jeudi 10 février 2022

Si elle veut gagner, il ne faut pas faire dans la dentelle et Frapper fermement ! Ils ont bien élu MACRON en 2017 cet inconnu alors il n'y a pas plus de risque à élire une femme qui n'est pas une novice !?

 


« Macron, c’est un centriste libéral, Pécresse, c’est une centriste autoritaire »

La candidate LR et le président presque candidat jouent sur le même terrain, celui de la France modérée. Ce qui les rapproche, ce qui les divise.

Macron « emme…. Tout le monde » mais personne n’ose lui dire, alors que lui le dit de certains Français alors qui est autoritaire quand on gratte le vernis dont il est recouvert et ce sera pire s’il est réélu jusqu’en 2027 !?

Valérie n'est pas une alternance, c'est une revanche », assène un poids lourd de la macronie. Dans l'aile droite de la majorité, l'angle d'attaque contre la candidate LR à la présidentielle est clair : sur le fond, Valérie Pécresse est proche de la ligne politique du président sortant. « Pécresse, c'est Macron avec une jupe », osait même il y a quelques mois un membre de l'exécutif. De fait, au début du mandat, Valérie Pécresse apparaissait assez Macron-compatible. Pour les législatives, elle appelait même sur Twitter à donner au chef de l'État « une majorité et un gouvernement de la droite et du centre ». Et mi-2019, elle claquait la porte de LR, dirigé par Laurent Wauquiez. Depuis, la candidate des Républicains a tout fait pour se délester de cette image. À l'été 2021, elle a assuré publiquement qu'elle refuserait de devenir la Première ministre du chef de l'État afin de conforter sa place dans la primaire de la droite. « À force de se dire ni de droite ni de gauche, assène-t-elle début octobre, on finit par ne rien penser et dire aux uns et aux autres ce qu'ils ont envie d'entendre. »

Pécresse tire à vue sur le bilan de Macron

Qu'est-ce qui différencie vraiment Pécresse de Macron ? La première a fini par s'imposer dans la primaire avec un programme assez situé à droite, pas si éloigné de celui de François Fillon en 2017. Comme l'air du temps a un peu changé, elle ne promet plus la suppression de 500 000 postes de fonctionnaires. Elle veut tout de même en sabrer 150 000 (sur 5,6 millions d'emplois publics), ce qui nécessite de monter jusqu'à 200 000 pour recruter 50 000 agents de plus dans la justice, l'éducation et la santé.

Parmi les autres marqueurs de sa campagne figurent son « comité de la hache » pour tailler dans les normes sclérosantes ; une réforme des retraites pour repousser l'âge légal de départ à 65 ans ; ou encore la dégressivité des allocations-chômage après six mois (pour les personnes au-dessus de deux smic mensuels). Le tout couronné par une décentralisation censée éliminer les doublons. « Macron-Pécresse, c'est le jacobinisme contre les libertés locales », considère Hervé Morin, le président de la région Normandie, qui contribue au programme économique de la candidate. Objectif affiché : couper enfin dans les dépenses publiques pour redresser les comptes. La candidate chiffre à 75 milliards d'euros la diminution des dépenses publiques sur cinq ans. Par contraste, elle accuse son adversaire d'avoir « cramé la caisse », jusqu'à remettre en cause le calibrage du fameux « quoi qu'il en coûte ». « Nous aurions pu atténuer le choc de cette crise [du Covid] à bien plus faible coût », répète-t-elle sur tous les tons. Une ligne souvent dépeinte comme « libérale ».

Valérie Pécresse, la candidate des réformes différées de la droite

Pour Macron, la rigueur n'est plus autant à l'ordre du jour

En face, le chef de l'État ne promet plus guère de réduire le nombre de fonctionnaires, contrairement à sa position de 2017, quand il affichait l'ambition de supprimer 120 000 postes dont 70 000 dans les collectivités locales. S'il assure être toujours « pour un État plus efficace, et donc, partout où on le peut, réduire le nombre de fonctionnaires », il refuse « de les sabrer comme s'ils étaient des bâtonnets ». Un symbole du « en même temps » très macronien… « Emmanuel Macron doit être capable d'incarner le dépassement, pas pour faire du marketing, mais parce qu'on y croit », estime Roland Lescure

Le locataire de l'Élysée met désormais davantage l'accent sur la nécessité de renégocier les règles budgétaires européennes. Objectif : avoir des marges de manœuvre pour pouvoir investir les sommes colossales nécessaires à la transition énergétique et soutenir la course à l'innovation avec la Chine et les États-Unis afin de réindustrialiser le pays. La rigueur n'est plus autant à l'ordre du jour, parce que le contexte a changé.

La valeur travail, un marqueur

Les deux candidats s'accordent sur la nécessité impérieuse de mettre le paquet sur le redressement du système éducatif et donner encore plus d'autonomie aux universités. Ils font aussi tous deux de la valeur travail un marqueur de leur discours, ce qui nécessitera de contraindre les Français à travailler plus longtemps pour continuer à financer un modèle social généreux. Mais Valérie Pécresse va plus loin dans cette logique, que ce soit sur les retraites ou en annonçant qu'elle laissera les entreprises remonter le temps de travail à 39 heures par semaine moyennant des contreparties. Le tout nouveau « contrat d'engagement jeune » d'Emmanuel Macron, qui permet aux plus éloignés de l'emploi de toucher 500 euros par mois en échange d'un engagement à suivre un parcours d'insertion, est assimilé à un « RSA jeune ». Une mesure d'« assistanat ».

En revanche – et c'est là sa face « gaulliste sociale » –, la candidate prend soin de répondre à la frustration des Français sur le pouvoir d'achat, avec sa promesse de faire augmenter les salaires de 10 % pour ceux qui gagnent moins de 2 800 euros net par mois ou celle de porter la retraite minimale au niveau du smic pour ceux qui ont cotisé toute leur vie. « C'est une question centrale, insiste Hervé Morin. Il y a aussi le rachat des jours RTT, la suppression des charges salariales sur les heures sup. » Une autre façon, par ailleurs, de contourner un peu plus encore les 35 heures…

Quand on demande à Bruno Le Maire si Valérie Pécresse, qui assume des réformes radicales, n'est pas la plus volontaire pour poursuivre la politique de l'offre favorable aux entreprises afin de redresser le déficit abyssal du commerce extérieur de la France, le ministre de l'Économie voit rouge. « Qui a massivement augmenté les impôts en France en 2012 ? Valérie Pécresse, ministre du Budget. Qui a supprimé l'ISF ? Emmanuel Macron. Qui a mis en place le prélèvement forfaitaire unique à 30 % (sur les revenus du capital, NDLR) que réclamait à cor et à cri la droite depuis des années ? Emmanuel Macron. Qui a baissé le taux d'impôt sur les sociétés de 33,3 à 25 % ? Emmanuel Macron. Qui a engagé la baisse des impôts de production contre tous les présidents de région de droite ? Emmanuel Macron, tacle son ancien camarade de parti. Ce n'est pas pour ensuite recevoir de ces présidents de région devenus candidats à la présidentielle des leçons sur les baisses d'impôts. » « Elle empile les mesures creuses sans proposer de récit, s'énerve Laurent Saint-Martin, le rapporteur général LREM de la commission des Finances de l'Assemblée nationale. Elle ressort les vieilles soupières. Son projet, c'est au mieux notre bilan, sinon du symbole qui tache, au pire du flan. »

Pourquoi Emmanuel Macron a choisi de baisser la fiscalité du capital

Sur l'Europe, force est de constater que les positions de Valérie Pécresse, détaillées dans une tribune début décembre dans Le Monde, sont relativement proches des priorités d'Emmanuel Macron pour la présidence française de l'Union européenne. « C'est un copié-collé de notre programme. Elle ne peut pas être un jour Zemmour-Ciotti, le lendemain Macron-Delors », n'a d'ailleurs pas manqué d'accuser le secrétaire d'État aux Affaires européennes, Clément Beaune, même si le ton est, sur le papier, beaucoup plus dur vis-à-vis de l'Union.

Macron devra sortir de ses ambiguïtés

Un tiraillement entre deux ailes que l'on retrouve du côté d'Emmanuel Macron, entre ses soutiens venus de la gauche et ceux venus de la droite, avec Édouard Philippe. Si Valérie Pécresse a adopté une ligne assez clairement droitière, l'actuel locataire de l'Élysée devra sortir de ses ambiguïtés au moment d'entrer officiellement en campagne, comme sur le sujet de la fiscalité des transmissions, sur lequel son adversaire a annoncé la couleur, avec une augmentation des exonérations pour les classes moyennes supérieures. Le président a commandé en mai 2020 un rapport à deux économistes, Jean Tirole et Olivier Blanchard, qui mettait l'accent sur la nécessaire réduction des inégalités de patrimoine. « J'ai l'impression que plus personne ne sait ce que le président pense exactement », confie, un brin dépité, un membre des groupes de travail qui planchent sur le futur programme.

Fiscalité de l'héritage : la foire d'empoigne

« Pour moi, Macron est typiquement un strauss-kahnien. Il est libéral, communautariste à l'anglo-saxonne », tacle en privé la candidate LR. Elle en appelle davantage aux valeurs traditionnelles comme celle de la famille, elle qui veut rétablir l'universalité des allocations familiales et les verser dès le premier enfant. Un angle mort de la politique d'Emmanuel Macron jusqu'à présent, reconnaît-on dans le camp présidentiel. Elle mise évidemment beaucoup sur la fermeté sur les sujets régaliens, comme avec sa proposition de faire voter des quotas d'immigration choisie chaque année au Parlement. Valérie Pécresse veut « ressortir le Kärcher de la cave », dans la droite ligne de Nicolas Sarkozy. « Lui c'est un centriste libéral, elle c'est une centriste autoritaire », catégorise une éminence grise qui les connaît bien tous les deux. Du social-libéralisme contre du libéral-conservatisme, en somme. 

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Car si les Français lambda réélisent le président sortant arrivé en 2017 comme les cheveux sur la soupe par opportunisme car ne le connaissant pas et espérant niaisement un changement qu’ils n’ont pas eu et qui a fort déçu par ses erreurs et atermoiements divers subi par une majorité d’entre eux (malgré ce que disent les sondages orientés) et qui ne fera pas mieux dans les 5 ans à venir !

Ils n’ont aucun risque à élire la candidate LR et surtout en ne tombant pas dans le piège de ces extrêmes droite ou gauche dès le 1er tour car les électeurs surtout ceux d’IDF connaissent bien celle-ci présidente de cette région qui ne pourra pas faire plus mal que ce président donneur de leçon faux monarque sans couronne qui dédaigne les Français lambda pas de son monde de cette Vème république obsolète !

Ce président inconnu avait été élu pour le changement qu’il n’a pas accompli avec en plus une gestion du pays médiocre et diverses crises sérieuses, là, le risque est moindre s’il n’est pas réélu, peut être pour ce changement hypothétique et dans le cas si les Français feraient preuve d’un minimum de courage et de bon sens qu’ils ont perdus en votant mieux que d’habitude !?

Ou alors ceux de ces Français indécis restants pleutres pensant que ce qu’ils ont sera meilleur à ce qu’ils auraient avec un nouveau candidat(e) dans ce cas pourquoi aller voter plutôt que grossir la masse des abstentionnistes que l’on peut comprendre qui augmentera !

Donc 5 ans de plus de pouvoir macronien avec ce président qui leur en fera baver sans retenue à sa guise, (car il ne pourra pas être élu pour une 3eme fois en 2027 seule certitude !)

JDECLEF 10/02/2022 14H21


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