dimanche 13 février 2022

MACRON fait feu de tout bois car en campagne électorale pour montrer qu'il sert à quelque chose face à POUTINE qui s’en fiche !? Aucun amour propre souvent défaut de nos présidents passés et présents !

 

(Rien que la grandeur de la table et l’éloignement des deux chefs d’états montre la différence de leur point de vue et de la mauvaise foi ambiante !)

Gérard Araud – Emmanuel Macron a eu raison d’aller à Moscou et à Kiev

CHRONIQUE. Malgré les critiques et le peu de chance d’aboutir à un résultat spectaculaire, le président français se doit de tenter la voie de la désescalade.

Le comble de l’hypocrisie diplomatique inutile envers la Russie et surtout son président V. POUTINE !

En allant à Moscou et à Kiev, Emmanuel Macron savait que sa démarche susciterait une marée de critiques. Que ses adversaires en pleine campagne électorale s'y livrent ne surprend personne. C'est la règle du jeu : ils l'auraient fait également s'il n'avait rien tenté.

Le président de la République avait toute légitimité pour s'impliquer dans la résolution de la crise. Non seulement la France détient la présidence du Conseil de l'Union européenne, mais elle participe déjà avec l'Allemagne au seul format de négociation, dit « de Normandie », qui réunit autour de la même table Russes et Ukrainiens sur la base d'une feuille de route commune, les accords de Minsk.

Par ailleurs, Emmanuel Macron avait veillé à consulter tous les pays concernés avant son voyage et il a rencontré le chancelier allemand et le président polonais, à Berlin, à son issue. Depuis lors, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a fait de même auprès de ses homologues de l'UE et le conseiller diplomatique du président auprès des ambassadeurs à l'Otan. Enfin, la France, faut-il le rappeler, n'a besoin d'aucun mandat pour conduire sa politique étrangère.

FOG – Ukraine-Russie : la somme de nos lâchetés

Ouvrir la voie à une désescalade

Sur le fond, nul ne s'attendait, Emmanuel Macron le premier j'en suis convaincu, à ce que cette visite à Moscou et à Kiev conduise à un résultat spectaculaire, à une percée inattendue qui écarte d'une chiquenaude tout risque de guerre. Il savait que Poutine n'allait pas lui tomber dans les bras, en renonçant en un instant aux exigences qu'il a présentées avec solennité et que Zelenski n'allait pas les accepter à son arrivée. Les racines du conflit sont trop profondes pour que quelques heures d'entretien suffisent à les traiter. Il fallait, plus modestement, ouvrir la voie à une désescalade des tensions au moment où résonnent des bruits de bottes russes aux frontières de l'Ukraine.

Luc de Barochez – L'Europe a perdu sa voix en Ukraine

La seule manière réaliste de le faire était l'ouverture de négociations entre les deux principaux acteurs, Moscou et Kiev. Le seul cadre existant pour y parvenir était le groupe dit « de Normandie ». C'est la voie choisie par Emmanuel Macron et apparemment acceptée par Vladimir Poutine. Ce n'est pas le moment dans l'immédiat de s'interroger sur les perspectives de ces pourparlers. L'essentiel à ce stade, c'est que, lorsqu'on se parle, on ne se bat pas. Le groupe s'est donc réuni, au niveau des conseillers, et on évoque déjà l'hypothèse d'un sommet au niveau des chefs d'État et de gouvernement si la première reprise de contact est positive. Ne serait-ce que pour cette raison, la visite du président de la République est un succès.

Le diplomate est un horloger

C'est, sans doute, le plus que l'on pouvait espérer à ce stade. Quand deux adversaires se font face et quand les exigences de l'un et les intérêts de l'autre semblent incompatibles, ce qui est, à l'évidence, le cas aujourd'hui entre la Russie et l'Ukraine. Il n'existe que deux solutions, le recours aux armes pour résoudre le différend ou la négociation pour parvenir à un compromis. Or, étant donné que ni les Européens ni les Américains ne se battront pour l'Ukraine, une guerre ne pourrait que se conclure aux dépens de celui-ci. Il ne reste donc comme seule solution qu'à persuader les deux parties, le fort, ici la Russie, et le faible à se mettre autour d'une table, d'abord pour faire baisser la tension, ensuite pour créer un processus diplomatique qui mette de côté au moins pour un temps la solution militaire et, enfin, dans le meilleur des cas, pour élaborer un accord acceptable par les deux capitales.

La Russie craint-elle de disparaître ?

En d'autres termes, Emmanuel Macron n'a peut-être que retardé le déchaînement de la violence. C'est là la grandeur du diplomate, horloger inlassable d'une horloge toujours détraquée, qui s'épuise à écarter la guerre à coups d'arrangements temporaires, de déclarations ambiguës et de compromis insatisfaisants. Emmanuel Macron en assumant ce rôle ingrat savait qu'il prenait des risques et que, de toute façon, il serait critiqué en France mais aussi à l'étranger. Il l'a été, en particulier par tous ceux qui, aux États-Unis et en Europe, s'accrochent au leadership américain et voient d'un mauvais œil tout ce qui paraît prétendre s'y substituer. Que le président ait consulté tout le monde, qu'il ait réaffirmé avec force les principes agréés par l'Otan et l'UE n'y ont rien fait. En effet, nos alliés et partenaires refusent de voir que les États-Unis, tout à leur pivot vers la Chine, n'ont aucune envie de s'impliquer dans un conflit européen ou plutôt, ils le voient trop bien et, paniqués à l'idée de devoir assurer par eux-mêmes leur sécurité, ils s'enferment dans le déni. Dans ce contexte, la France joue le rôle de Cassandre dont on connaît le triste destin.

Alors, maintenant, que va-t-il se passer ? Un seul homme le sait, Vladimir Poutine. Emmanuel Macron lui a offert une porte de sortie négociée à la crise qu'il a délibérément suscitée, sans sacrifier les principes qui unissent Américains et Européens. C'est ce qu'il fallait faire. Cela étant, Poutine peut refuser cette voie et choisir la guerre. Nul ne pourra dire que la France n'a pas tout fait pour l'en dissuader. Comme disait Guillaume d'Orange, « il n'est pas besoin d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer ».

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Si le dirigeant russe veut envahir l'UKRAINE parce que ce pays qui est une partie importante historique de l'histoire russe et issue de l’ex URSS !?

Donc que le président français fat se prenant pour un faux petit diplomate croit qu’il pourra empêcher le dirigeant russe qui ne veut pas que l’UKRAINE rallie l’OTAN car ce pays trop près de la grande fédération russe et pour sa protection alors que les USA et l’EUROPE ne lèveront pas le petit doigt pour empêcher une annexion du DOMBAS déjà effective et de l’Ukraine tout comme la Russie a fait pour la Crimée dans une zone russophone historique !

L’Europe, et la Russie ex URSS ont subit une guerre froide d’après 1945 jusqu'en 1989 et la chute du mur de BERLIN après la réunification des deux Allemagne et après des années de déclin avec des dirigeants dépassés ont enfin récupéré un dirigeant autocratique V.POUTINE nostalgique de la grande Russie qui a transformé son pays moins puissant en démocrature totalitaire qui ne changeait pas de ce que connaissait le peuple russe habitué à être dominé par le tsarisme et la dictature très dure de STALINE (pas meilleure que celle d’HITLER) et après le communisme totalitaire avec l’ex URSS pour être maintenant devenue une fédération russe du restes des pays qui étaient  sous le joug de celle-ci et qui n’ont pas eu ou pas demandé leur indépendance !

Alors en ce qui concerne notre président MACRON pseudo monarque sans couronne donneur de leçon il ferait mieux de se mêler de ce qui le regarde c’est-à-dire la gestion de la France et des Français ce qu’il n’a pas été capable de faire car les flux de mécontentements divers sont de plus en plus fréquents envers lui jusqu’à ce dernier convoi de la liberté hérité du Canada !

Jdeclef 13/02/2022 13h49


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire