Mali :
la France s’en va et maintenant ?
ANALYSE.
Jugeant que les conditions ne sont plus réunies pour le maintien de
l’opération Barkhane au Mali, la France s'en va. Mais pour quel
redéploiement ?
L'annonce
était certes attendue mais elle n'en est pas moins fracassante. Barkhane –
la plus longue opération militaire extérieure française depuis la fin de la
guerre d'Algérie, avec 4 800 soldats déployés au Sahel – va toucher à sa
fin. Pourquoi maintenant ? « Parce que rien n'allait plus
entre Paris et Bamako, le divorce s'était fait en plusieurs étapes,
détaille Seidik Abba, journaliste et spécialiste de la région du Sahel.
D'abord en juin 2021 lorsqu'Emmanuel Macron a annoncé la fin de
l'opération Barkhane et un désengagement progressif des forces françaises au
Sahel. Sauf que les autorités maliennes de la transition n'ont guère
apprécié de ne pas avoir, disent-ils, été associés à la décision française,
poursuit l'expert. Se disant abandonné et prêt à tout pour sauver les
populations, le Premier ministre de la transition Choguel Maïga a saisi ce
prétexte pour faire appel à la Russie, notamment à travers la milice paramilitaire
Wagner. Les choses se sont ensuite accélérées. Le ton est monté entre le
ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et le chef du
gouvernement malien, Choguel Maïga, à tel point que le Mali demande
soudainement la révision des accords militaires franco-maliens, puis
décide du renvoi de la centaine de soldats de la troupe danoise
arrivée dans le cadre du renforcement de la force européenne Takuba. Mais l'escalade
a atteint le point de non-retour lorsque le Mali décide
d'expulser fin janvier l'ambassadeur français au Mali, Joël Meyer.
« Le maintien de la présence française était devenu impossible »,
déroule au bout du fil l'auteur de Mali-Sahel, notre Afghanistan à nous ?, à
paraître prochainement chez Impacts éditions.
Retrait français du Mali : les raisons d'un imbroglio
Vers un départ concerté de Barkhane
La France s'était donné deux semaines pour trancher, et a
depuis intensément consulté ses alliés pour trancher sur l'avenir de leur
action au Mali, après neuf ans de lutte antidjihadiste ininterrompue à laquelle
elle avait fini par réussir à associer des partenaires européens. Car,
« la France fait tout ce qu'elle peut pour être la moins seule possible
militairement au Sahel », explique Seidik Abba. Le fait d'annoncer à la
fois le retrait des forces françaises du Mali et de Takuba ne peut rendre
sa décision que plus forte et légitime. » La France, a de son côté déjà
préparé les esprits à cette éventualité, le chef de la diplomatie, Jean-Yves Le
Drian, a déclaré lundi 14 février, sur la chaîne de télévision publique
France 5 que « les autorités au Mali aujourd'hui, c'est une
junte de cinq colonels qui ont pris le pouvoir et disent vouloir le
garder encore pendant cinq ans. Et c'est avec une junte de ce type qu'il
faudrait que l'on travaille ? […] Dans ces conditions-là, c'est
difficile de continuer ». Un désengagement, désormais, souhaité par la
classe politique hexagonale. Des débats sont prévus à l'Assemblée nationale et
au Sénat les 22 et 23 février. Quant à l'opinion publique, il y
a un an, un sondage Ifop-LePoint révélait que 51 % de la population
française désapprouvaient les opérations militaires au Mali.
Aujourd'hui, les Européens de Takuba comme les partenaires
britanniques et américains, qui contribuent à l'effort au Mali, semblent avoir
surmonté certains désaccords, en particulier sur le risque de laisser le champ
libre à l'influence russe au Mali. Ce front uni constituait un impératif
politique pour l'Élysée, dans un double souci : atténuer l'exposition de
la France, ex-puissance coloniale, sur fond de sentiment anti-français
croissant au Sahel, et éviter une comparaison peu flatteuse avec le départ
unilatéral et chaotique des Américains en Afghanistan en août dernier.
« La France veut continuer la lutte contre le terrorisme au Sahel mais en
dehors du territoire malien. Est-ce que ça a un sens ? Est-ce qu'on peut
mener la lutte contre le terrorisme sans associer le Mali ? Interroge
Seidik Abba. Surtout, avance-t-il, que le pays fait partie du G5 Sahel et que
c'est le berceau du djihadisme dans la sous-région. »
En pleine présidence française de l'Union européenne et à
deux mois de l'élection présidentielle française, à laquelle Emmanuel
Macron va sans doute se représenter, la décision d'un retrait forcé du Mali
où 48 soldats français ont été tués (53 au total au Sahel) constitue
un douloureux revers.
2013, et les succès des premiers temps
Pourtant, tout avait si bien commencé pour les soldats français
accueillis en sauveurs par la population malienne. Pour comprendre comment
les deux partenaires en sont arrivés là, il faut remonter dix ans en arrière.
Les Maliens ne sont pas près de l'oublier, l'année 2012 a été
chaotique. D'un côté les mouvements islamistes avaient profité
d'une rébellion targuie du Mouvement national de libération de l'Azawad,
(MNLA) pour prendre le contrôle du nord du pays, et de l'autre un coup d'État
militaire avait renversé le président Amadou Toumani Touré.
Début 2013, François
Hollande répond à l'appel des autorités de transition et déclenche en urgence
l'opération Serval, ce qui évite à l'État malien et Bamako, la capitale du
pays, d'être balayés par les groupes armés terroristes venus du Nord. En
quelques jours, les forces spéciales portent des coups décisifs aux colonnes de
pick-up lourdement armés qui descendaient vers le sud. Tombouctou, Gao, Kidal,
les villes du Nord occupées par des groupes islamistes radicaux qui
avaient imposé la charia et la terreur sont libérées. Il faut se
souvenir de la visite de François Hollande à Tombouctou, acclamé, il avait
parlé du plus beau jour de sa vie politique. Pour de nombreux experts et
chercheurs, la France aurait dû savoir partir à temps. Pourquoi ne l'a-t-elle
pas fait ? Pour assurer le service après-vente. À la demande des
gouvernements africains, Paris décide d'installer ses troupes dans la durée
avec la création de l'opération Barkhane, qui couvre la bande
sahélo-saharienne, d'une superficie équivalente à celle de l'Europe. L'objectif
de départ est de remplir le trou sécuritaire, le temps que les armées
locales soient formées et prêtes à reprendre le flambeau, puis quitter la
région quelques années plus tard. Seulement le plus dur était à venir. Les
groupes armés de l'État islamique au grand Sahara (EIGS), d'un côté, et du
Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM, affilié à Al-Qaïda), de
l'autre, se réorganisent et se constituent des sanctuaires.
« C'était une guerre ingagnable », analyse Boubacar
Diawara, Chargé d'enseignement à l'université Paris-Nord. La France
a commis une erreur fondamentale lorsqu'elle a laissé les forces
françaises entrer seules à Kidal, sans les forces armées maliennes (Famas). Ça
a automatiquement créé un biais autour de ces objectifs et surtout sur ses
intentions. Les populations n'ont pas compris pourquoi les Famas étaient exclus
dans un moment aussi important », avance le professeur. Il voit également
dans l'organisation précipitée de la présidentielle de
juillet 2012 et la victoire d'IBK, un second hiatus dans l'approche
de la résolution de la crise, qu'il impute cette fois à la communauté
internationale. Le professeur de pointer un troisième hiatus dans le
choix de la stratégie française, qui a consisté à éliminer les principaux
chefs des grands groupes terroristes. Or, sur le terrain, ce sont surtout
les seconds couteaux, ces groupes armés, ultramobiles qui doivent être la
cible. Ce sont eux qui commettent les exactions, ils franchissent impunément
les frontières, se mêlent aux populations », analyse-t-il.
« Nous ne pouvons pas
éternellement attaquer la France »
La faute aux politiques ?
Force est de constater que neuf ans après le début de
l'intervention militaire française, les djihadistes ont gagné du terrain. Et
entre-temps, les opinions publiques au Sahel se sont retournées. Les Français
qui étaient arrivés en libérateurs sont progressivement devenus des occupants.
Sauf, que « la relation entre Paris et Bamako n'a jamais été fluide !
insiste Boubacar Diawara. Paris avait aussi fixé des lignes rouges lorsqu'IBK
était au pouvoir, comme le dialogue avec les djihadistes. Emmanuel Macron
était monté au créneau lors du sommet de Pau en janvier 2020, en appelant
les dirigeants des pays concernés à un sursaut », pointe le professeur de
Paris-Nord. « Mais depuis que la junte est au pouvoir, on assiste à une
véritable foire d'empoigne entre politiques. La France a été jusqu'à dire que
les autorités de la transition étaient illégitimes, alors qu'elle a adoubé le
fils de Déby au Tchad, validé un certain nombre de troisièmes mandats, que
j'appelle des coups d'État constitutionnel, ç'a été le cas en Côte
d'Ivoire ou en Guinée, liste Diawara. C'est un deux poids deux mesures que les
opinions africaines ne tolèrent plus. » D'après lui, le bras de fer
entre Bamako et Paris est le fruit de l'histoire. « Depuis les années
1960, la France a toujours affiché sa préférence pour certains pays, disons
ceux qui apparaissent comme les plus dociles. En revanche, elle a une autre
politique pour les autres, ceux qu'elles jugent rebelles ou qui ont embrassé le
socialisme, comme le Mali ou la Guinée. C'est grave pour l'image de la
France. Parce que pour implanter la démocratie, il faut un même paradigme
pour tous les pays. »
Bakary Sambe : « Dans la
crise sahélienne, il y a un conflit de perception »
Le Mali face à des défis immenses
Au-delà de sa volonté proclamée de « refondation »,
à quel avenir est promis le Mali, épicentre de l'instabilité sahélienne depuis
2012 ?. « La junte n'a engagé aucune réforme majeure depuis son
arrivée en août 2020 », s'impatiente Boubacar Diawara, pour qui les
réformes politiques notamment celles portant sur la décentralisation semblent
urgentes. « Au Burkina Faso, lorsque les militaires sont arrivés, ils ont
dissous toutes les collectivités, parce qu'ils se sont rendu compte que leur
fonctionnement entravait le développement du pays. Mais au Mali aucune action
de ce genre n'a été prise jusqu'à présent ! Sous IBK, la léthargie
politique et administrative était la règle, rien n'était enclenché. Et
aujourd'hui pareil ! ». D'autant plus que le pays reste divisé et
écartelé entre plusieurs choix de société. « Les observateurs regardent
beaucoup du côté de la Mauritanie, qui a fait le choix de
la République islamique lors de son indépendance dans l'objectif de faire
de l'Islam le ciment d'une société partagée entre les Maures et les
« négro-mauritaniennes » », mais le contexte malien est différent,
nuance Boubacar Diawara. Pour aborder le sujet du sécularisme, « il
faudrait que les Maliens se parlent, parce qu'appliquer la charia, ça ne va pas
de soi et puis ça ne garantit pas la sécurité, dit-il. Notre Constitution est
laïque, nous pourrions réfléchir à des dispositions pratiques autour de la
charia, comme l'instauration des cadis, les juges islamiques. Cependant, juge
le professeur, pour le cas de la Mauritanie, il ne serait pas surprenant que
des accords tacites avec les groupes terroristes aient été signés. Un peu comme
le Burkina Faso, sous Blaise Compaoré. « Dès qu'il a quitté le pouvoir, le
pays s'est effondré. » En revanche, Boubacar Diawara déplore le fait qu'au
Mali, la France ait opposé un refus catégorique aux discussions entrepris
avec les djihadistes ou même avec des gens tentés de rejoindre ces groupes.
« C'est ce qui a nourri en partie le sentiment anti-français. Lorsque l'on
veut aider un pays à conquérir sa souveraineté, le moins que l'on puisse faire c'est
permettre un dialogue franc et ouvert à tous ceux que le pays considère comme
ses enfants. » les défis pour le Mali et le Sahel sont également d'ordre
socio-économiques, notamment dans la mise en œuvre des réformes politiques,
comme la décentralisation.
« Rester c'est délicat ; partir, c'est délicat »
Pour Seidik Abba, aujourd'hui, la France est face à un vrai
dilemme : « rester c'est délicat ; partir, c'est délicat »,
résume-t-il. Quelle que soit la décision, elle impactera forcément la lutte
contre le terrorisme dans la sous-région. « Au Mali, le terrorisme a gagné
territorialement du terrain, on parle aujourd'hui d'environ 80 % du
territoire qui est sous le coup de violences régulières. La gangrène a
pris le centre du pays, et l'armée est loin d'avoir renversé le rapport de
force avec les groupes terroristes, dont Aqmi et l'État islamique, qui occupent
une bonne partie du territoire malien et malgré tout ce qui a été annoncé comme
succès, il reste encore beaucoup de travail », appui l'expert
nigérien. Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU
(Ocha) chiffre à plus de sept millions (un million de plus qu'en 2021 sur
une population d'environ 20 millions) le nombre de Maliens ayant besoin
d'aide humanitaire, selon des données février 2022.
D'après lui, l'arrivée de près d'un millier de soldats
de Wagner ne changera pas la donne sur le terrain. « Ce qui fera la
différence, c'est l'aviation, si Wagner ne vient pas avec des moyens aériens,
des hélicoptères, ça ne change rien. » Dans tous les cas, juge le
spécialiste de Boko Haram, « dans ce contexte, il y aura
forcément des conséquences sur l'efficacité de la réponse sous-régionale à
la lutte contre le terrorisme. La situation s'annonce d'autant plus complexe
que le Mali est sous le coup de sanctions diplomatique et économique de la
Cedeao, l'organisation économique sous-régionale qui réunit quinze pays
d'Afrique de l'Ouest. « La Cedeao a automatiquement déclenché le deuxième
niveau de sanctions après l'annonce du report des élections de février par la
junte, mais ça risque d'impacter la lutte contre le terrorisme. En ce sens
que le Mali ne peut plus participer aux réunions du G5 Sahel, car il lui
est impossible de se déplacer pour aller au Niger ou au Burkina Faso, qui
sont les deux pays du G5 Sahel qui appartiennent à la Cedeao. Aujourd'hui, si
on devait respecter les décisions qui ont été prises, le Mali ne peut pas non
plus contribuer au G5 Sahel, puisque ses avoirs ont été gelés par la banque
centrale. Je ne pense pas que l'on puisse gagner la lutte contre le terrorisme
sans le Mali et encore moins contre le Mali, souligne-t-il.
Mali : « Le mandat de la
Minusma doit être renforcé »
Des marges de manœuvre fragiles
Alors quels scénarios pour la suite ? Les forces françaises
devraient se replier dans les pays voisins moins hostiles, comme le Niger – qui
abrite la base aérienne projetée de Niamey, et le Tchad où demeure le poste de
commandement (PC) -, et de là, continuer à mener des opérations antiterroristes
au Sahel et au-delà dans le golfe de Guinée.
Emmanuel Macron
avait réussi à convaincre plusieurs partenaires européens de s'impliquer dans
les opérations, notamment via la task force Takuba. Symbole d'une Europe de la
défense que le président français appelle de ses vœux, le groupement européen
de forces spéciales devrait également quitter le Mali et se dissoudre.
« C'est impossible de continuer dans ces conditions, tous les autres
alliés pensent la même chose », confiait dès samedi à la presse le
ministre estonien de la Défense, Kalle Laanet. Quelque 25 000 hommes sont
actuellement déployés au Sahel, selon l'Élysée, dont environ 4 300
Français, avec notamment 2 400 au Mali dans le cadre de l'opération antidjihadistes
Barkhane. « Nous avons besoin de réinventer notre partenariat militaire
avec ces pays, a souligné mardi la présidence française. Il ne s'agit pas de
déplacer ce qui se fait au Mali ailleurs, mais de renforcer ce qu'on fait au
Niger et de soutenir davantage le flanc sud », a-t-elle ajouté. « Ça
va être compliqué, parce qu'il y a quand même une hostilité de l'opinion
sahélienne, même si les autorités du Niger ne veulent pas en entendre parler.
C'est à Téra dans l'ouest du pays qu'un convoi français a été bloqué en
novembre dernier, il y a eu des morts. Donc, dans ce contexte d'impopularité,
penser que l'on peut se replier au Niger ou au Burkina Faso, c'est faire
un raccourci, d'autant plus que l'arrivée de Takuba n'est pas bien
perçue par les autorités. »
Burkina : ce que dit le blocage
du convoi militaire français à Kaya
Les pays de la côte en alerte
Pour Boubacar Diawara, les lieux de fixation de Barkhane importent
peu, les combats violents qui opposent depuis le début du mois de février les
deux mouvements djihadistes rivaux du Sahel, le Jnim et l'EIGS, dans la zone
dite « des trois frontières » (Mali-Burkina-Niger) battent en brèche
la stratégie française et internationale du tout-militaire. Le chargé
d'enseignement de Paris Nord est tout de même optimiste pour la suite,
« aujourd'hui, personne ne peut dire combien de temps va durer la transition,
mais je pense que, au niveau de la Cedeao, il y aura des discussions pour
repartir sur de bonnes bases. Aucun des pays de la sous-région n'a intérêt à ce
que le Mali s'effondre. »
C'est dans
l'optique de préserver les pays du Golfe de Guinée que Paris souhaite conserver
son engagement au Sahel, mais cette fois l'approche sera différente. En effet,
Paris veut proposer ses services à d'autres pays d'Afrique de l'Ouest pour les
aider à contrer la propagation du djihadisme vers le golfe de Guinée. « Il
s'agit de demander à ces pays ce dont ils ont besoin et d'apporter une réponse
en fonction », assure le ministère des Armées à la suite de la visite du
chef d'état-major des armées françaises (Cema), le général Thierry Burkhard, le
7 février dernier. Trois attaques à la bombe artisanale la semaine
dernière ont fait au moins 9 morts, dont un Français, dans le nord du
Bénin. Plusieurs facteurs expliquent ces incursions, indiquent Lassina
Diarra, chercheur et spécialiste du terrorisme en Afrique de l'Ouest.
« Les djihadistes exploitent des zones qui sont sans gouvernance étatique,
les no man's land, pour en faire des sanctuaires. » Samedi, la France a
annoncé avoir éliminé au Burkina Faso voisin 40 djihadistes impliqués
dans les attentats au Bénin. « Les mouvements terroristes sortent
progressivement du champ historique du Sahel pour étendre la zone de
conflictualité terroriste aux pays du golfe de Guinée », analyse Lassana
Diarra. D'après l'expert, désormais, il s'agit de savoir « comment
faire en sorte que la capacité de résilience soit plus forte dans les pays
côtiers, la Côte d'Ivoire et d'autres pays sont déjà sur le pied de guerre »,
avec ou sans Barkhane ?
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Mais on
reste en AFRIQUE francophone de notre ex-empire colonial ex AOF/AEF pour lutter
contre de djihadisme qui vient plutôt du Moyen orient depuis plus de 20 ans et
les premiers attentats islamiques d’envergures et d’autres isolés qui sont
issus de l’intérieur de chez nous ou d’Europe que l’on a importé indirectement
par les flux migratoires divers !
Alors Mr
MACRON ne fait que déplacer notre armée en diminuant peut être ses effectifs
vers le NIGER et autres pays africains amis pour l’instant avec ses opérations extérieures
qui continueront à lutter et si par malheur encore des soldats français tombent
sous les actions de ces briguant de grand chemin qui circulent toujours
facilement dans ces pays sans vraies frontières que l’on appelle djihadistes que
dira le peuple français, que MACRON nous a vendu difficilement ce retrait car forcé par un junte militaire malienne
équipée et dirigée par des mercenaires russes « Wagner » !?
On ne part
pas de l’AFRIQUE les européens qui avaient envoyés quelques soldats eux vont
vraiment partir mais les Français de BARKHANE vont rester car avec notre
président qui gère tout si mal cela va continuer !
Car on
pouvait enfin saisir cette occasion de tourner la page de cette décolonisation
africaine de notre ex-empire colonial !?
Car on ne
change que de quartiers sensibles comme dans nos citées d’IDF et notre président
attend tranquillement sa réélection donc rien ne changera sur le fond !
Jdeclef
17/02/2022 13h59
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