mercredi 2 février 2022

En FRANCE avec tous nos dirigeants et gouvernements qui se sont succédé depuis Des décennies de tous bords politiques (et peut être encore plus sous ses derniers quinquennats !?)

 

Menaces islamistes : ces personnalités qui vivent sous protection

La présentatrice de « Zone interdite », Ophélie Meunier, vit sous protection policière depuis son émission sur l’islamisme à Roubaix. Elle n’est pas la seule.

Le répertoire de son iPhone contient 853 numéros de policiers et d'officiers de sécurité, tous ont en commun d'avoir été affectés un jour à sa protection. Certains ont pris leur retraite, d'autres ont été mutés, beaucoup sont encore en activité. Le chauffeur qui, cette semaine, lui servira d'ange gardien a débuté sa carrière avec lui. « Ça fera dix-neuf ans en avril. Je l'ai vu arriver jeune et fringant, nous avons vieilli ensemble », plaisante Mohamed Sifaoui. Ce journaliste franco-algérien, spécialiste du terrorisme et de l'islam radical, détient un record dont il se passerait bien. Vivant depuis 2003, et par intermittence, sous l'œil de la police, il est le plus vieux « client » du Service de la protection (SDLP) - l'ex-Service de protection des hautes personnalités - pour une menace islamiste. Cette unité de la police nationale (1 500 fonctionnaires) ne s'occupe pas seulement des plus hautes instances de l'État ; elle comprend aussi une sous-direction de la sécurité des personnes. Celle-ci, forte de 620 agents, est chargée de mettre en place des dispositifs de sécurité temporaires ou prolongés - 140 actuellement - au bénéfice de personnes menacées ou remplissant une fonction exposée (président du Crif, recteur de la Grande Mosquée…).

Amine Elbahi : le juriste, qui a servi de guide à l’équipe de « Zone interdite », est harcelé.

S'agissant de Mohamed Sifaoui, le temporaire a tendance à durer, au point que l'intéressé a renoncé à se demander s'il pourra recouvrer un jour sa liberté de mouvement. « Il m'est arrivé d'avoir jusqu'à six gardes du corps à mes basques, avec un camion de CRS et des hommes en faction devant mon immeuble, armes longues à la main. Quand je n'en pouvais plus, je partais en reportage à l'étranger pour m'échapper un peu. En témoignant en faveur de Charlie Hebdo, au procès des caricatures ou des attentats de janvier 2015, en enquêtant sur Daech ou en disant simplement ce que je pense dans les médias, je n'ai fait, à chaque fois, qu'aggraver mon cas. Pour la vie personnelle, c'est évidemment un enfer… », témoigne-t-il.

Mohamed Sifaoui : ce journaliste et auteur franco-algérien, spécialiste de l’islam radical, vit sous protection policère depuis 2003.

Liste noire. « J'ai infiltré un réseau terroriste », l'un de ses premiers reportages pour la télévision française, avait conduit Nicolas Sarkozy à placer une première fois Mohamed Sifaoui sous protection policière, en 2003. Le document avait été diffusé sur M6 dans l'émission Zone interdite, animée à l'époque par Bernard de La Villardière - lequel sera protégé à son tour par la police, treize ans plus tard, son nom figurant sur la liste noire du terroriste Larossi Abballa, assassin d'un couple de policiers à Magnanville (Yvelines).

Le 23 janvier 2022, près de vingt ans plus tard, M6 programme, dans la même émission - l'une des plus vieilles du PAF -, une enquête sur l'islamisme à Roubaix (Nord). « On savait que le sujet était sensible, c'est pourquoi nous y avons mis beaucoup de soin, y compris dans le lancement d'Ophélie Meunier, pour qu'aucun amalgame ne puisse être fait entre la communauté musulmane et la petite minorité agissante qui, dans cette ville, prône un islam radical », raconte Jean-Marie Tricaud, producteur exécutif à M6.

Cible de menaces, Ophélie Meunier a été placée sous protection policière après un reportage sur l'islamisme, tourné à Roubaix.
Lui qui, en 2003, assurait déjà la rédaction en chef de Zone interdite était loin d'imaginer que sa jeune consœur Ophélie Meunier, qui présente aujourd'hui l'émission, allait être prise à son tour dans un tel déferlement de haine. « Les menaces ont commencé à crépiter avant même que l'émission ne soit à l'antenne. Elles se sont multipliées durant sa diffusion puis ont décuplé, inondant les réseaux et nos boîtes mail », ajoute-t-il. Ophélie Meunier, qui a porté plainte pour menaces de mort, apprend depuis quelques jours à vivre sous protection policière. Amine Elbahi, le jeune juriste roubaisien ayant servi de guide à l'équipe de Zone interdite, et qui apparaît à visage découvert dans le reportage, bénéficie depuis lundi du même dispositif - un chauffeur et un garde. « Quelqu'un a trouvé malin de diffuser mon numéro personnel sur les réseaux, ma boîte a été inondée d'injures et de menaces, j'ai évidemment déposé une plainte », confie-t-il.

Tabous. « En regardant l'émission, j'ai envoyé un message à Jean-Marie Tricaud pour lui manifester mon soutien. Je savais malheureusement que ça allait être la merde, rapporte Mohamed Sifaoui avec son franc-parler légendaire. J'ai appelé Malka, qui nous défendait déjà en 2003 ; lui aussi redoutait le pire… »

Richard Malka, avocat de Charlie Hebdo et de Mila, lui-même protégé par le SDLP depuis l'attentat du 7 janvier 2015 dans les locaux du journal (12 victimes), salue « le courage de M6 » et « son reportage qui fait honneur au journalisme ». Atterré par le « faible soutien » apporté à l'équipe de Zone interdite, cet infatigable défenseur de la liberté d'expression est monté au créneau, le 30 janvier, dans une interview publiée sur le site du Point. « C'est la solitude qui expose ; c'est par la menace et la peur que la liberté d'expression est mise en danger, que la liberté tout court disparaît. La vérité est qu'on ne pourra bientôt plus parler de cette religion, ni même de fanatisme et d'intégrisme. Encore un petit effort et ces sujets deviendront tabous, un angle mort, un problème que plus aucun média n'osera traiter et aborder », s'étrangle-t-il. Et d'appeler l'ensemble des chaînes à diffuser, « en solidarité », le reportage de M6, « comme tous les journaux auraient dû, en 2007, reprendre dans leurs colonnes les caricatures de Charlie Hebdo ».

En liberté surveillée. Richard Malka, qui ne fait pas un pas sans ses deux gardes du corps, refuse d'évoquer sa vie en liberté surveillée. « Ce qui compte, c'est la cause que nous défendons », aime-t-il à rappeler. Mais quand il évoque le sort d'Ophélie Meunier et d'Amine Elbahi, c'est un peu de lui dont il parle en creux. « Cette jeune journaliste, qui n'a fait que son métier, ce jeune homme courageux qui défend une conception humaniste de l'islam ne sont désormais plus libres de leurs mouvements. Devoir prévoir tous ses déplacements, ne plus pouvoir improviser les gestes les plus courants de la vie quotidienne, voir sa vie et celle de sa famille changer du jour au lendemain, se sentir constamment en insécurité a quelque chose de proprement hallucinant dans une démocratie comme la nôtre. Les gens mesurent-ils bien l'atteinte massive à la liberté que cela représente ? » interpelle l'avocat.

Richard Malka, l’avocat de « Charlie Hebdo » et de Mila, vit sous la menace depuis 2015.

Au lendemain de l'émission, l'unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat), rattachée à la DGSI et chargée d'évaluer la menace (sur une échelle de 1 à 4), a écarté l'hypothèse d'un risque majeur, en l'état. Elle a néanmoins préconisé qu'Ophélie Meunier et le témoin du reportage soient protégés par la police, au moins durant quelques semaines. Marika Bret, la DRH de Charlie Hebdo, qui vit sous cette contrainte depuis sept ans - de même que le dessinateur Riss, blessé lors de l'attentat, et l'actuel rédacteur en chef de Charlie, Gérard Biard - lui apporte son soutien : « Évidemment, je leur souhaite beaucoup de courage ; il en faut et ils en ont. Vivre sous cloche présente quelques inconvénients, c'est sûr. Dire que ça ne change pas la vie serait mentir. Ce n'est pas toujours marrant d'aller acheter sa baguette flanqué de deux policiers ; c'est parfois compliqué de devoir prévenir deux heures avant d'aller s'en jeter un [rire] ; il faut beaucoup discuter avec ses proches pour les rassurer mais, avec le temps, on trouve des échappatoires. » Marika Bret, qui défend aujourd'hui la mémoire de Charb, se dit convaincue qu'« Ophélie [Meunier] et Amine [Elbahi] sauront traverser ça ». « Quand on fait un travail utile et sérieux, quand on s'est battu pour le faire, on se sent porté. Je voudrais leur dire qu'on a été heureux et fiers d'eux en regardant leur travail. » 

« Pression insupportable ». Contraint, aujourd'hui encore, de changer régulièrement d'adresse, sans domicile vraiment fixe, donc, Mohamed Sifaoui a payé au prix fort son statut de « protégé de la République ». « Pour les proches, c'est une pression insupportable. Caler en permanence votre emploi du temps sur celui de votre policier, c'est infernal, même si on finit par s'habituer à ne plus aller en terrasse, à ne plus fréquenter certains quartiers, à ne plus vivre aucun imprévu. On s'y habitue, comme un amputé peut s'habituer à vivre avec un membre en moins… » Mais il ajoute, désabusé : « Maintenant, je pose la question : est-ce normal, dans une démocratie prétendument pacifiée, qu'un journaliste, un intellectuel, un citoyen, quand il s'exprime sur l'islam politique, se retrouve dans l'incapacité de se fixer quelque part sans la présence de la police, au risque de se faire attaquer ? C'est inadmissible. » Comme Richard Malka, Mohamed Sifaoui considère que c'est « la société civile qui, en s'indignant et par les prises de position de ceux qui sont écoutés, devrait d'abord protéger ceux qui sont menacés ».

Marika Bret, la DRH de « Charlie Hebdo », est une cible depuis les attentats sanglants du 7 janvier 2015.

Selon un décompte interne du SDLP, un tiers des missions de protection rapprochée concerneraient aujourd'hui des personnes ayant tenu un discours hostile, critique ou ironique envers l'islam, l'islamisme ou les musulmans. Soit 35 hommes et femmes, français ou étrangers et vivant sur notre sol. Parmi eux, de nombreux journalistes, souvent proches de Charlie Hebdo, à l'instar de son ex-patron, Philippe Val, protégé depuis 2006, classé Uclat 2 (risque élevé) et dont l'appartement renferme une pièce blindée dotée d'une ligne et d'un talkie-walkie d'alerte en cas d'attaque. La jeune Mila vit elle aussi bunkérisée, au point d'avoir souvent l'impression d'« être quelqu'un d'autre ». L'imam de Drancy Hassen Chalghoumi, partisan d'un islam apaisé et contre lequel le groupe État islamique a lancé une fatwa sur la messagerie cryptée Telegram, vit éloigné de sa femme et de ses enfants, contraints de changer de patronyme, et ne sort jamais sans son gilet pare-balles. L'écrivaine Zineb El Rhazoui, à propos de laquelle un cyberdjihadiste a pu déclarer que « les lions ne fermeront pas l'œil tant qu'ils n'auront pas séparé la tête de son corps », réside volontairement loin des siens, mais trouve encore la force d'être drôle quand elle déclare devoir « organiser une réunion avec le ministère de l'Intérieur pour pouvoir prendre un café »… Tous ont appris à vivre sous le régime de cette garde à vue très particulière, censée les protéger.

Jusqu'au drame. Dans le choix souverain de qui doit être escorté ou non, pris le plus souvent en très haut lieu, l'exposition médiatique est souvent un critère déterminant. Dans un lycée de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), un professeur anonyme a proposé un jour à ses élèves de débattre des caricatures de Mahomet. Un activiste fiché S et le père d'une élève l'ont pris violemment à partie sur les réseaux sociaux. Une note du renseignement territorial faisant état de cette « controverse » est remontée jusqu'au ministère de l'Intérieur. Aucune suite n'y est alors donnée, dans un contexte pourtant tendu, en plein procès des attentats de janvier 2015. Des appels à la vengeance sont proférés, notamment du Pakistan, promettant la mort à ceux qui diffuseraient ces dessins. Aucune mesure de protection n'est, pour autant, accordée à l'enseignant. Samuel Paty mourra décapité quelques jours après son cours sur la liberté d'expression, le 16 octobre 2020, tout près de son collège.

35 

C’est le nombre de personnes protégées par le SDLP (Service de la protection, Police nationale) en raison d’une menace islamiste. Parmi eux, de nombreux journalistes.

Ceux qui les protègent

Créé en 2014, le Service de la protection est issu de la fusion du Service de protection des hautes personnalités (SPHP) avec deux services logistiques. Il compte 1 500 agents. La sous-direction de la sécurité des personnes se divise en mission permanentes (DMP) et en mission temporaire (DMT). C’est cette dernière qui protège Ophélie Meunier.

Mort en service

Officier du Service de la protection (SDLP), le policier Franck Brinsolaro, 48 ans, assurait la sécurité du dessinateur Charb. Il est mort à ses côtés, sous les balles des frères Kouachi, lors de l’attentat du 7 janvier 2015 dans les locaux parisiens de Charlie Hebdo.

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Car nos bienpensants donneurs de leçons hypocrites ne font que du politiquement correct dévastateur qui fait bien plus de mal que mal que l’islamisme lui-même !

Qui nous menace jusqu’à chez nous pays judéo-chrétien au point de mettre sous protection des personnes ayant parlé de cet islam et ses dérives qui devient un danger par le fait qu’une frange de celui-ci par un extrémiste radical avec des dogmes obscurantistes moyenâgeux qui profite de notre pays et de sa laïcité et liberté qui sème le trouble comme le relate les articles qui en parle en les censurant sur certains médias !

Le pire étant que l’on n’a même pas encore terminé le procès fleuve de ces attentats islamistes de 2015 et ceux d’après ainsi que d’autres isolés qui ont déjà eu lieu depuis épisodiquement en France et même dernièrement en Allemagne et en Europe !

Nous ne sommes pas assez protégés efficacement contre ce fléau rampant qui frappe à l’aveugle n’importe qui au hasard !

Car notre justice pour ses dérives à consonances religieuses moyenâgeuses dangereuses d’un autre Age dit des ténèbres devrait être jugées par une justice d’exception avec plus de rigueur et de sévérité !

Car ces « fous de dieu » qui se recommande de cette religion qui s’infiltre insidieusement partout n’est pas assez encadrée et ont pignons sur rue dans certaines zones de non droit connues et pratiquent leurs lois islamiques en lieu et place de celle de la république française et notre président actuel qui veut être réélu n’a à peu près rien fait pour lutter contre cela, alors que les français s’en souviennent pour essayer de récupérer un peu de sécurité qui s’en va à vau l’eau depuis + de 40 ans!

jdeclef 02/02/2022 16h12



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