jeudi 17 février 2022

Les Maliens ne veulent plus des Français alors soi-disant la France s'en-va !? Alors que ceux qui sont chez nous a profiter de nos services sociaux rentrent chez eux et arrêtent de migrer vers la FRANCE !

 

Mali : la France s’en va et maintenant ?

ANALYSE. Jugeant que les conditions ne sont plus réunies pour le maintien de l’opération Barkhane au Mali, la France s'en va. Mais pour quel redéploiement ?

L'annonce était certes attendue mais elle n'en est pas moins fracassante. Barkhane – la plus longue opération militaire extérieure française depuis la fin de la guerre d'Algérie, avec 4 800 soldats déployés au Sahel – va toucher à sa fin. Pourquoi maintenant ? « Parce que rien n'allait plus entre Paris et Bamako, le divorce s'était fait en plusieurs étapes, détaille Seidik Abba, journaliste et spécialiste de la région du Sahel. D'abord en juin 2021 lorsqu'Emmanuel Macron a annoncé la fin de l'opération Barkhane et un désengagement progressif des forces françaises au Sahel. Sauf que les autorités maliennes de la transition n'ont guère apprécié de ne pas avoir, disent-ils, été associés à la décision française, poursuit l'expert. Se disant abandonné et prêt à tout pour sauver les populations, le Premier ministre de la transition Choguel Maïga a saisi ce prétexte pour faire appel à la Russie, notamment à travers la milice paramilitaire Wagner. Les choses se sont ensuite accélérées. Le ton est monté entre le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et le chef du gouvernement malien, Choguel Maïga, à tel point que le Mali demande soudainement la révision des accords militaires franco-maliens, puis décide du renvoi de la centaine de soldats de la troupe danoise arrivée dans le cadre du renforcement de la force européenne Takuba. Mais l'escalade a atteint le point de non-retour lorsque le Mali décide d'expulser fin janvier l'ambassadeur français au Mali, Joël Meyer. « Le maintien de la présence française était devenu impossible », déroule au bout du fil l'auteur de Mali-Sahel, notre Afghanistan à nous ?, à paraître prochainement chez Impacts éditions.

En septembre dernier, à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, le Premier ministre malien du gouvernement de transition, Choguel Maïga a accusé la France d’avoir abandonné le Mali en décidant de retirer la force Barkhane. © KENA BETANCUR / POOL / AFP

Retrait français du Mali : les raisons d'un imbroglio

Vers un départ concerté de Barkhane

La France s'était donné deux semaines pour trancher, et a depuis intensément consulté ses alliés pour trancher sur l'avenir de leur action au Mali, après neuf ans de lutte antidjihadiste ininterrompue à laquelle elle avait fini par réussir à associer des partenaires européens. Car, « la France fait tout ce qu'elle peut pour être la moins seule possible militairement au Sahel », explique Seidik Abba. Le fait d'annoncer à la fois le retrait des forces françaises du Mali et de Takuba ne peut rendre sa décision que plus forte et légitime. » La France, a de son côté déjà préparé les esprits à cette éventualité, le chef de la diplomatie, Jean-Yves Le Drian, a déclaré lundi 14 février, sur la chaîne de télévision publique France 5 que « les autorités au Mali aujourd'hui, c'est une junte de cinq colonels qui ont pris le pouvoir et disent vouloir le garder encore pendant cinq ans. Et c'est avec une junte de ce type qu'il faudrait que l'on travaille ? […] Dans ces conditions-là, c'est difficile de continuer ». Un désengagement, désormais, souhaité par la classe politique hexagonale. Des débats sont prévus à l'Assemblée nationale et au Sénat les 22 et 23 février. Quant à l'opinion publique, il y a un an, un sondage Ifop-LePoint révélait que 51 % de la population française désapprouvaient les opérations militaires au Mali.

Les Maliens étaient massivement descendus dans les rues du pays pour manifester contre les sanctions économiques décidées par la Cedeao.  © FLORENT VERGNES / AFP

Aujourd'hui, les Européens de Takuba comme les partenaires britanniques et américains, qui contribuent à l'effort au Mali, semblent avoir surmonté certains désaccords, en particulier sur le risque de laisser le champ libre à l'influence russe au Mali. Ce front uni constituait un impératif politique pour l'Élysée, dans un double souci : atténuer l'exposition de la France, ex-puissance coloniale, sur fond de sentiment anti-français croissant au Sahel, et éviter une comparaison peu flatteuse avec le départ unilatéral et chaotique des Américains en Afghanistan en août dernier. « La France veut continuer la lutte contre le terrorisme au Sahel mais en dehors du territoire malien. Est-ce que ça a un sens ? Est-ce qu'on peut mener la lutte contre le terrorisme sans associer le Mali ? Interroge Seidik Abba. Surtout, avance-t-il, que le pays fait partie du G5 Sahel et que c'est le berceau du djihadisme dans la sous-région. »

En pleine présidence française de l'Union européenne et à deux mois de l'élection présidentielle française, à laquelle Emmanuel Macron va sans doute se représenter, la décision d'un retrait forcé du Mali où 48 soldats français ont été tués (53 au total au Sahel) constitue un douloureux revers.

Mali : « La facture de l'opération avec Wagner sera forcément très élevée »

2013, et les succès des premiers temps

Pourtant, tout avait si bien commencé pour les soldats français accueillis en sauveurs par la population malienne. Pour comprendre comment les deux partenaires en sont arrivés là, il faut remonter dix ans en arrière. Les Maliens ne sont pas près de l'oublier, l'année 2012 a été chaotique. D'un côté les mouvements islamistes avaient profité d'une rébellion targuie du Mouvement national de libération de l'Azawad, (MNLA) pour prendre le contrôle du nord du pays, et de l'autre un coup d'État militaire avait renversé le président Amadou Toumani Touré.

François Hollande acclamé à Tombouctou, le 2 février 2013. © FRED DUFOUR / AFP POOL / AFP

Début 2013, François Hollande répond à l'appel des autorités de transition et déclenche en urgence l'opération Serval, ce qui évite à l'État malien et Bamako, la capitale du pays, d'être balayés par les groupes armés terroristes venus du Nord. En quelques jours, les forces spéciales portent des coups décisifs aux colonnes de pick-up lourdement armés qui descendaient vers le sud. Tombouctou, Gao, Kidal, les villes du Nord occupées par des groupes islamistes radicaux qui avaient imposé la charia et la terreur sont libérées. Il faut se souvenir de la visite de François Hollande à Tombouctou, acclamé, il avait parlé du plus beau jour de sa vie politique. Pour de nombreux experts et chercheurs, la France aurait dû savoir partir à temps. Pourquoi ne l'a-t-elle pas fait ? Pour assurer le service après-vente. À la demande des gouvernements africains, Paris décide d'installer ses troupes dans la durée avec la création de l'opération Barkhane, qui couvre la bande sahélo-saharienne, d'une superficie équivalente à celle de l'Europe. L'objectif de départ est de remplir le trou sécuritaire, le temps que les armées locales soient formées et prêtes à reprendre le flambeau, puis quitter la région quelques années plus tard. Seulement le plus dur était à venir. Les groupes armés de l'État islamique au grand Sahara (EIGS), d'un côté, et du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM, affilié à Al-Qaïda), de l'autre, se réorganisent et se constituent des sanctuaires.

Après le décès, le 22 janvier, d’Alexandre Martin, 53e soldat tué au Mali depuis 2013, la stratégie de la France au Sahel s’est imposée dans le débat. © CLEMENT MAHOUDEAU / AFP

« C'était une guerre ingagnable », analyse Boubacar Diawara, Chargé d'enseignement à l'université Paris-Nord. La France a commis une erreur fondamentale lorsqu'elle a laissé les forces françaises entrer seules à Kidal, sans les forces armées maliennes (Famas). Ça a automatiquement créé un biais autour de ces objectifs et surtout sur ses intentions. Les populations n'ont pas compris pourquoi les Famas étaient exclus dans un moment aussi important », avance le professeur. Il voit également dans l'organisation précipitée de la présidentielle de juillet 2012 et la victoire d'IBK, un second hiatus dans l'approche de la résolution de la crise, qu'il impute cette fois à la communauté internationale. Le professeur de pointer un troisième hiatus dans le choix de la stratégie française, qui a consisté à éliminer les principaux chefs des grands groupes terroristes. Or, sur le terrain, ce sont surtout les seconds couteaux, ces groupes armés, ultramobiles qui doivent être la cible. Ce sont eux qui commettent les exactions, ils franchissent impunément les frontières, se mêlent aux populations », analyse-t-il.

« Nous ne pouvons pas éternellement attaquer la France »

La faute aux politiques ?

Force est de constater que neuf ans après le début de l'intervention militaire française, les djihadistes ont gagné du terrain. Et entre-temps, les opinions publiques au Sahel se sont retournées. Les Français qui étaient arrivés en libérateurs sont progressivement devenus des occupants. Sauf, que « la relation entre Paris et Bamako n'a jamais été fluide ! insiste Boubacar Diawara. Paris avait aussi fixé des lignes rouges lorsqu'IBK était au pouvoir, comme le dialogue avec les djihadistes. Emmanuel Macron était monté au créneau lors du sommet de Pau en janvier 2020, en appelant les dirigeants des pays concernés à un sursaut », pointe le professeur de Paris-Nord. « Mais depuis que la junte est au pouvoir, on assiste à une véritable foire d'empoigne entre politiques. La France a été jusqu'à dire que les autorités de la transition étaient illégitimes, alors qu'elle a adoubé le fils de Déby au Tchad, validé un certain nombre de troisièmes mandats, que j'appelle des coups d'État constitutionnel, ç'a été le cas en Côte d'Ivoire ou en Guinée, liste Diawara. C'est un deux poids deux mesures que les opinions africaines ne tolèrent plus. » D'après lui, le bras de fer entre Bamako et Paris est le fruit de l'histoire. « Depuis les années 1960, la France a toujours affiché sa préférence pour certains pays, disons ceux qui apparaissent comme les plus dociles. En revanche, elle a une autre politique pour les autres, ceux qu'elles jugent rebelles ou qui ont embrassé le socialisme, comme le Mali ou la Guinée. C'est grave pour l'image de la France. Parce que pour implanter la démocratie, il faut un même paradigme pour tous les pays. »

Bakary Sambe : « Dans la crise sahélienne, il y a un conflit de perception »

Le Mali face à des défis immenses

Au-delà de sa volonté proclamée de « refondation », à quel avenir est promis le Mali, épicentre de l'instabilité sahélienne depuis 2012 ?. « La junte n'a engagé aucune réforme majeure depuis son arrivée en août 2020 », s'impatiente Boubacar Diawara, pour qui les réformes politiques notamment celles portant sur la décentralisation semblent urgentes. « Au Burkina Faso, lorsque les militaires sont arrivés, ils ont dissous toutes les collectivités, parce qu'ils se sont rendu compte que leur fonctionnement entravait le développement du pays. Mais au Mali aucune action de ce genre n'a été prise jusqu'à présent ! Sous IBK, la léthargie politique et administrative était la règle, rien n'était enclenché. Et aujourd'hui pareil ! ». D'autant plus que le pays reste divisé et écartelé entre plusieurs choix de société. « Les observateurs regardent beaucoup du côté de la Mauritanie, qui a fait le choix de la République islamique lors de son indépendance dans l'objectif de faire de l'Islam le ciment d'une société partagée entre les Maures et les « négro-mauritaniennes » », mais le contexte malien est différent, nuance Boubacar Diawara. Pour aborder le sujet du sécularisme, « il faudrait que les Maliens se parlent, parce qu'appliquer la charia, ça ne va pas de soi et puis ça ne garantit pas la sécurité, dit-il. Notre Constitution est laïque, nous pourrions réfléchir à des dispositions pratiques autour de la charia, comme l'instauration des cadis, les juges islamiques. Cependant, juge le professeur, pour le cas de la Mauritanie, il ne serait pas surprenant que des accords tacites avec les groupes terroristes aient été signés. Un peu comme le Burkina Faso, sous Blaise Compaoré. « Dès qu'il a quitté le pouvoir, le pays s'est effondré. » En revanche, Boubacar Diawara déplore le fait qu'au Mali, la France ait opposé un refus catégorique aux discussions entrepris avec les djihadistes ou même avec des gens tentés de rejoindre ces groupes. « C'est ce qui a nourri en partie le sentiment anti-français. Lorsque l'on veut aider un pays à conquérir sa souveraineté, le moins que l'on puisse faire c'est permettre un dialogue franc et ouvert à tous ceux que le pays considère comme ses enfants. » les défis pour le Mali et le Sahel sont également d'ordre socio-économiques, notamment dans la mise en œuvre des réformes politiques, comme la décentralisation.

Assimi Goïta, l'auteur des deux coups d'État intervenus en août 2020 et en mai 2021. © FLORENT VERGNES / AFP

« Rester c'est délicat ; partir, c'est délicat »

Pour Seidik Abba, aujourd'hui, la France est face à un vrai dilemme : « rester c'est délicat ; partir, c'est délicat », résume-t-il. Quelle que soit la décision, elle impactera forcément la lutte contre le terrorisme dans la sous-région. « Au Mali, le terrorisme a gagné territorialement du terrain, on parle aujourd'hui d'environ 80 % du territoire qui est sous le coup de violences régulières. La gangrène a pris le centre du pays, et l'armée est loin d'avoir renversé le rapport de force avec les groupes terroristes, dont Aqmi et l'État islamique, qui occupent une bonne partie du territoire malien et malgré tout ce qui a été annoncé comme succès, il reste encore beaucoup de travail », appui l'expert nigérien. Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) chiffre à plus de sept millions (un million de plus qu'en 2021 sur une population d'environ 20 millions) le nombre de Maliens ayant besoin d'aide humanitaire, selon des données février 2022.

D'après lui, l'arrivée de près d'un millier de soldats de Wagner ne changera pas la donne sur le terrain. « Ce qui fera la différence, c'est l'aviation, si Wagner ne vient pas avec des moyens aériens, des hélicoptères, ça ne change rien. » Dans tous les cas, juge le spécialiste de Boko Haram, « dans ce contexte, il y aura forcément des conséquences sur l'efficacité de la réponse sous-régionale à la lutte contre le terrorisme. La situation s'annonce d'autant plus complexe que le Mali est sous le coup de sanctions diplomatique et économique de la Cedeao, l'organisation économique sous-régionale qui réunit quinze pays d'Afrique de l'Ouest. « La Cedeao a automatiquement déclenché le deuxième niveau de sanctions après l'annonce du report des élections de février par la junte, mais ça risque d'impacter la lutte contre le terrorisme. En ce sens que le Mali ne peut plus participer aux réunions du G5 Sahel, car il lui est impossible de se déplacer pour aller au Niger ou au Burkina Faso, qui sont les deux pays du G5 Sahel qui appartiennent à la Cedeao. Aujourd'hui, si on devait respecter les décisions qui ont été prises, le Mali ne peut pas non plus contribuer au G5 Sahel, puisque ses avoirs ont été gelés par la banque centrale. Je ne pense pas que l'on puisse gagner la lutte contre le terrorisme sans le Mali et encore moins contre le Mali, souligne-t-il.

Mali : « Le mandat de la Minusma doit être renforcé »

Des marges de manœuvre fragiles

Alors quels scénarios pour la suite ? Les forces françaises devraient se replier dans les pays voisins moins hostiles, comme le Niger – qui abrite la base aérienne projetée de Niamey, et le Tchad où demeure le poste de commandement (PC) -, et de là, continuer à mener des opérations antiterroristes au Sahel et au-delà dans le golfe de Guinée.

Lors du sommet de Pau, le président français Emmanuel Macron et ses homologues du G5 Sahel avaient pourtant appelé à la poursuite de l’engagement militaire de la France au Sahel. © GUILLAUME HORCAJUELO / POOL / AFP

Emmanuel Macron avait réussi à convaincre plusieurs partenaires européens de s'impliquer dans les opérations, notamment via la task force Takuba. Symbole d'une Europe de la défense que le président français appelle de ses vœux, le groupement européen de forces spéciales devrait également quitter le Mali et se dissoudre. « C'est impossible de continuer dans ces conditions, tous les autres alliés pensent la même chose », confiait dès samedi à la presse le ministre estonien de la Défense, Kalle Laanet. Quelque 25 000 hommes sont actuellement déployés au Sahel, selon l'Élysée, dont environ 4 300 Français, avec notamment 2 400 au Mali dans le cadre de l'opération antidjihadistes Barkhane. « Nous avons besoin de réinventer notre partenariat militaire avec ces pays, a souligné mardi la présidence française. Il ne s'agit pas de déplacer ce qui se fait au Mali ailleurs, mais de renforcer ce qu'on fait au Niger et de soutenir davantage le flanc sud », a-t-elle ajouté. « Ça va être compliqué, parce qu'il y a quand même une hostilité de l'opinion sahélienne, même si les autorités du Niger ne veulent pas en entendre parler. C'est à Téra dans l'ouest du pays qu'un convoi français a été bloqué en novembre dernier, il y a eu des morts. Donc, dans ce contexte d'impopularité, penser que l'on peut se replier au Niger ou au Burkina Faso, c'est faire un raccourci, d'autant plus que l'arrivée de Takuba n'est pas bien perçue par les autorités. »

Burkina : ce que dit le blocage du convoi militaire français à Kaya

Les pays de la côte en alerte

Pour Boubacar Diawara, les lieux de fixation de Barkhane importent peu, les combats violents qui opposent depuis le début du mois de février les deux mouvements djihadistes rivaux du Sahel, le Jnim et l'EIGS, dans la zone dite « des trois frontières » (Mali-Burkina-Niger) battent en brèche la stratégie française et internationale du tout-militaire. Le chargé d'enseignement de Paris Nord est tout de même optimiste pour la suite, « aujourd'hui, personne ne peut dire combien de temps va durer la transition, mais je pense que, au niveau de la Cedeao, il y aura des discussions pour repartir sur de bonnes bases. Aucun des pays de la sous-région n'a intérêt à ce que le Mali s'effondre. »

Le nord du Bénin face à la menace djihadiste. © STEFAN HEUNIS / AFP

C'est dans l'optique de préserver les pays du Golfe de Guinée que Paris souhaite conserver son engagement au Sahel, mais cette fois l'approche sera différente. En effet, Paris veut proposer ses services à d'autres pays d'Afrique de l'Ouest pour les aider à contrer la propagation du djihadisme vers le golfe de Guinée. « Il s'agit de demander à ces pays ce dont ils ont besoin et d'apporter une réponse en fonction », assure le ministère des Armées à la suite de la visite du chef d'état-major des armées françaises (Cema), le général Thierry Burkhard, le 7 février dernier. Trois attaques à la bombe artisanale la semaine dernière ont fait au moins 9 morts, dont un Français, dans le nord du Bénin. Plusieurs facteurs expliquent ces incursions, indiquent Lassina Diarra, chercheur et spécialiste du terrorisme en Afrique de l'Ouest. « Les djihadistes exploitent des zones qui sont sans gouvernance étatique, les no man's land, pour en faire des sanctuaires. » Samedi, la France a annoncé avoir éliminé au Burkina Faso voisin 40 djihadistes impliqués dans les attentats au Bénin. « Les mouvements terroristes sortent progressivement du champ historique du Sahel pour étendre la zone de conflictualité terroriste aux pays du golfe de Guinée », analyse Lassana Diarra. D'après l'expert, désormais, il s'agit de savoir « comment faire en sorte que la capacité de résilience soit plus forte dans les pays côtiers, la Côte d'Ivoire et d'autres pays sont déjà sur le pied de guerre », avec ou sans Barkhane ?

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Mais on reste en AFRIQUE francophone de notre ex-empire colonial ex AOF/AEF pour lutter contre de djihadisme qui vient plutôt du Moyen orient depuis plus de 20 ans et les premiers attentats islamiques d’envergures et d’autres isolés qui sont issus de l’intérieur de chez nous ou d’Europe que l’on a importé indirectement par les flux migratoires divers !

Alors Mr MACRON ne fait que déplacer notre armée en diminuant peut être ses effectifs vers le NIGER et autres pays africains amis pour l’instant avec ses opérations extérieures qui continueront à lutter et si par malheur encore des soldats français tombent sous les actions de ces briguant de grand chemin qui circulent toujours facilement dans ces pays sans vraies frontières que l’on appelle djihadistes que dira le peuple français, que MACRON nous a vendu difficilement ce retrait  car forcé par un junte militaire malienne équipée et dirigée par des mercenaires russes « Wagner » !?

On ne part pas de l’AFRIQUE les européens qui avaient envoyés quelques soldats eux vont vraiment partir mais les Français de BARKHANE vont rester car avec notre président qui gère tout si mal cela va continuer !

Car on pouvait enfin saisir cette occasion de tourner la page de cette décolonisation africaine de notre ex-empire colonial !?

Car on ne change que de quartiers sensibles comme dans nos citées d’IDF et notre président attend tranquillement sa réélection donc rien ne changera sur le fond !

Jdeclef 17/02/2022 13h59


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire