EXCLUSIF. La
campagne Pécresse recense les « sympathies nazies » de l’équipe
Zemmour
Dans une note transmise
à ses militants, l’équipe de la candidate détaille le passé trouble de nombreux
soutiens et membres du parti Reconquête !.
Vous, les journalistes, vous savez peut-être… Mais les Français ne
savent pas ! Il est temps d'ouvrir les yeux sur la réalité d'Éric Zemmour et
de ses proches », tempête l'un des cadres de la campagne de Valérie
Pécresse, excédé de voir sa candidate malmenée à coups de « boules puantes
et de fake news » lancées par l'entourage du candidat de
Reconquête !. Après la diffusion en masse sur les réseaux sociaux de
vidéos accusant certains des soutiens de la présidente de la région Île-de-France
d'« islamo-droitisme », ses proches sont entrés en mode riposte.
« Ce n'est pas une équipe qu'il y a autour de Zemmour, c'est une
milice ! » attaque un membre de l'équipe de campagne. À la
veille du grand meeting de l'ancien polémiste à Lille, une note détaillée a été
adressée ce vendredi aux porte-parole et relais de la campagne LR, que Le
Point s'est procurée. Son titre est lapidaire : « Les sympathies
nazies d'Éric Zemmour ».
Le
« candidat de la fusion des extrêmes droites »
Dans
un propos liminaire au vitriol, l'équipe accuse l'ancien journaliste d'être
« le candidat de la fusion des extrêmes droites », dont le parti
serait devenu « le point de ralliement de militants et de groupuscules les
plus radicaux » : « À moins de deux mois du premier tour, Éric
Zemmour a reçu le soutien de la plupart des formations d'extrême droite
radicale en marge ou exclues du Front national : du Parti de la France,
parti néofasciste et comptant de nombreux skinheads dans ses rangs, aux anciens
mégrétistes, en passant par des militants identitaires et d'anciens militants
néopaïens issus notamment du Grece », détaille le document, destiné à
nourrir les interventions médiatiques des soutiens de Valérie Pécresse dans les
prochains jours.
Suivent
les portraits détaillés et les états de service de quinze personnalités ayant
rejoint l'état-major du candidat nationaliste, ou lui ayant manifesté
publiquement leur soutien. Parmi les cadres du nouveau parti Reconquête !,
qui compte déjà 95 000 adhérents, les petites mains de la riposte ciblent
le responsable des investitures aux législatives Philippe Schleiter,
ex-militant du FN et ex-dirigeant du mouvement de jeunesse du MNR de Bruno
Mégret, mais surtout « neveu du négationniste Robert Faurisson, avec qui
il n'a jamais rompu » ; Damien Rieu, ex-porte-parole de Génération
identitaire et aujourd'hui chargé de la campagne numérique d'Éric Zemmour,
organisateur de « patrouilles antiracailles » et partisan de la
« remigration » ; Philippe Milliau, coordinateur de la campagne
de Zemmour en Bretagne et ancien militant du Grece et du Bloc identitaire,
aujourd'hui président de la webtélé TV Libertés ; Franck Buleux,
« référent Normandie de Reconquête ! », directeur des Cahiers
d'histoire du nationalisme et lié à une maison d'édition
révisionniste ; Tristan Mordrelle, qui aurait levé des fonds pour la
campagne de Zemmour, fils d'un ancien collaborateur et ancien gérant d'une
librairie révisionniste, qui édita « la première traduction française du Mythe
du XXe siècle de l'idéologue nazi Alfred Rosenberg ».
Émaillée
de photos et de liens, la note détaille ensuite les parcours de soutiens
affichés, dont Éric Zemmour n'a pourtant pas sollicité l'appui. Y figurent des
anciens du MNR de Bruno Mégret, le président du Parti de la France Thomas Joly,
qui affirme « échanger régulièrement par SMS avec Éric Zemmour », une
information confirmée par le candidat « sur le plateau de LCI »…
Le secrétaire général du même parti Bruno Hirout, fervent admirateur du
maréchal Pétain, qui avait eu le bon goût, en 2014, de se prendre en photo
devant un bidon de Zyklon B, le gaz de la Solution finale, au cours d'un
barbecue avec des amis nationalistes.
Sont
encore évoqués le leader des Zouaves, ce groupuscule ayant agressé des
militants de SOS Racisme en marge du meeting de Villepinte, un militant
suprémaciste, le dirigeant du Parti des Européens Thomas Ferrier, ou encore
Hervé Ryssen, essayiste négationniste « condamné à de multiples reprises
pour antisémitisme » et auteur, entre autres, de La Mafia juive. Les
Grands Prédateurs internationaux. « Sur sa boucle Telegram »,
soulignent les auteurs de la note, « il se justifie de son soutien à Éric
Zemmour : “Le maréchal Pétain faisait confiance à un ex-juif pour lui
écrire ses discours. nous n'avons plus de temps à perdre.” » Luc Tacher
clôt la liste : cet organisateur d'un meeting de Zemmour en Bretagne,
passionné d'histoire de la Seconde Guerre mondiale et admirateur de la
Wehrmacht, s'était fait connaître en organisant des reconstitutions historiques
en tenue de Waffen SS…
« Diaboliser »
l'adversaire
L'attaque
est brutale, la punchline ciselée. « La seule union des droites que
Zemmour ait réussi à faire, c'est celle de Maurras et de Doriot », lance
un membre de l'équipe de campagne, s'engouffrant sur la voie ouverte en fin de
semaine par Marine Le Pen elle-même dans une interview au Figaro, dans
laquelle la candidate du RN déplorait de retrouver « les catholiques
traditionalistes, les païens et quelques nazis » dans l'équipe de son
concurrent. Une « diabolisation » qualifiée de « ridicule »
par les proches du candidat nationaliste, « un juif berbère qui n'a pas
une once de racisme en lui », balaient régulièrement ses soutiens.
« Il faut arrêter avec ce théâtre antifasciste. Et je vois maintenant
qu'on veut me refaire le même cirque ! C'est moi, le
républicain ! » s'emportait Éric Zemmour lui-même, cette
semaine, sur LCI.
La
démarche, en tout cas, tranche radicalement avec la position adoptée ces
derniers mois par Les Républicains, qui s'étaient efforcés de ménager un
électorat filloniste parti chez Zemmour, mais susceptible d'être reconquis…
« Éric Zemmour n'est ni raciste ni d'extrême droite », s'énervait en
septembre dernier le patron des LR, Christian Jacob, en désaccord avec d'autres
figures du parti. Mais alors que Valérie Pécresse, dont la campagne peine à
trouver son rythme, recule lentement dans les sondages, talonnée par son
concurrent nationaliste, le temps de la retenue semble révolu. « La
présence de militants extrémistes dans les rangs de Reconquête ! se
ressent sur les propositions du candidat Zemmour », affirment les auteurs
de la note, qui pointent « l'apologie de l'autodéfense, celle du maréchal
Pétain et du régime de Vichy, l'emploi du terme de “grand remplacement” ou une
vision rétrograde de la femme ». Et de ressusciter cette question mille
fois posée, dans le passé, à Jean-Marie Le Pen comme à sa fille Marine, avant
qu'elle n'entame la « purge » de son parti, et qui aura guidé tant de
campagnes : « Peut-on porter un projet républicain, quand on
s'associe avec des gens qui ne le sont pas ? »
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Alors V.
PECRESSE cherche les défauts de cet extrémiste médiatique polémiste qui trouble
le jeu des politiciens de tous bords habituels médiocres qui essaient d’essayer
de figurer au 2 eme tour de cette élection dans cette campagne électorale lamentable !
C’est de bonne
guerre pour la candidate LR qui doit se placer en tête à 65 jours du 1er
tour, elle a raison pour se trouver face au président sortant qui a déjà ses 500
parrainages car certains machistes peut-être ne veulent peut-être simplement
pas voire une femme diriger le pays, alors que d’autres supporte C. TAUBIRA
tout aussi trublion vindicative à égo démesuré !
Car si M.
LE PEN s’est couverte d’un vernis de fausse notoriété, pour que son Rn passe
pour un parti normal, les Français ont pris l’habitude de la revoir à chaque
élection nationale, changer pour ZEMMOUR c’est vraiment trop risqué, mais il ne
faut pas oublier E. MACRON qui compte les points de ses adversaires si médiocres !
Car il
serait temps que les Français pensent à 2022 avant de réélire le président
sortant jusqu’en 2027 et votent mieux que d’habitude s’ils veulent du
changement !?
Jdeclef 05/02/2022
16h52
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