« Grand
remplacement » : face aux critiques, Valérie Pécresse se défend
La
candidate LR à la présidentielle estime que « tout le monde lui fait
dire le contraire » de ce qu’elle affirmait dans son discours du Zénith
dimanche.
Si elle
commence à faire un méa culpa sur sa prestation à son meeting car pas habituée
à l’exercice elle a tort car pour être présidente il ne faut pas forcement être
tribun orateur mais surtout un bon gestionnaire et dirigeant du pays dont on
brigue la charge car les discours de ces politiciens de tous bords soulent les
français qui n’y croient plus depuis longtemps !
Un mea culpa à demi-mot. Ce lundi, Valérie
Pécresse, très critiquée après son premier grand meeting dimanche à Paris, a
reconnu lundi qu'elle était « plus à l'aise dans le dialogue direct avec
les Français » et s'est défendue de reprendre à son compte la théorie du
« grand remplacement », partie très critiquée de son discours.
« La salle était incandescente, elle a été dure à prendre, […] si vous
voulez des orateurs, il y en a plein dans la campagne, moi je suis une
faiseuse, plus à l'aise dans le dialogue direct avec les Français, peut-être
plus à l'aise sur ce plateau avec vous », a admis sur RTL la candidate LR
à la présidentielle. « Il y a eu un candidat qui a eu du mal à faire des
meetings au début de sa carrière politique et je crois qu'il s'appelait
Emmanuel Macron », a-t-elle ajouté, en défendant un programme
« extrêmement construit, extrêmement solide », mais que
« personne ne regarde ».
Quant à son emploi de l'expression « grand
remplacement », qui lui est vivement reproché, elle a assuré :
« La phrase est : “Je ne me résigne ni au grand déclassement ni au
grand remplacement”, ça veut dire que je ne me résigne pas justement aux
théories d'Éric Zemmour et aux théories de l'extrême droite, parce que je sais
qu'une autre voie est possible. » « C'est ce que j'ai dit hier
et tout le monde me fait dire le contraire », a-t-elle ajouté,
assurant : « C'est une phrase que j'ai prononcée dix fois dans la
primaire et tous les commentateurs qui la reprennent ont des mémoires de
bigorneau. »
Présidentielle :
« Les électeurs ne s'intéressent pas aux meetings »
Interrogée sur la réalité du phénomène, elle a répondu
qu'« il n'y a pas de fatalité au grand remplacement et au grand
déclassement » – l'expression même qu'elle a employée dimanche. « Il
y a aujourd'hui en France des zones de non-France, mais moi, je ne me résigne
pas à ce grand remplacement, mais c'est quelque chose que je dis depuis des
mois, donc je ne comprends même pas la polémique », a-t-elle ajouté.
« Pas de malentendu possible »
Valérie Pécresse peut également compter sur ses soutiens pour
assurer le service après-vente de son premier grand discours de campagne.
L'ancien candidat à l'investiture LR Michel Barnier abonde dans ce
sens. Interrogé sur le sujet par LCI, il estime qu'au contraire la
candidate a « utilisé ce mot pour dire qu'elle n'en voulait pas ».
« Pas de malentendu possible. Elle dit qu'elle ne veut [pas] des théories
de M. Zemmour », a-t-il martelé.
Zemmour sonne la
charge contre Pécresse
Sur France Info, son porte-parole, Aurélien Pradié, assure que
« Valérie Pécresse a eu un discours d'une droite républicaine qui n'a rien
à voir avec la volonté de guerre civile portée par Éric Zemmour ».
« Je l'ai entendu parler d'une réussite donnée à chaque gamin de ce pays,
poursuit-il, dire que ceux qui échouaient demain seraient aidés pour se
relever. Le grand
remplacement, Valérie Pécresse a dit depuis plusieurs mois qu'elle
ne croyait pas à cette théorie ni à celle du grand déclassement. »
Coignard – Pour
Pécresse, la médaille de bronze n'est pas une option !
SOS Racisme dénonce des propos « pas dignes »
Le discours de Valérie Pécresse avait rapidement subi les
critiques, notamment pour avoir employé cette expression. La candidate
socialiste Anne Hidalgo a estimé dimanche que la candidate LR avait
franchi « un Rubicon de plus » en évoquant cette théorie complotiste
relayée par le candidat d'extrême droite Éric Zemmour. Lundi, Olivier Faure a
enfoncé le clou en déclarant sa « sidération de voir une candidate
qui se dit républicaine reprendre les mots et les concepts de l'extrême
droite », et en dénonçant une « dérive permanente de la
droite ». L'association SOS Racisme a également dénoncé lundi les
propos « pas dignes » de Valérie Pécresse, appelant les
candidats à cesser de courir après l'extrême droite.
Présidentielle :
Nicolas Sarkozy et « le melon » de Valérie Pécresse
« Les propos de Valérie Pécresse ne sont pas dignes d'une
prétendante majeure à la présidence de la République », a déclaré le
président de SOS Racisme Dominique Sopo, cité dans un communiqué, regrettant
que le niveau de débat « s'effondre dans la médiocrité,
l'irrationalité et la violence sous l'influence de l'extrême droite ».
« Valérie Pécresse, conclut-il, a tort de vouloir donner des signes à un
électorat radicalisé, car cet électorat n'est jamais assez assouvi de haine. En
outre, l'on sait, sur la base des attentats de Christchurch, que la théorie du
grand remplacement peut entraîner des conséquences mortelles. »
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Donner de
la voix lors de ces meetings de foire tribunes habituelles que nous subissons
en France à chaque campagne pour ces élections présidentielles !?
Et ne
s'entoure pas de conseillers chevronnés comme d'autres de ses candidats anciens
que l'on revoit à chaque élection car rodés à ces mauvais jeux politiques
hypocrites bien que ceux-ci heureusement n'arrivent pas à être élus car les
Français aiment râler mais pas élire des extrémistes de tous poils !
Il
faudrait que Valérie PECRESSE ne soit pas impressionnée par les vexations et
quolibets de ses adversaires (pas forcément MACRON président sortant qui compte
les points) et n’en demande pas plus !
Car dans
ce monde politique français dont on voit la qualité plus que médiocre de ces
candidats de tous bords « tout le monde n’est pas beau et gentil, mais
plutôt laid et méchant) et ouvre indirectement la voie facile à la réélection
du président sortant E.MACRON et qui les dédaigne ces gens d’en bas et de peu
car en fait de très misérables râleurs bien sûr mais tellement habituels qu’ils
ne sont plus écoutés par les autorités qu’ils ont élues qui avalent tout et là
ils n’auront bien sûr pas de changement pour les 5 ans à venir, voire pire, car
ce président n’aura pas à se battre pour sa réélection en 2027 puisque sa
dernière mandature du la constitution de cette Vème république obsolète ou la
démocratie s’effrite au fil du temps qu’il faudrait changer !
Valérie
PECRESSE se dit « gaullienne » elle n’en n’a pas l’envergure (MACRON
n’est pas mieux) mais les deux n’ont pas connu de Gaulle alors qu’ils aient la
pudeur de ne pas se recommander de ce grand homme à la différence des
français de ma génération qui l’on connut !
On a deux
défauts parmi d’autres en France de mauvais électeurs et des politiciens de
tous bords que nous élisons plus que médiocres alors c’est difficile de trouver
un président à qui on donne trop de pouvoir !
Jdeclef
14/02/2022 12h48
C'est une honte cette censure habituelle arbitraire de commentaires par des modérateurs du point bornés bas de plafond qui ne respectent pas la liberté d'expression inscrite dans notre constitution et les pensées des français qui ne plaisent pas toujours aux orientations politiques de leur rédaction qui roule pour le pouvoir en place !
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