mardi 15 février 2022

V.PECRESSE n'a pas réussi ce genre de meeting à grands spectacle que les Français lambda de peu aiment comme raille quelque fois notre président, mais ils sont d'incurables électeurs et çà ç'est de leur faute

 

Meeting de Pécresse : « Une élection présidentielle, c’est pas la “Star Ac” »

Après un meeting en demi-teinte, le doute s’installe chez Les Républicains, où l’on tente de faire bonne figure dans l’éventualité d’un premier tour serré.

 Sois toi-même et les Français t'aimeront. » Un conseil avisé de l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy à son ancienne ministre, aujourd'hui candidate de la droite républicaine, Valérie Pécresse. Et un encouragement à se dévoiler alors que les accents de sincérité de Marine Le Pen, en meeting à Reims, ou la dureté des propositions d'Éric Zemmour relèguent toujours Valérie Pécresse au rang des bons gestionnaires. Plus Première ministre que présidente de la République.

Dimanche 13 février, ce devait être le sacre d'une candidate prête à se livrer aux suffrages des Français, à la fois en tant que femme, mère et responsable politique. Une partition très personnelle, un discours « vérité » et une tentative d'accorder la forme au fond pour convaincre que la droite serait la seule alternative à Emmanuel Macron. Laborieuse et empruntée derrière un étrange pupitre transparent, Valérie Pécresse a pourtant peiné à convaincre jusque dans son camp, partagé entre optimisme et résignation.

Coignard – Pour Pécresse, la médaille de bronze n'est pas une option !

Passage obligé

« C'est tout le problème de l'exercice », s'agace un député consulté par les équipes de la candidate en amont de ce discours. « Nous vivons dans un régime personnalisé à l'excès, très présidentialisé. Mais qu'espéraient les commentateurs ? Qu'elle se réincarne soudain en Jeanne d'Arc, que derrière le masque de Valérie perce le général de Gaulle, de retour parmi nous ? Jésus-Christ en fait. Non, mais c'est du délire. » Une irritation qui a gagné jusqu'à la candidate, interrogée ce matin au micro de RTL : « Si vous voulez des orateurs, il y en a plein dans la campagne. Le sujet aujourd'hui, c'est : qu'est-ce qu'on veut pour la France ? Des beaux parleurs qu'on a déjà eus depuis dix ans ou quelqu'un qui va faire ? Moi, je suis une faiseuse », a-t-elle revendiqué, sensible aux critiques de son camp, où se fait désormais entendre la petite musique de l'erreur de casting. « Michel, il avait une gueule de président. »

Car dans les rangs des Républicains, si la discipline règne, d'autres, comme Nadine Morano, ne cachent plus leur agacement : « Moi, je lui avais dit : Il faut que tu déchires tout, que tu mettes tes tripes sur la table, que tu te libères », se désespère la députée européenne. À quoi bon réussir à battre le rappel des troupes – près de 7 500 personnes présentes, une salle annexe ouverte pour accueillir l'ensemble du public – si leur candidate ne transforme pas l'essai, regrettent certains. « Il y avait une ambiance extraordinaire, mais elle n'a fait qu'enfoncer les portes ouvertes. Valérie minaude beaucoup trop », note une bonne âme à droite. « Tous ceux qui ont participé à l'élaboration du discours ont une responsabilité », tranche un responsable centriste, alors que Valérie Pécresse a vanté ce dimanche le rassemblement de toutes les composantes de la droite.

La maire du 7e arrondissement de Paris, au meeting du Zénith, à Paris le 13 février 2022.  © Elodie Gregoire / Elodie Gregoire

Ils seraient ainsi de plus en plus nombreux à dire tout haut ce que certains militants penseraient tout bas. À l'instar de Rachida Dati, présente au premier rang après avoir critiqué vertement le directeur de la campagne, Patrick Stefanini. « Nous, on venait surtout pour le programme », élude un couple de retraités, croisés à la sortie du Zénith et visiblement pressés de sortir. « Un meeting, c'est comme une grande messe. C'est un passage obligé. De ce point de vue, c'est très nettement réussi », nuance un ténor, heureux que tout ce que compte la droite de militants franciliens se soient finalement mobilisés, encouragés par des jeunes LR survoltés. Franck Louvrier, maire de La Baule et compagnon de route de Nicolas-Sarkozy, insiste : « Une salle pareille, ça faisait longtemps que je n'en avais plus vu une comme ça, surtout à droite. »

Christine Clerc – Au revoir, Nicolas Sarkozy !

Partie de campagne

Alors, stop ou encore ? La question semble se poser alors qu'un autre rassemblement est prévu sur le même modèle, cette fois-ci en région, vendredi 18 février, dans les Alpes-Maritimes, sur les terres d'Éric Ciotti. Au sein des Républicains, les avis seraient plus que partagés. « Il faut qu'elle arrête avec les meetings comme ça », insiste un cadre. « C'est très difficile comme exercice parce que c'est à la fois une émission de télévision et un meeting de militants. Les gens perçoivent les choses différemment derrière leurs écrans et dans une salle chauffée à blanc », relève Franck Louvrier, que l'intensité du rythme médiatique, cette année, surprend. « C'est surhumain, maintenant. Plus encore qu'il y a quinze ou vingt ans. »

De l'avis de tous, la dramatisation de l'enjeu n'a pas servi la candidate. Pire encore, le phénomène à l'œuvre aurait braqué les projecteurs sur un événement, certes important, mais ponctuel. « C'était un meeting, il ne faudrait pas exagérer son ampleur. Elle jouait très gros, mais on ne révolutionne pas une campagne en un après-midi », estime un collaborateur parlementaire, plutôt partisan d'échanges directs avec les Français sur le modèle de l'émission de BFMTV La France dans les yeux. « C'est là qu'elle est la meilleure. » Que faire à moins de deux mois du premier tour, le 10 avril prochain, alors que, dans les sondages, les courbes se rapprochent dangereusement avec Éric Zemmour.

Présidentielle : « Les électeurs ne s'intéressent pas aux meetings »

« Il ne faut rien négliger dans une campagne électorale », rappelle Franck Louvrier. « Ni les réunions publiques, encore moins les émissions de télévision et surtout pas le contact avec les Français », alors que la candidate enchaîne les déplacements – à raison d'au moins deux par semaine – depuis sa désignation au Congrès, en décembre dernier. « Une élection présidentielle, c'est pas la Star Academy », rigole un proche de la patronne d'Île-de-France, persuadé qu'il existe une marge de progression à droite malgré les faibles prestations de sa candidate. Garder le cap, ne pas tergiverser pour continuer à incarner le sérieux fait femme. C'est tout le pari de l'état-major de campagne, avec à sa tête Patrick Stefanini, convaincu que l'idée d'un vote utile s'imposera aux Français. En résumé, votez pour la seule candidate susceptible de battre Emmanuel Macron au second tour. Un ponte de la droite persiste et signe : « Macron est très prenable. »-

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Ou comme quand ils vont à un match international de rugby à guichet fermé !?

Car notre président qui les dédaigne a dû être satisfait de la prestation en demi-teinte de sa principale opposante LR car lui sait mieux enfumer la plèbe dans bas par ses discours alambiqués bien tourné que tout ce monde populaire ne comprend pas toujours mais qui les impressionne pour faire avaler son pouvoir qui sera décuplé s'il est réélu car pas obligé de se battre pour sa réélection en 2027 impossible car dernière élection présidentielle pour lui inscrite dans notre constitution de cette Veme république monarchique obsolète à deux mandatures et pas plus !

Elle a portant déroulé un programme structuré quelle voudrait mettre en place surement le plus étayé que ceux des autres candidats de tous bords d’une médiocrité lamentable et ceux soi-disant de son camp faux jetons patentés qui ont retourné leur veste vers le président sortant !

Les Français lambda confirment qu’ils sont les plus mauvais électeurs que l’on puisse trouver depuis 40 ans et que ne savent que se plaindre et râler et se laissant en plus influencer par des sondages médiatiques orientés, et qui sont si versatiles partisan du chacun pour soi très influençables et malléables par des politiciens élus chevronnés qui savent bien les manœuvrer comme de marionnettes qui ne font rire personne !

Donc si V. PECRESSE veut gagner contre le président sortant qui n’a pas beaucoup d’effort à faire et compte les points, il faut qu’elle change casse la baraque arrive avec des slogans percutants apprenne à parler fort en aboyant comme les autres connus de ses adversaires en se faisant aider par un coach en communication en promettant tout et n’importe quoi car les gogos de français lambda dont le président sortant se moque et qui n’aiment que cela (même si c’est pitoyable d’hypocrisie !)

Jdeclef 15/02/2022 10h33


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