mardi 22 février 2022

Pour être président(e) et surtout une femme en France : (Il faut être un homme semble-t-il (LOL ?!) Pauvre vielle France machiste rétrograde et pas que pour cela...) cela serait un vrai changement !?

 

Valérie Pécresse : le spectre de la « ségolénisation »?

Les difficultés de la candidate LR à la présidentielle ne sont pas sans rappeler celles de la socialiste en 2007. Jusque dans l’argument brandi du sexisme.

D'un côté, vous avez Emmanuel Macron, le Casanova des comptoirs, le séducteur qui vous charme avec son petit violon, vous prend et vous laisse le cœur brisé. De l'autre, une femme compétente, pas séductrice pour un sou, un peu revêche, mais qui vous respecte et ne vous prend pas pour un con. » Cette phrase d'un porte-parole de la campagne de Valérie Pécresse en dit long sur la qualité de femme en politique. Obligée pour s'imposer de faire valoir la compétence sur l'autorité, le sérieux sur la fascination exercée par le pouvoir conjugué au masculin.

À l'époque de la campagne de 2007, Ségolène Royal, la candidate du PS, énarque elle aussi et plusieurs fois ministre, en avait fait les frais, lâchée par les éléphants du parti. Aujourd'hui, Valérie Pécresse, après un début de campagne poussif et un meeting jugé raté, se voit contestée en interne, jusqu'au sein de LR, comme la socialiste avant elle. Au point de brandir l'argument du sexisme.

Les hommes de la présidente

« Au moins, Ségolène, elle était habitée. » Un militant socialiste qui jugerait sévèrement la campagne à droite ? Non, l'occupant de la rue de Miromesnil et ancien président de la République Nicolas Sarkozy, assez sévère en privé sur la candidate de sa propre famille politique, créditée à ce jour de 15 % d'intentions de vote dans un récent sondage Ifop, derrière Marine Le Pen et Éric Zemmour. « Il lui a encore répété d'être elle-même », narre un visiteur régulier alors que Valérie Pécresse s'est rendue vendredi 11 février auprès de celui qui reste une figure tutélaire de la droite. Que se sont-ils dit précisément ? Mystère, alors que l'intéressé, courtisé par Emmanuel Macron, demeure étrangement silencieux sur son possible soutien.

Présidentielle : Nicolas Sarkozy et « le melon » de Valérie Pécresse

Depuis lundi dernier et l'échec du grand meeting organisé au Zénith – pourtant annoncé en grande pompe –, c'est à un étrange ballet qu'assiste le voisinage immédiat de l'ancien locataire de l'Élysée. Ils seraient ainsi plusieurs ténors républicains à s'être alarmés devant Nicolas Sarkozy en personne d'une campagne qui prendrait l'eau, au risque de voir le parti s'abîmer définitivement aux prochaines législatives.

« Sarko, c'est un peu le Yannick Noah de la droite »

« Lui, ça l'amuse », reconnaît un fin connaisseur des humeurs présidentielles. « Sarko, c'est un peu le Yannick Noah de la droite. Il est le seul à avoir gagné et veut le rester », soupçonne-t-on au QG de Valérie Pécresse, rue de Torricelli dans le 17e arrondissement, où l'on feint de ne pas se soucier de l'avis du dernier président de droite encore en vie. Malgré des critiques de plus en plus vives. « C'est notre Ségolène à nous », confiait, il y a peu, un sénateur présent au meeting, affolé par la contre-performance de sa candidate.

« Ségolène, c'était christique, un peu mégalo, et ça partait dans tous les sens », contre-attaque un soutien de la candidate, pour qui le sérieux affiché de la présidente d'Île-de-France tranche avec « la part de folie » qui caractérisait la socialiste. La prétendante d'alors avait réussi, ce que personne ne pensait possible au PS : créer un engouement autour de sa seule personnalité, coiffant au poteau les éléphants du parti, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius, les héritiers en titre, trop sûrs d'eux et pleins de cette morgue virile confinant à la misogynie. « Mais qui va garder les enfants », s'était ainsi fendu l'ancien Premier ministre de François Mitterrand.

Au sein du camp de Valérie Pécresse, on se rassure en mettant en avant le rassemblement de toutes les nuances à droite. De Laurent Wauquiez à Éric Ciotti, en passant par Xavier Bertrand. « Elle n'a pas fait la même erreur que François Fillon et, dans une certaine mesure, que Ségolène Royal », se félicite-t-on, en veillant à mettre en scène cette « équipe de France » des quatre mousquetaires. Tous des hommes. Un soutien modéré où chacun parie à la baisse sur les chances réelles de la présidente d'Île-de-France. « Les mecs sont figés en attendant de voir si elle décroche ou non. Tant que ça tient, ils sont obligés d'être solidaires », avance un élu LR, inquiet à l'idée que le parti se fissure si la candidate devait être absente du second tour.

Présidentielle – Dans le camp de Valérie Pécresse, le grand blues des élus

« Elle ne tient absolument pas le parti »

En réunion de groupe au Sénat, Bruno Retailleau a ainsi battu le rappel des troupes, enjoignant aux sénateurs de se mouiller pour leur « Dame du faire ». « Il faudrait déjà que certains ténors arrêtent de faire part de leurs vapeurs, dont une certaine députée européenne », a répliqué un sénateur présent, avec, dans toutes les têtes, la sortie de Rachida Dati, la maire du 7e arrondissement, sur Patrick Stefanini, en charge de la stratégie de campagne. Comme un arrière-goût de 2007, lorsque les proches de Ségolène Royal en voulaient déjà aux barons socialistes de ne la soutenir que du bout des lèvres, comme à contrecœur.

L'entourage francilien qui fait corps autour de sa candidate est tout autant critiqué. Trop secrète, cadenassée, voire enfermée, par ses conseillers, Valérie Pécresse entendrait, mais n'écouterait pas les avis de ses collègues à droite. « Elle ne prend pas en compte les remarques », se désole Nadine Morano, atterrée par ce fameux meeting qui devait définitivement lancer la campagne. À l'instar de Ségolène Royal qui avait choisi de se passer des hiérarques socialistes, Valérie Pécresse mènerait la course en solitaire, entourée d'un carré de fidèles. Même si, à droite, comme dans les maisons bourgeoises, les apparences sont pour le moment préservées.

« Elle ne tient absolument pas le parti », remarque un conseiller de l'ombre. Le ralliement d'Éric Woerth – très respecté président de la commission des Finances à l'Assemblée nationale –, pourtant plus proche de Valérie Pécresse que d'Éric Ciotti, a été un premier signe inquiétant. Comme autrefois un certain Éric Besson, chargé du chiffrage du programme socialiste, devenu par la suite transfuge, puis ministre de Nicolas Sarkozy. Hasard des ralliements, ce dernier était passé à l'ennemi au même moment dans la campagne, au mois de février 2007. « Tout cela donne l'impression qu'elle n'est plus maîtresse de son destin », constate un observateur à droite, alors que, dans les rangs de LR, on s'inquiète que chez Éric Zemmour, nostalgique de l'union des droites, « la poutre travaille ».

Coignard – 2022 : la campagne des lâcheurs en série

Moi candidate

Comme Ségolène Royal en son temps, la moindre erreur, ou faux pas, est retenue contre la candidate. « Le système est contre elle », soutient un membre des Républicains après que Valérie Pécresse a suscité les moqueries sur les réseaux sociaux avec une petite phrase sur France Info via l'application Twitch : « Dans deux mois, je me rattraperai. » La candidate évoquait sa passion pour le cinéma, laissant ainsi sous-entendre qu'elle ne se voyait pas au second tour. Dans son équipe de campagne, après moult hésitations, on s'est enfin résolu à faire valoir l'argument du sexisme. « On a des candidats hommes qui sont les favoris des médias », a ainsi plaidé Valérie Pécresse, sur BFMTV, le 14 février dernier. « La vérité est toute simple, quand c'est un homme, c'est une erreur de jeunesse. Quand c'est une femme, c'est une faiblesse », a-t-elle répété, en référence à son adversaire non déclaré, Emmanuel Macron.

À quinze années d'écart, qu'il s'agisse de la « Dame du faire » ou de la « Dame du Poitou », la tentation reste la même. Se revendiquer de sa condition de femme en espérant conquérir cette part non négligeable de l'électorat sensible à la féminisation de la société. À Ségolène Royal qui se décrivait en 2007 comme « une femme debout », répond aujourd'hui la « femme française indomptable » de Valérie Pécresse, au discours du Zénith. La question du vote féminin reste d'ailleurs une inconnue de cette campagne, à l'ère du mouvement MeToo et tandis que les féminicides font la triste actualité depuis quelques années. Dans l'équipe de la patronne de la région Île-de-France, de premiers résultats, pour l'instant décevants, sont scrutés à la loupe par son état-major.

Pécresse au Zénith : l'éloquence, prérequis présidentiel ?

« La misogynie ? Ça ne marche absolument pas sur l'électorat de droite qui n'est pas du tout sensible à ce genre d'arguments », remarque un sénateur que le procès en sexisme exaspère. « Nos électeurs, ils aiment les candidats qui ont des couilles, pas les victimes. Regardez Nathalie Kosciusko-Morizet ou Michèle Alliot-Marie », reprend cet élu, semblant oublier qu'aucune d'entre elles n'a jamais été officiellement investie par son parti, contrairement à Valérie Pécresse ou Ségolène Royal avant elles. Une première qui n'est pas sans amener à s'interroger à droite.

« La victimisation, ce n'est pas une bonne stratégie », regrette, de son côté, un jeune militant qui ne se verrait pas démarcher les électeurs sur ce thème. « Elle gagnerait plutôt à faire campagne sur l'idée de la femme forte, de la faiseuse. » « 2/3 Merkel et 1/3 Thatcher », selon la formule consacrée ? La dirigeante allemande – quatre mandats à son actif – n'a jamais brandi sa féminité en étendard, bien qu'entourée d'hommes. Plus surprenant, c'est à Ségolène Royal que l'on doit ce jugement définitif sur la campagne de Valérie Pécresse. « Il ne faut pas tout excuser sur le fait d'être une femme », a-t-elle avancé, invitée du plateau de BFMTV. Parole de candidate.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Il faut être au-dessus des hommes !

Et se comporter comme eux en défendant ses idées qui doivent être neutres pas seulement féminines !

Car quand on voit comment nos chers députés souvent très mal élevés traitent par exemple leurs consœurs à l’Assemblée nationale dans notre société française si donneuse de leçons mais encore machiste rétrograde d’un autre âge alors que l’on dit être un XXI eme siècle de progrès ou les femmes subissent toujours la bassesse des hommes et quelque fois leurs violences et crimes pas assez réprimés par une justice laxiste !

Car tout le monde ne peut s’appeler Simone VEIL ex-président du parlement Européen et qui fut ministre d’état des affaires sociales et de la ville et ayant siégé au conseil d’état !

Alors bien sur Mme Valérie PECRESSE ex-ministre devenue présidente de la plus grande région de France l’Ile de France n’a peut-être pas la stature exceptionnelle de cette grande politicienne Mme VEIL sortant de l’ordinaire féminin et honorée justement après jusqu’à son entrée au Panthéon méritée car elle : savait vendre ses idées à cette l’assemblée de machos rétrogrades !

La France est en fait un pays rétrograde de veilles barbes de politiciens aboyeurs de foire médiocres cette campagne électorale déplorable qui ne veut pas le changement réclamé par les Français qui ont tort de leur faire confiance pourtant sans plus de risque pas pire que de ne pas reprendre ce même président qui a raté son quinquennat !

Mais hélas les Français lambda ne veulent pas prendre de risque qui n’en n’est pas un, seulement peut être un vrai changement car préférant leur routine triste sans avenir pour la France et eux-mêmes car trop gâtés car qui n’essaie rien n’aura rien jusqu’en 2027 !

(Pour remplacer enfin ce petit MACRON parvenu monarque sans couronne !)

Jdeclef 22/02/2022 16h39


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire