samedi 19 février 2022

PIOLLE est un vert illuminé extrémiste que les Grenoblois ont eu tort de : Réélire ( Grande ville à plaindre car ayant cru à une utopie l'écologie politique des Verts d'EELV irresponsables illuminés !)

 

Le maire de Grenoble, Éric Piolle, défend les « Hijabeuses »

L’élu écologiste soutient les « Hijabeuses », ces joueuses de foot qui réclament le droit de jouer voilées en compétition, en dépit de la réglementation.

Les Hijabeuses, un collectif de militantes prohidjab dans le football, peuvent désormais compter sur un nouveau soutien politique de poids en la personne d'Éric Piolle, maire de Grenoble (EELV), qui a communiqué ce jeudi soir sur Twitter : « Je soutiens le combat des Hijabeuses », avant d'ajouter : « Sur le burkini et le rapport au corps, la majorité que je conduis à Grenoble s'est engagée dans un processus de réflexion et de formation. Nous rendrons publique notre position avant l'ouverture des piscines d'été. » Cela signifie-t-il que la maire de Grenoble s'apprête à autoriser les burkinis dans les piscines municipales ? Nous le saurons bientôt…

L'élu a confirmé ses déclarations sur Europe 1 ce vendredi : « La loi de 1905 me convient, celle de 2004 aussi. [Il faut que cesse] cette pression sur les corps. » Pour Julien Bayou, secrétaire national d'Europe Écologie-Les Verts, « ceux qui s'opposent au hidjab au nom de la laïcité détournent et l'esprit et la lettre de la loi de 1905. J'aimerais les entendre sur les génuflexions des différents gouvernements à l'égard du Qatar et de l'Arabie saoudite, pourtant promoteurs du wahhabisme », expliquait-il au Point.

Faux suspense

Cette prise de position du maire de Grenoble met fin à un faux suspense de plusieurs années, durant lesquelles l'édile ne s'était jamais prononcé en faveur ou en défaveur du port du voile, que ce soit dans le cadre d'une pratique sportive en fédération ou au sein d'équipements municipaux. Sur ces sujets, il a été régulièrement interpellé par l'association grenobloise Alliance citoyenne, qui s'est fait connaître en organisant des baignades en burkini dans les piscines publiques de la ville. « C'est une date importante pour Éric Piolle, car c'est la première fois qu'il se positionne aussi clairement en faveur du sexisme islamiste », avance le militant laïque grenoblois Naëm Bestandji, auteur de Le Linceul du féminisme. Caresser l'islamisme dans le sens du voile (éd. Seramis). Ce témoin direct des activismes religieux et intersectionnels dans le monde associatif défend l'idée qu'il existe des points de porosité entre les mouvements écologistes et les mouvements islamistes.

« L'écologie intéresse les Frères musulmans »

Les indices quant à une certaine sympathie de la part d'Éric Piolle et de sa majorité à l'égard de mouvements identitaristes de gauche se sont multipliés ces dernières années. Il faut dire que Grenoble est une ville fortement travaillée par des « mouvements citoyens », qui considèrent l'acceptation du voile en tous lieux et en tout temps comme le signe d'une modernité tolérante. La municipalité ne s'est, par exemple, que partiellement désengagée de l'organisation du Mois décolonial de Grenoble, événement par ailleurs financé par l'université de Grenoble-Alpes et Sciences Po Grenoble, comme nous vous le racontions en juin dernier.

« Droit au hidjab »

Le collectif Les Hijabeuses, fondé en mai 2020 par l'association Alliance citoyenne, milite en faveur d'un droit à porter le hidjab dans le cadre de la pratique sportive. En effet, l'article 1 du règlement de la Fédération française de football prévoit l'interdiction de « tout port de signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance politique, philosophique, religieuse ou syndicale ». Revendication religieuse ou activisme militant ? Cette demande d'un « droit au hidjab » dans le cadre de la pratique sportive ne peut se concevoir sans une remise en cause du principe de neutralité, fortement contesté ces dernières années par diverses organisations militantes et mouvances religieuses… Il ne s'agit pas là d'un élan strictement hexagonal.

 « L'approche décoloniale s'intègre peu à peu dans la doctrine écologiste »

En France comme en Belgique, par exemple, les partis écologistes sont de plus en plus souvent alignés sur les thèses et éléments de langage portés par des militants islamistes. Il est à noter que, parmi les organisations qui demandent des aménagements ou la remise en cause du principe de laïcité, on trouve de nombreuses figures assimilées à la mouvance fondamentaliste des Frères musulmans.

Frères musulmans et l'Europe

Au bon souvenir du législateur

Le 2 novembre 2021, le collectif Les Hijabeuses introduit une demande devant le Conseil d'État visant faire abroger ou modifier les statuts de la Fédération française de football. La requête en référé sera rejetée le 21 novembre pour défaut d'urgence. « Le principe de neutralité porte atteinte à la liberté de culte, un droit fondamental », expliquait l'avocate Marion Ogier, qui défend les Hijabeuses, le 26 janvier dernier. Depuis l'échec du recours devant le Conseil d'État, le collectif a fait évoluer son mode d'action pour se rappeler au bon souvenir du législateur : tenue d'un bref match de footballeuses voilées devant le Sénat le 26 janvier, appel à manifester lors du débat à l'Assemblée nationale sur un projet de loi relatif à la pratique du sport (manifestation d'abord interdite par la préfecture de Paris, puis autorisée par le tribunal administratif à l'occasion d'un référé soutenu par la Ligue des droits de l'homme).

Le collectif des Hijabeuses a été créé par l'association Alliance citoyenne, fondée en 2012 par Adrien Roux et particulièrement active sur les sujets de remise en cause du principe de laïcité. Parmi les intervenants de cette association, on peut croiser le CCIF (dissous par le ministère de l'Intérieur en 2019), Lallab (association, proche de l'idéologie des Frères musulmans, qui défend le port du voile), la militante communautariste et antipolice Sihame Assbague, ou les universitaires décoloniales Françoise Vergès et Valentine Zuber. Cette dernière est par ailleurs vice-présidente de la Vigie de la laïcité, une association fondée par les anciens de l'Observatoire de la laïcité après sa dissolution.

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À Alliance citoyenne est aussi adossé l'institut Alinsky, du nom du père du community organising, une technique de militantisme inspirée de la gauche libertaire américaine, prônant la mobilisation et l'organisation des communautés d'habitants. Rien de problématique dans le principe, si ce n'est une propension à épouser les revendications des mouvances islamistes proches des Frères musulmans. Plus contrariant, il existe des liens manifestes entre Alliance citoyenne et les sphères islamistes fréristes. Par exemple, Taous Hammouti, porte-parole d'Alliance citoyenne lors des opérations burkini, relaie – sous différentes identités numériques – des vidéos d'Alain Soral (2015), des vidéos de médias qataris (AJ +), des campagnes en défense de Tariq Ramadan, des argumentaires du CCIF, ou des photos d'hommage à Mohamed Morsi, l'ancien président Frère musulman égyptien. Il faut aussi noter la présence du sociologue Julien Talpin, chargé de recherches en science politique au CNRS et membre du « conseil scientifique » de la consultation des musulmans réalisée en 2018 par Marwan Muhammad (ex-CCIF), qui a donné naissance à la plateforme LES Musulmans.

Calendrier favorable

Ces groupes profitent d'un calendrier favorable pour porter leurs revendications sur le devant de la scène. Il y a bien évidemment la campagne présidentielle qui s'annonce, mais aussi des débats législatifs en cours sur la loi « visant à démocratiser le sport en France ». D'un côté, la majorité ne souhaite pas faire évoluer les règles (qui varient selon les fédérations), de l'autre, les Républicains souhaitent faire interdire le voile dans toutes les compétitions sportives… Ce bras de fer politique a donné lieu à un épisode rocambolesque autour d'un amendement fort mal rédigé, qui menaçait de rendre possible ce qu'il entendait combattre… Cet amendement soutenu par le gouvernement et censé modérer les ardeurs réglementaires des sénateurs Républicains prévoyait, dans sa version initiale, que « les ligues professionnelles s'engagent à ce que ses membres respectent et protègent la liberté de conscience de leurs membres et veillent à ce que ceux-ci s'abstiennent de tout acte de prosélytisme abusif exercé notamment sous la contrainte, la menace ou la pression ». Il a fallu que l'alerte remonte en haut lieu pour que le gouvernement se décide à modifier sa copie. Si les Hijabeuses d'Alliance citoyenne ne semblent pas en mesure de peser sur le travail législatif à l'heure actuelle, elles peuvent désormais compter sur le soutien du maire de Grenoble, qui n'a pas répondu aux sollicitations du Point.

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Réélire à la tête de leur grande ville qui sombre dans une délinquance déjà très importante !

Il est loin le temps ou cette ville était la vedette des jeux olympiques de 1968 qui est tombée dans le lot des villes grandes ou moyennes devenues moins fréquentables ou la sécurité quotidienne c’est délité (pour ne pas dire pire « zones de non droit » !?)

Pendant sa précédente mandature PIOLLE n'a rien fait et démontre ce que peut être l'écologie politique « empêcheuse de tourner rond » d'EELV LES VERTS !

Et fait indirectement un boulevard aux vrais extrémistes de droite notamment ce ZEMMOUR !

On comprend mieux comment la France se dégrade avec des électeurs qui votent si mal depuis 40 ans comme des niais bornés, voire pleutres qui se donnent des bâtons pour se faire frapper !

De toute façon notre monarque sans couronne prend le chemin de sa réélection avec ces opposants plus que médiocres et les Français trop gâtés en supporteront les conséquences en 2022 sans changements, car il ne sera pas réélu en 2027, seul deux mandats sont permis dans la constitution de notre V eme république monarchique obsolète !

Jdeclef 19/02/2022 12h53


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