Cotta –
Jean-Luc Mélenchon, celui qui ne changeait pas
CHRONIQUE. S’il s’est
adouci au fil des années, il a gardé le même agacement avec les
journalistes. Pourquoi Jean-Luc Mélenchon échoue-t-il à rassembler la
gauche ?
Il
n'y a pas à dire : le temps passe sur lui, et il est toujours le même. La
même éloquence, le même sens de la répartie, le même agacement avec les
journalistes, qu'il maîtrise mieux qu'il y a quelques années. Il s'est adouci,
c'est évident, au début de sa troisième campagne électorale. Moins de colère,
moins de fureur dans ses propos, davantage d'harmonie, plus de sourires aussi
sur son visage, sauf lorsqu'il tente de cacher son irritation devant les
questions, un tantinet inquisitoires, d'une de ses intervieweuses.
Son programme, petit volume qu'il montre souvent, comme devant les
caméras de BFM hier, s'arrache depuis quelques jours pour la modique somme de
3 euros. Amusant de voir cet adversaire du libéralisme être le premier à
commercialiser ses idées, mais c'est, dit-il, pour la bonne cause : celle
d'alimenter les caisses de son mouvement en début du long marathon électoral
qui doit l'amener au 10 avril prochain.
Mélenchon face à Zemmour chez Hanouna : ce qu'il faut
retenir
Parfois, il trouve, dans son attaque du libéralisme accepté,
consenti par les gouvernants français depuis 1983, des accents
convaincants, parfois, au contraire, ses solutions paraissent d'un autre âge et
d'un autre monde. On le croit, on a envie de le croire, quand il affirme sa
volonté d'une société apaisée, avec cette phrase qui, en fait, est au fond
même du débat politique et sociétal d'aujourd'hui : « Il va falloir
qu'on vive tous ensemble », avec nos immigrés, nos religions, nos
exceptions, notre laïcité. Mais, l'instant d'après, on le trouve trop
angélique, décalé, lorsqu'il décrit sa conception d'une police aseptisée, face
à de gentils manifestants, bien polis, où les Black Blocs n'existent pas. Il
parle d'ailleurs peu, pour ne pas dire pas du tout, d'insécurité, affirmant
d'ailleurs que, nulle part au cours de ses déplacements, on ne lui pose cette
question, mais bien plutôt celle de la pauvreté, du pouvoir d'achat, du smic.
On l'écoute aussi lorsqu'il parle de sa nouvelle passion, l'écologie, et qu'il
décrit les catastrophes climatiques qui nous attendent. Mais lorsqu'il se
risque sur l'écologie punitive, alors, les solutions lassent vite.
Impossible, à l'entendre s'exprimer longtemps, et si
brillamment, de ne pas se poser cette question simple : pourquoi Jean-Luc
Mélenchon n'est-il pas arrivé depuis dix ans à rassembler la gauche, dont il
est le meilleur des porte-parole ? L'a-t-il cherché, seulement ? Est-ce
une affaire d'idées, comme il le soutient, qui le sépare d'Anne Hidalgo, de Yannick
Jadot ou du candidat communiste Fabien Roussel, dernier venu dans le
quatuor, est-ce une affaire d'ego, comme il le nie ? Il n'a pas dit le
contraire hier, en réponse à une question, mais il s'agit bien de sa dernière
campagne : pouvait-il la conduire, comme autrefois François
Mitterrand, son modèle, à la tête d'une gauche unie ? On retiendra qu'il
ne l'a pas cherché, qu'il a écarté avec indifférence toutes les propositions
d'unité émanant du Parti socialiste ou des Verts. Convenons, par honnêteté, que
personne, dans ces deux mouvements, n'a réellement lutté pour une véritable
union. La gauche attend-elle d'être battue à plate couture pour retrouver, plus
tard, une nouvelle jeunesse ? À cette question, hier, Jean-Luc Mélenchon
n'a pas répondu.
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Il ne
fait plus rire personne car chez ces extrémistes déjantés gauche droite ou pas
encore définitivement étiqueté car trop nombreux dans la kyrielle des candidats
prétendants inutiles à la présidence de notre république obsolète !
Et de ce fait
avec cette quantité de « baltringues » de tous bords qui en plus se
croient les meilleurs les français ne savent plus pour qui voter et à quel
saint se vouer à 69 jours du1er tour de cette élection présidentielle la plus lamentable
avec cette campagne électorale médiocre de cette V eme république devenue pseudo
monarchique !
Le président
sortant se fait du souci tant mieux, car c’est de sa faute à force de se moquer
des Français ne sachant pas qui il trouvera opposé à lui au 2 eme tour (s’il
arrive en tête au 1er tour car avec cette profusion d’opposants il n’est
plus très sûr de lui !?)
Mais il
serait étonnant qu’il ne soit pas présent car il reste une quantité assez
importante de niais pour le réélire, car tout ce mauvais cinéma ne sert qu’aux
médias et leurs sondages pernicieux mais ne sont que du bla-bla journalistique
et si cela était une réalité tellement ces politiciens auraient creusé le trou
pour les enterrer cela risque de donner aux français le pire je ne cite pas de
noms, car il y en a plusieurs chez ces trublions professionnels !
Et là
bonjour les dégâts pour la France et les Français qui n’ont toujours pas
compris et votent si mal de puis 40 ans, mais là en 2022 ils ont appuyé sur le champignon
de la bêtise !
Jdeclef 01/02/2022
13h27
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