, les électeurs font bloc derrière Marine Le Pen. « Une partie de cet électorat n'est pas sur la ligne Zemmour, commente Mathieu Gallard. Ils sont plus modérés sur les questions d'identité, d'immigration ; ils ont de vraies attentes sur la question sociale – le pouvoir d'achat, les salaires… – qu'incarne davantage Marine Le Pen. »

Celui qui continue de prôner l'union des droites perd aussi 7 points auprès des sympathisants LR, qui ne lui accordent que 31 % d'avis positifs. Éric Zemmour se classe au 21e rang de notre classement général, avec 24 % d'opinions favorables. Mais, avec 70 % de jugements défavorables, il fait partie des personnalités les plus rejetées avec François Hollande (70 %), Ségolène Royal (73 %) et Anne Hidalgo (75 %). Le recul d'Éric Zemmour s'accompagne aussi de celui de Marion Maréchal, qui baisse de 3 points (27 %) dans le classement général, de 10 points chez les sympathisants RN (tout en gardant 65 % d'opinions favorables) et de 13 points auprès des pro-LR (29 %).

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Et les sondés de notre baromètre donnent quitus à Emmanuel Macron, qui gagne 3 points d'opinions favorables (43 %), engrangeant 6 points de plus parmi les cadres et 7 supplémentaires auprès des sympathisants LREM-MoDem, solidifiant ainsi son socle électoral à l'approche de son entrée en campagne. Les poids lourds du gouvernement, en première ligne dans la crise, sont aussi à la hausse. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, se hisse même à la deuxième place de notre classement général, derrière l'inamovible Édouard Philippe (46 % d'opinions favorables), recueillant 2 petits points supplémentaires (38 %). Bruno Le Maire conforte son crédit de confiance (33 %, + 3 points). Gabriel Attal, lui, continue d'imprimer dans l'opinion : 32 % d'opinions favorables, + 4 points, ce qui est une prouesse quand on est porte-parole du gouvernement. Et le ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, sort du tumulte de son début d'année en prenant 3 points de plus (26 %).

Comment Macron compte ringardiser Pécresse

Il faut relativiser l'écume des polémiques médiatiques. La candidate LR Valérie Pécresse, malmenée après son discours raté du Zénith, pourra ainsi se rasséréner à la lecture de notre baromètre : elle gagne 3 points dans notre classement général (33 %) et impose son leadership auprès des sympathisants LR, gagnant 8 points et devançant Nicolas Sarkozy de 10 points, avec un capital de 89 % d'opinions favorables. Certes, le sondage a été réalisé quelques heures avant son meeting parisien, mais un tel socle est une bonne amarre quand le vent se lève.

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Ce sont les sondages médiatiques orientés malgré que certains français lambda disent ne pas en tenir compte et ne pas y croire ce qui est faux car quand on discute avec eux devant un café ou une bière au café du commerce ils commentent ceux-ci en disant untel est à tel pourcentage de voix et a de bonne chance d’être élu mais pensant le contraire et bien sûr n’ayant pas la franchise de dire pour qui il voteront même si ce n’est pas la vérité quand ils seront devant les urnes ( pour ceux qui ne s’abstiendront pas car en ayant ras le bol de ses mauvais scénario qui se reproduise à chaque fois surtout depuis les derniers quinquennats !)

La vérité c’est que ce sont les médias radio-télévisuels réseaux sociaux poubelles et sondages divers de tous bords orientés qui dirigent l’opinion des Français lambda qui n’y connaissent rien en matière de politique française qui ne les intéresse pas car trop occupé à vivre leur vie quotidienne nettement plus importantes et qui grossissent la majorité des abstentionnistes étant donné la pauvreté médiocre en qualité des candidats élus de tous bords trop connus !

De plus le système électoral à deux tours de cette Vème république obsolète monarchique qui se reproduit depuis des décennies ne favorise que le président sortant (quand il se représente) tant ces opposants connus sont de lamentables politiciens usés trop nombreux et divisés de tous bords et donc le sortant sera élu avec une courte majorité par défaut ne représentant pas une vraie majorité des Français !

Mais faire comprendre cela à des Français bornés versatiles ne pensant qu’au chacun pour soi est mission impossible alors ils continueront à râler ce qu’ils savent faire de mieux, c’est tout !

Mais seule consolation cela fera 5 ans de plus avec le même, mais pas renouvelable donc attendons 2027 !

Jdeclef 16/02/2022 12h10

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