Tout le monde sait bien que l'on fait dire ce que l'on veut à de statistiques ! C'est presque aussi mauvais que les sondages en périodes électorales !

 

Chômage : la bonne nouvelle qui tombe à pic pour Macron

Selon l’Insee, le taux de chômage a baissé à 7,4 % de la population active au 4^e trimestre, le plus bas niveau enregistré depuis 2008.

(COMME PAR HASARD…)

Le chiffre tombe à point nommé pour Emmanuel Macron alors que les rumeurs bruissent de l'entrée en campagne imminente du chef de l'État à quelques semaines de la présidentielle. Vendredi, l'Insee a annoncé que le taux de chômage, mesuré au cours de son enquête emploi auprès d'un échantillon représentatif de ménages français, avait diminué au quatrième trimestre 2021 de 8 à 7,4 % de la population active. On compte donc 189 000 chômeurs en moins, à 2,2 millions de personnes. Un résultat encore meilleur que celui anticipé par l'Insee dans ses projections (7,6 %).

7,4 % de taux de chômage, c'est le chiffre le moins élevé enregistré depuis 2008, avant que les effets de la grande crise financière ne se fassent vraiment sentir sur l'emploi, hors baisse en trompe-l'œil enregistrée au printemps 2020, au cœur de la crise sanitaire. Le chômage atteint ainsi un chiffre inférieur de 0,8 point à son niveau d'avant la crise de fin 2019.

Alors que François Hollande avait vainement attendu l'inversion de la courbe du chômage qu'il avait annoncée, le chef de l'État va pouvoir se prévaloir de ce résultat en fin de mandat. D'autant que tous les indicateurs disponibles concordent : création d'emplois salariés (+ 106 000 postes sur le quatrième trimestre, portés en partie par l'intérim, et 650 000 en un an), demandeurs d'emploi mesurés par Pôle emploi, taux de chômage.

Présidentielle : le joker d'Emmanuel Macron

Dans la dernière publication de l'Insee, on apprend aussi que le taux de chômage des jeunes diminue de 3,6 points pour revenir à 15,9 %. C'est le niveau le plus faible depuis… la fin des années 1990. Il n'y a guère que pour les séniors que le taux de chômage se stabilise. Le taux de chômage de longue durée, le plus difficile à vaincre, revient lui aussi à son niveau d'avant-crise, à 2,2 % de la population active.

Le taux d'emploi à un niveau historiquement élevé

Ce résultat spectaculaire s'explique-t-il par la définition étroite du chômage utilisée par l'Insee, celle du Bureau international du travail (BIT), qui permet des comparaisons internationales ? Pas vraiment. Le nombre de personnes qui sont comptabilisées dans ce que les spécialistes appellent « le halo autour du chômage », mais inactives au sens du BIT parce qu'elles ne recherchent pas d'emploi ou ne sont pas immédiatement disponibles pour en occuper un, a augmenté : il y en a 48 000 de plus, soit un total de 1,9 million. Mais cela fait suite à une forte baisse lors du trimestre précédent (- 187 000). Ce rebond du halo est à mettre en miroir de la baisse du taux de chômage chez les jeunes, car il concerne essentiellement les 15-24 ans. Le sous-emploi, qui définit les personnes qui aimeraient travailler davantage, est également en baisse par rapport à son niveau d'avant-crise.

Autre très bonne nouvelle : le taux d'emploi, un indicateur qui mesure le nombre de personnes occupant un travail sur l'ensemble de la population. Stratégique pour le financement du généreux modèle social français, il augmente encore pour atteindre 67,8 %, un plus haut niveau historique. À la fin de l'année dernière, il a progressé pour toutes les classes d'âge, y compris les jeunes, probablement portés par les bons chiffres de l'apprentissage en 2021, très subventionné par l'État. Le taux d'emploi des séniors, traditionnellement plus faible en France que chez les meilleurs élèves européens, en très légère hausse, est à son plus haut niveau depuis… 1975.

Emploi : 2 500 postes à pourvoir au Salon des séniors

Le taux d'emploi en CDI dépasse son niveau d'avant-crise (50,1 %), de même que le taux d'emploi en CDD et en intérim, qui, pour la première fois depuis la crise sanitaire, est en légère progression ce trimestre.

Le Maire aime

Le maintien d'un volant de chômage partiel ne suffit pas à expliquer ces très bons résultats. En décembre 2021, on comptait 420 000 personnes en activité partielle, soit 110 000 postes en équivalent temps plein. Il est possible qu'une partie de l'explication vienne des personnes nécessaires pour remplacer les arrêts de travail liés au Covid, que ce soit à cause d'une contamination directe ou de la nécessité de garder les enfants.

Reste qu'en matière d'emploi il sera difficile d'attaquer le bilan d'Emmanuel Macron. Sauf à considérer qu'il est le résultat de la perfusion d'argent public liée au « quoi qu'il en coûte ». Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, n'a pas manqué de saluer, sur RTL, « une victoire française ».

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Quant aux chiffres de bonnes nouvelles, c'est pour les Français gogos qui eux voient bien que leur pouvoir d'achat diminue, car çà ils s'en rendent compte en faisant leurs courses alimentaires ou par l'augmentation de l'énergie EDF GAZ PETROLE ESSENCE etc...

Mais ce qui est notoirement malhonnête, c'est de profiter de divulguer ce type de bonne nouvelle comme une baisse de chômage qui n'est pas la faute d'E.MACRON et quand on s'attend que les taux d'emprunt pour lisser la dette de la FRANCE vont augmenter pour creuser celle-ci en espérant que cela ne mette pas le pays déjà surendetté en faillite !?

Notre cher président qui attend sa réélection à 50 jours de l'échéance du 10 avril fait feu de tout bois avec son « quoi qu'il en coute » recette miracle virtuelle mais usée !?

Et prend le court chemin de sa réélection par les Français gogos car son opposition est « cul par-dessus tête » presque inexistante !

Tant pis pour les Français qui s'en mordront les doigts jusqu'à l'os pour 5 ans supplémentaires car d'incurables électeurs depuis 40 ans, ils le mériteront !

Mais faire comprendre cela à bien des Français conservateurs encore trop gâtés c'est mission impossible!

Jdeclef 18/02/2022 16h20