mercredi 23 février 2022

Il ne s'agit pas d'idéologie d'avant-guerre (nazisme ou communisme) : Il faut stopper V.POUTINE autrement qu'avec des sanctions économiques l'Europe peut vivre sans la RUSSIE si elle est infréquentable

 

Poutine-Hitler, même combat ?

Hitler a annexé l’Autriche et les Sudètes (Tchécoslovaquie) avant d’envahir la Pologne en 1939. Ses méthodes rappellent la posture belliqueuse de Poutine…

Ultimatum lancé à l'Ukraine. Incidents désignés comme des provocations susceptibles de déclencher l'intervention des troupes russes. Regroupement de celles-ci à la frontière ukrainienne. Reconnaissance des territoires séparatistes. Non-respect des accords de Minsk… Depuis plusieurs semaines, Poutine rappelle par son comportement différents stratagèmes déployés par Hitler en 1938 et 1939 à l'égard de trois pays européens : l'Autriche, la Tchécoslovaquie et la Pologne. Bien sûr, il ne s'agit pas d'affirmer une équivalence entre la fureur expansionniste de Hitler et les calculs froids et prudents de Poutine. Face à lui, ce n'est pas non plus la même Europe qui céda jadis à la politique de l'apaisement, même si on attend de voir si les Européens accepteront de mourir pour Kiev.

Autre différence : en 1938, les États-Unis n'étaient pas encore entrés dans le jeu. Bien sûr aussi, il n'est pas question pour le moment d'annexer les territoires du Donbass, même si l'organisation d'un plébiscite, comme en Crimée, pourrait être la dernière phase avant cette annexion. Pour autant, on peut pointer certaines ressemblances, si l'on remplace notamment « Allemands » par « Russes ». On peut aussi percevoir une même atmosphère belliqueuse, un même bruit persistant de bottes. Il est bon, enfin, de se remémorer le déroulé exact de toutes ces crises et les termes employés.

Autriche : quand Hitler dénonçait une trahison

Adolf Hitler, Hermann Wilhelm Goering et Albert Speer en avril 1942

Poutine a rappelé que l'Ukraine moderne était née de la Russie et l'avait trahie pour le camp occidental. Dès 1920, Hitler avait réclamé la fusion de tous les Allemands dans une grande Allemagne. Poussé par Goering, convaincu aussi par des raisons économiques, ce fils de la terre autrichienne réactive le projet d'une union fin 1937. Le 12 février 1938, il convoque au Berghof le chancelier autrichien Schuschnigg en le faisant recevoir par plusieurs généraux à l'allure martiale afin de l'impressionner. Il exige l'amnistie des nazis autrichiens, interdits depuis 1934, il demande que Seyss-Inquart, nazi autrichien, soit nommé ministre de l'Intérieur, pour avoir le contrôle de la police, et dénonce aussi la trahison de l'Allemagne par l'Autriche. « Peut-être apparaîtrai-je un jour soudain à Vienne ! Comme un orage de printemps. Il y aura du spectacle », lâche-t-il soudain. Schuschnigg ne se laisse pas impressionner. Mais pour faire croire à une invasion militaire, Hitler demande en hurlant que Keitel, le chef d'état-major, vienne dans son bureau. Schuschnigg est ébranlé et accepte la nomination de Seyss.

Le 20 février, Hitler donne un discours où il déclare que les traités de paix sont insupportables aux Allemands, de même que la séparation avec 10 millions d'Allemands. Les troubles, fomentés par les nazis, s'intensifient en Autriche où, le 9 mars, Schuschnigg surprend tout le monde en annonçant un référendum sur l'autonomie autrichienne, alors que les nazis réclamaient un plébiscite sur l'Anschluss. Hitler soupèse le risque d'une intervention anglaise ou française. Il conclut qu'ils ne bougeront pas. Il vérifie auprès de Mussolini, empêtré en Éthiopie, qu'il ne se formalisera pas d'une invasion allemande.

« Rétablir l'ordre, maintenir la paix » : la troublante résonance des mots de Poutine

L'Allemagne ne disposant d'aucun plan militaire, Hitler les demande en urgence à son état-major pris de court. Il lance un ultimatum à Schuschnigg pour qu'il retarde le référendum et démissionne afin de céder sa place à Seyss. Le chancelier autrichien lance un appel au secours aux Anglais : « Le gouvernement de Sa Majesté n'est pas en mesure d'assurer votre protection », répond lord Halifax, en charge de la politique étrangère. Goering presse Seyss-Inquart d'envoyer un télégramme à Berlin qui demande « l'aide du gouvernement allemand afin de rétablir l'ordre ». Rétablir l'ordre, maintenir la paix : exactement les mots de Vladimir Poutine pour les territoires séparatistes. À minuit, le président autrichien nomme Seyss-Inquart chancelier. Les troupes allemandes, en ce 12 mars, ont commencé déjà à apporter leur « aide ».

Luc de Barochez – Les balles dans le pied de Poutine

La minorité allemande des Sudètes face à la propagande de Goebbels

Au printemps, Goebbels fait donner la propagande : les Tchèques feraient subir les pires traitements à la minorité allemande des Sudètes. Poutine ne parle-t-il pas de génocide commis par des "nazis ukrainins" envers les Russes du Donbass ? En 1938, Londres n'est lié par aucun traité avec Prague. La France, si, mais elle ne semble pas prête à entrer en guerre pour la défendre. La Tchécoslovaquie est affaiblie aussi par les revendications autonomistes des Slovaques. La stratégie de Hitler est de formuler une exigence qui ne peut être satisfaite par Prague : intégrer des régiments allemands dans l'armée tchèque. Hitler demande en amont un plan militaire à Keitel et lance pour l'été 1938 la construction accélérée de la ligne Siegfried face à la France afin de la dissuader de réagir. Des troupes allemandes se rapprochent de la frontière tchèque : Berlin assure qu'il s'agit de manœuvres de routine. Un Kriegspiel est organisé par l'état-major allemand : la Tchécoslovaquie devrait pouvoir être envahie en onze jours.

Début septembre, Hitler demande à Henlein, le chef des Sudètes, et à ses adjoints de mettre en scène des « incidents » où les Sudètes allemands seraient victimes des Tchèques, qui cèdent face à un ultimatum de Hitler : accorder une quasi-autonomie des Sudètes. Les Anglais ont conseillé à Prague d'accepter les termes de l'ultimatum. L'accord tchèque prive Hitler d'un prétexte pour envahir le pays, mais il met au point les derniers détails d'une attaque fixée au 1er octobre, sans tenir compte des avertissements envoyés par son ambassadeur à Paris : la France pourrait réagir.

22 septembre 1938 : Hitler refuse de signer un pacte de non-agression avec la Tchécoslovaquie

C'est alors que le Premier ministre anglais, Chamberlain, entre en scène, se rendant à deux reprises en Allemagne, les 15 et 22 septembre : « Si l'on accorde l'autodétermination aux Allemands des Sudètes, il n'aura pas d'autre revendication », promet Hitler. « J'ai eu l'impression d'être en présence d'un homme à qui on pouvait se fier dès lors qu'il avait donné sa parole », note le naïf Chamberlain, le 15 septembre. Mais le 22 septembre, Hitler refuse soudain de signer un pacte de non-agression avec la Tchécoslovaquie. Chamberlain est effondré.

Le même jour, Benès, le président tchèque, surprend tout le monde en décrétant la mobilisation générale. La guerre semble inévitable. Hitler fixe ses conditions que les Tchèques ont jusqu'au 28 septembre pour accepter : « Si la France et l'Angleterre veulent attaquer, qu'elles le fassent, je m'en fiche. » Le 26, Hitler prononce un discours où il rejette sur Benès la décision de déclencher une guerre : « Soit il acceptera notre offre et finira par donner la liberté aux Allemands, soit nous prendrons cette liberté nous-mêmes. » Mais les Anglais font savoir que si Paris se lance dans la guerre, ils suivront la France. Mussolini entre alors en scène pour proposer une réunion. Frustré de ne pas lancer ses troupes, Hitler accepte, même s'il obtient avec les accords de Munich ce qu'il avait demandé.

Décidé à envahir la Tchécoslovaquie, Hitler ne se soucie ni des Anglais ni des Français

Adolf Hitler avec Heinrich Himmler en 1939.

« Ce Chamberlain a gâché mon entrée à Prague », confie Hitler après les accords de Munich. Ce n'est que partie remise. Dès l'affaire des Sudètes, le Führer avait l'intention de régler son compte à la Tchécoslovaquie, riche en minerais et en équipements industriels. C'est la demande d'indépendance des Slovaques qui précipite les choses en mars 1939. Prague réagit en plaçant l'ancien Premier ministre slovaque, le père Tiso. Après avoir rencontré Hitler, celui-ci fait proclamer l'indépendance slovaque le 14 mars. Puis il demande la protection des Allemands.

Depuis le 10 mars, Hitler a déjà décidé de l'envoi de troupes en Tchécoslovaquie. Il ne se soucie nullement des Anglais et des Français : « Nos ennemis sont des vermisseaux, je les ai vus à Munich. » Ce même 14 mars, Hacha, le vieux président tchèque, demande une entrevue avec Hitler qui le reçoit à Berlin, entouré de nombreux dignitaires, afin de mieux l'impressionner. « L'entrée des troupes allemandes est irréversible », hurle Hitler face à Hacha, qui fait un malaise. Le médecin du Führer, Morell, doit lui administrer une injection. Rétabli, Hacha accepte, la mort dans l'âme, de donner l'ordre aux troupes tchèques de ne pas riposter face à l'armée allemande qui entre en Tchécoslovaquie le 15 mars. « C'est le plus beau jour de ma vie, confie Hitler, je resterai comme le plus grand Allemand de l'Histoire. » À Londres, Chamberlain est furieux de cette dénonciation des accords de Munich. Même dépit chez son successeur Boris Johnson qui, en choeur avec la communauté européenne, dénonce le non-respect des accords de Minsk par Poutine. Chamberlain renonce à sa politique d'apaisement. Les Français accélèrent leur réarmement.

Pologne-Angleterre : « Je vais leur préparer un breuvage infernal »

Londres identifie très vite la Pologne comme le prochain pays visé. Dès avril, Anglais et Polonais signent un pacte d'assistance mutuelle en cas d'agression ainsi qu'un accord naval. Hitler est furieux. « Je vais leur préparer un breuvage infernal. » L'Allemagne commence à faire pression sur Varsovie pour récupérer le couloir de Dantzig en échange d'un accès à la Baltique pour les Polonais via un grand port. Au printemps, après avoir récupéré la ville de Memel en Lituanie, l'Allemagne tente d'isoler diplomatiquement la France et l'Angleterre afin de les dissuader de se porter au secours de la Pologne. Elle signe d'abord avec la Roumanie (pour son blé et son pétrole), puis l'Italie (le Pacte d'Acier le 22 mai) qui ignore à ce moment-là les intentions allemandes à l'égard de la Pologne, et bien sûr l'URSS le 23 août, où Staline, à Moscou, porte un toast avec Ribbentrop à la santé de Hitler.

Quand Hitler et Staline se partageaient l'Europe

Comme pour les Sudètes, Hitler a demandé au chef des nazis locaux de Dantzig d'entretenir la tension afin de prouver les injustices dont sont victimes les Allemands de la ville polonaise. Hitler reçoit le haut-commissaire de la Société des Nations à Dantzig pour lui faire croire que les revendications allemandes sont modestes. Le Führer est persuadé que les Alliés français et anglais, une nouvelle fois, ne réagiront pas. Dans la dernière semaine d'août, les services de Heydrich, bras droit de Himmler à la tête des forces de police de l'État allemand, préparent une série d'incidents à la frontière germano-polonaise, notamment à une station de radio allemande de Gleiwitz et un poste de douanes à Hochlinden. À chaque fois, on utilisa des détenus du camp de Sachenhausen, surnommés des « conserves », revêtus d'uniformes polonais et qui devaient jouer le rôle des Polonais soi-disant agresseurs. On leur avait promis la liberté, ils furent abattus après l'opération.

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Mais d'un dictateur qui s'affirme comme dangereux pour la paix en Europe occidentale et d’une hégémonie grandissante par le fait que POUTINE ex-colonel du KGB soviétique à la nostalgie de l’ex URSS et même aussi de l’ex empire Russe tsariste voire de la même dictature très dure stalinienne !

Il se sert de l’alibi de cet OTAN organisation de défense d’après-guerre froide et soi-disant qualifiée « de mort cérébrale » par notre petit faux monarque sans couronne E.MACRON qui fait penser un peu à Daladier 1er ministre de la France du parti radical français de l’époque (coïncidence avec le parti radical de Mme Taubira) qui avait essayé de négocier avec HITLER accompagné du 1er ministre anglais Chamberlain sans résultat sinon la 2eme guerre mondiale !

Nos dirigeants occidentaux ont la mémoire courte 80 ans après et veulent oublier alors qu’ils ont la possibilité de stopper le maitre du KREMLIN qui a raison de craindre l’OTAN qui doit renaitre avec force seul bouclier efficace des USA et alliés bien sur puisqu’ils paient en majorité financièrement le maintien de celui-ci !

Le fameux conseil de sécurité ONUSIEN demande l’état d’urgence mais la Russie en fait partie et peut mettre son véto à toutes décisions et l’ONU ne sert à rien en cas de conflit on a vue avec l’éclatement de l’ex Yougoslavie devenue Serbie !

L’Europe occidentale a les moyens de stopper l’hégémonie russe de Poutine avec déjà ces deux seules armées anglaises et françaises possédant l’arme nucléaire mais pas suffisantes sans l’appui de l’OTAN et des USA toute tergiversation est du temps perdu d’ailleurs les pays scandinaves ont réinstitués un service militaire obligatoire et réarment car frontaliers de la RUSSIE !

Cette affaire Ukrainienne est une ligne rouge qu’il ne faut pas franchir car nous rentrons dans une nouvelle guerre froide pour l’instant avant pire !

Jdeclef 23/02/2022 14h13

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