Guerre
Ukraine-Russie : la France « exclut » de mobiliser ses soldats
« Nous
accompagnons les Ukrainiens en envoyant des équipements », a répondu le
porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, sur France Info dimanche.
L'essentiel
- La bataille pour le contrôle de Kiev se poursuit dimanche, au
quatrième jour de l'offensive lancée par Vladimir Poutine. Au
moins 198 civils, dont trois enfants, ont été tués
et 1 115 personnes blessées. Plus de 110 000
Ukrainiens auraient franchi la frontière avec la Pologne depuis le début
du conflit. Selon l'ONU, il y aurait même plus de 368 000
réfugiés ukrainiens.
- Le Kremlin a assuré dimanche être prêt à négocier avec
l'Ukraine, proposant comme lieu de rencontre Gomel, en Biélorussie, tandis
que le président russe a salué « l'héroïsme » de ses forces
armées. De son côté, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky a
accepté ces négociations, mais pas en Biélorussie. Dimanche, il a saisi la
Cour internationale de justice contre Moscou.
- Les partenaires occidentaux ont décidé de restreindre
davantage l'accès de la banque centrale russe aux marchés des capitaux et
de paralyser ses actifs afin d'empêcher Moscou d'y recourir pour financer
le conflit. Ils ont notamment prévu d'exclure de nombreuses
banques russes de la plateforme interbancaire Swift, rouage essentiel de
la finance mondiale.
- Les sirènes d'alarme anti-aérienne ont retenti à Kiev dans la
nuit de samedi à dimanche. Des tirs russes ont aussi touché la clôture
d'un centre de stockage de déchets radioactifs. L'armée russe, qui dit
avoir bloqué deux grandes villes du sud du pays (Kherson et
Berdiansk), a reçu l'ordre d'élargir son offensive sur
l'Ukraine.
12 h 47 - La France n'enverra pas de
soldats en Ukraine
Invité sur France Info
dimanche, Gabriel Attal a rappelé que la France ne mobiliserait pas ses soldats
en Ukraine. "Ç'a été exclu. Nous accompagnons les Ukrainiens en envoyant
des équipements", a fait savoir le porte-parole du gouvernement, précisant
que le président ukrainien avait transmis à Emmanuel Macron "une liste
très claire" d'équipements dont il avait
besoin.
12 h 31 - L'Italie va donner 110 millions
d'euros à l'Ukraine
L'Italie a donné plusieurs
dizaines de millions d'euros d'aide au gouvernement ukrainien. "J'ai
communiqué à mon collègue Dmytro Kuleba que je viens de signer une résolution
qui dispose le versement immédiat de 110 millions d'euros au
gouvernement de Kiev, un signe concret de solidarité et de soutien de l'Italie
à un peuple avec lequel nous entretenons un rapport fraternel", a annoncé
le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, sur son compte
Twitter.
12 h 29 - L'Allemagne augmente
significativement ses dépenses militaires
L'Allemagne a annoncé dimanche
une nette augmentation de ses dépenses militaires dans les années à venir et le
déblocage immédiat d'une enveloppe de 100 milliards d'euros pour
moderniser son armée, sous-équipée. "Nous allons à partir de maintenant,
d'année en année, investir plus de 2 % de notre produit intérieur
brut dans notre défense", a déclaré le chancelier Olaf Scholz lors d'une
séance exceptionnelle à la chambre des députés. Cette annonce va au-delà de
l'objectif que se sont fixé les pays de l'Otan, à savoir tendre vers 2 %
du PIB national. Il s'agit d'un revirement de taille pour l'Allemagne, qui ces
dernières années traînait des pieds pour se conformer aux engagements de
l'Alliance atlantique dans ce domaine, s'attirant régulièrement les foudres des
États-Unis.
12 h 28 - VIDÉO. À la frontière moldave,
les réfugiés ukrainiens affluent
Au poste frontière de Palanca, en Moldavie, les réfugiés ukrainiens arrivent à
pied ou en voiture, principalement depuis la région d'Odessa. Le point sur la
situation, sur place, avec notre journaliste Clément Pétreault.
12 h 09 - La Cour internationale de
justice saisie contre Moscou
L'Ukraine a saisi la Cour
internationale de justice à La Haye contre la Russie, afin que la juridiction
ordonne à Moscou de cesser les hostilités. "Nous demandons une décision
urgente ordonnant à la Russie de cesser son activité militaire, et nous
attendons que les audiences débutent la semaine prochaine", a écrit
Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, sur
Twitter.
11 h 55 - Plus de 368 000 réfugiés
ukrainiens, un chiffre en augmentation constante
Quelque 368 000
réfugiés ont fui les combats en Ukraine depuis l'invasion russe déclenchée
jeudi pour les pays voisins. Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour
les réfugiés, leur nombre continue à augmenter. Plus de 156 000
personnes venant d'Ukraine sont entrées en Pologne. La Pologne, qui abritait
déjà environ 1,5 million d'Ukrainiens et a exprimé son soutien indéfectible à
l'Ukraine, a jusqu'à présent vu une grande partie de ceux qui fuient l'Ukraine
entrer sur son territoire. Mais des milliers de personnes ont aussi fui
l'Ukraine vers d'autres pays voisins, comme la Hongrie, la Moldavie, la
Slovaquie et la Roumanie.
11 h 42 - Barrages du Mondial 2022 : la
sélection de foot tchèque refuse d'affronter la Russie
La République tchèque refusera
d'affronter la Russie si les deux équipes devaient se retrouver en barrage
qualificatif pour le Mondial 2022, pour protester contre l'invasion de
l'Ukraine, imitant ainsi la Pologne et la Suède. "L'équipe nationale
tchèque ne jouera en aucun cas un éventuel match contre la Russie en barrage
pour la Coupe du monde", écrit la fédération dans un communiqué. La
Pologne, qui devait affronter les Russes à Moscou le 24 mars en
demi-finale de ce barrage, et la Suède, qui aurait pu affronter les Russes
après l'autre demi-finale l'opposant à la République tchèque, avaient déjà
annoncé samedi une décision similaire.
11 h 32 - "Une nouvelle ère"
depuis l'invasion de la Russie
Le monde est entré "dans
une nouvelle ère" avec l'invasion russe de l'Ukraine. "Les gens ne
défendent pas seulement leur patrie. Ils se battent pour la liberté et leur
démocratie. Pour des valeurs que nous partageons avec eux", a estimé le
chancelier allemand Olaf Scholz dimanche, lors d'une séance extraordinaire du
Bundestag. Selon le successeur d'Angela Merkel, la chute des marchés russes
montre que les sanctions européennes contre Moscou "produisent des
effets". Les Occidentaux "se réservent le droit d'imposer de
nouvelles sanctions", a-t-il précisé.
11 h 15 - La carte à jour des frappes et
combats entre forces russes et ukrainiennes
L'armée
russe a effectué dimanche une percée à Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine où des
combats de rue ont lieu. À une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Kiev,
des combats se poursuivent pour le contrôle de la base aérienne de Vassylkiv.
Le ministère russe de la Défense a affirmé avoir encerclé deux grandes villes
du Sud, Kherson et Berdiansk, qui comptent respectivement 290 000
et 110 000 habitants, ainsi que la ville de Guenitchesk et
l'aérodrome de Tchernobaïevka près de Kherson. Au total, l'armée russe assure
avoir détruit 975 installations militaires ukrainiennes, dont des
systèmes de défense anti-aérienne S-300.
> Retrouvez ci-dessous la carte actualisée des explosions, frappes et
combats entre forces armées russes et ukrainiennes.
10 h 56 - La situation est "calme"
à Kiev, la capitale
À Kiev, sous couvre-feu
jusqu'à lundi 8 heures (6 heures GMT), la matinée était calme et
ensoleillée. Le bruit des bombardements et des raids aériens a fortement
diminué après 1 heure du matin. Des soldats patrouillaient nerveusement
dans les rues avec leurs armes sorties et des avions sillonnaient le ciel.
"La situation à Kiev est calme et totalement sous le contrôle de l'armée
ukrainienne et de la défense territoriale", a déclaré le bureau du maire,
qui a précisé dimanche que plusieurs affrontements avec des groupes subversifs
avaient eu lieu dans la nuit.
10 h 42 - La Finlande ferme à son tour
son espace aérien à la Russie
Dimanche matin, le Danemark a
annoncé la fermeture de son ciel aux avions russes, dont les jets privés.
"Nous pousserons pour une fermeture à l'échelle de l'UE" lors de la
réunion prévue dimanche des ministres des Affaires étrangères de l'Union
européenne, a déclaré sur Twitter le chef de la diplomatie danoise Jeppe Kofod.
Selon lui, l'invasion russe de l'Ukraine "doit être contrée par les
sanctions internationales les plus fortes
possible".
10 h 34 - La guerre en Ukraine pourrait
durer "quelques années"
Le conflit en Ukraine pourrait
durer "plusieurs années" en raison des "forces importantes"
de la Russie, selon la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss.
"Le Royaume-Uni soutient absolument l'Ukraine durant ce très long et
difficile conflit", a-t-elle déclaré sur la chaîne télévisée Sky News,
tout en soulignant la détermination des Ukrainiens à défendre "leur
souveraineté".
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Logique
nos dirigeants qui préfèrent envoyer notre armée au MALI et SAHEL (voire au
Niger pour protéger ses mines d'uranium utiles à la fabrication d'armes
nucléaires!)
Et ne pas
les laisser tomber aux mains de Wagner les mercenaires supplétifs de la Russie
poutinienne !
Et moins
compliqué que de rapatrier nos soldats vers un front aléatoire européen pour
défendre les frontières de l'Europe ou d'empêcher l'Ukraine de tomber
prochainement cueilli comme un fruit mur par POUTINE !
Désolante
réalité géopolitique mondiale !
Jdeclef 27/02/2022
13h19
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