(Rien que
la grandeur de la table et l’éloignement des deux chefs d’états montre la différence
de leur point de vue et de la mauvaise foi ambiante !)
Gérard
Araud – Emmanuel Macron a eu raison d’aller à Moscou et à Kiev
CHRONIQUE.
Malgré les critiques et le peu de chance d’aboutir à un résultat spectaculaire,
le président français se doit de tenter la voie de la désescalade.
Le
comble de l’hypocrisie diplomatique inutile envers la Russie et surtout son
président V. POUTINE !
En
allant à Moscou et à Kiev, Emmanuel Macron savait que sa démarche susciterait
une marée de critiques. Que ses adversaires en pleine campagne électorale s'y
livrent ne surprend personne. C'est la règle du jeu : ils l'auraient fait
également s'il n'avait rien tenté.
Le président de la République avait toute légitimité pour
s'impliquer dans la résolution de la crise. Non seulement la France
détient la présidence du Conseil de l'Union européenne, mais elle participe
déjà avec l'Allemagne au seul format de négociation, dit « de
Normandie », qui réunit autour de la même table Russes et Ukrainiens sur
la base d'une feuille de route commune, les accords de Minsk.
FOG – Ukraine-Russie : la somme de nos lâchetés
Sur le fond, nul ne s'attendait, Emmanuel Macron le premier j'en
suis convaincu, à ce que cette visite à Moscou et à Kiev conduise à un résultat
spectaculaire, à une percée inattendue qui écarte d'une chiquenaude tout risque
de guerre. Il savait que Poutine n'allait pas lui tomber dans les bras, en
renonçant en un instant aux exigences qu'il a présentées avec solennité et que
Zelenski n'allait pas les accepter à son arrivée. Les racines du conflit sont
trop profondes pour que quelques heures d'entretien suffisent à les traiter. Il
fallait, plus modestement, ouvrir la voie à une désescalade des tensions au
moment où résonnent des bruits de bottes russes aux frontières de l'Ukraine.
Luc de Barochez – L'Europe a perdu sa voix en Ukraine
La seule manière
réaliste de le faire était l'ouverture de négociations entre les deux
principaux acteurs, Moscou et Kiev. Le seul cadre existant pour y parvenir
était le groupe dit « de Normandie ». C'est la voie choisie par
Emmanuel Macron et apparemment acceptée par Vladimir Poutine. Ce n'est pas le
moment dans l'immédiat de s'interroger sur les perspectives de ces pourparlers.
L'essentiel à ce stade, c'est que, lorsqu'on se parle, on ne se bat pas. Le
groupe s'est donc réuni, au niveau des conseillers, et on évoque déjà
l'hypothèse d'un sommet au niveau des chefs d'État et de gouvernement si la
première reprise de contact est positive. Ne serait-ce que pour cette
raison, la visite du président de la République est un succès.
Le diplomate est un horloger
C'est, sans doute, le plus que l'on pouvait espérer à ce stade.
Quand deux adversaires se font face et quand les exigences de l'un et les
intérêts de l'autre semblent incompatibles, ce qui est, à l'évidence, le cas
aujourd'hui entre la Russie et l'Ukraine. Il n'existe que deux solutions, le
recours aux armes pour résoudre le différend ou la négociation pour parvenir à
un compromis. Or, étant donné que ni les Européens ni les Américains ne se
battront pour l'Ukraine, une guerre ne pourrait que se conclure aux dépens de
celui-ci. Il ne reste donc comme seule solution qu'à persuader les deux
parties, le fort, ici la Russie, et le faible à se mettre autour d'une table,
d'abord pour faire baisser la tension, ensuite pour créer un processus
diplomatique qui mette de côté au moins pour un temps la solution militaire et,
enfin, dans le meilleur des cas, pour élaborer un accord acceptable par les
deux capitales.
En d'autres termes, Emmanuel Macron n'a peut-être que retardé le
déchaînement de la violence. C'est là la grandeur du diplomate, horloger
inlassable d'une horloge toujours détraquée, qui s'épuise à écarter la guerre à
coups d'arrangements temporaires, de déclarations ambiguës et de compromis
insatisfaisants. Emmanuel Macron en assumant ce rôle ingrat savait qu'il
prenait des risques et que, de toute façon, il serait critiqué en France mais aussi
à l'étranger. Il l'a été, en particulier par tous ceux qui, aux États-Unis et
en Europe, s'accrochent au leadership américain et voient d'un mauvais œil tout
ce qui paraît prétendre s'y substituer. Que le président ait consulté tout le
monde, qu'il ait réaffirmé avec force les principes agréés par l'Otan et l'UE
n'y ont rien fait. En effet, nos alliés et partenaires refusent de voir que les
États-Unis, tout à leur pivot vers la Chine, n'ont aucune envie de s'impliquer
dans un conflit européen ou plutôt, ils le voient trop bien et, paniqués à
l'idée de devoir assurer par eux-mêmes leur sécurité, ils s'enferment dans le
déni. Dans ce contexte, la France joue le rôle de Cassandre dont on connaît le
triste destin.
Alors, maintenant, que va-t-il se passer ? Un seul homme le
sait, Vladimir Poutine. Emmanuel Macron lui a offert une porte de sortie
négociée à la crise qu'il a délibérément suscitée, sans sacrifier les principes
qui unissent Américains et Européens. C'est ce qu'il fallait faire. Cela étant,
Poutine peut refuser cette voie et choisir la guerre. Nul ne pourra dire que la
France n'a pas tout fait pour l'en dissuader. Comme disait Guillaume
d'Orange, « il n'est pas besoin d'espérer pour entreprendre ni de réussir
pour persévérer ».
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Si le
dirigeant russe veut envahir l'UKRAINE parce que ce pays qui est une partie
importante historique de l'histoire russe et issue de l’ex URSS !?
Donc que
le président français fat se prenant pour un faux petit diplomate croit qu’il
pourra empêcher le dirigeant russe qui ne veut pas que l’UKRAINE rallie l’OTAN car
ce pays trop près de la grande fédération russe et pour sa protection alors que
les USA et l’EUROPE ne lèveront pas le petit doigt pour empêcher une annexion du
DOMBAS déjà effective et de l’Ukraine tout comme la Russie a fait pour la
Crimée dans une zone russophone historique !
L’Europe,
et la Russie ex URSS ont subit une guerre froide d’après 1945 jusqu'en 1989 et la
chute du mur de BERLIN après la réunification des deux Allemagne et après des
années de déclin avec des dirigeants dépassés ont enfin récupéré un dirigeant autocratique
V.POUTINE nostalgique de la grande Russie qui a transformé son pays moins
puissant en démocrature totalitaire qui ne changeait pas de ce que connaissait
le peuple russe habitué à être dominé par le tsarisme et la dictature très dure
de STALINE (pas meilleure que celle d’HITLER) et après le communisme
totalitaire avec l’ex URSS pour être maintenant devenue une fédération russe du
restes des pays qui étaient sous le joug
de celle-ci et qui n’ont pas eu ou pas demandé leur indépendance !
Alors en
ce qui concerne notre président MACRON pseudo monarque sans couronne donneur de
leçon il ferait mieux de se mêler de ce qui le regarde c’est-à-dire la gestion
de la France et des Français ce qu’il n’a pas été capable de faire car les flux
de mécontentements divers sont de plus en plus fréquents envers lui jusqu’à ce
dernier convoi de la liberté hérité du Canada !
Jdeclef 13/02/2022
13h49
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